A gauche, on croit que pour résoudre une menace ou un problème, il suffit de le pas le nommer !
François Hollande était le spécialiste de la langue de bois et de la censure permanente de sa pensée. Malgré la répétition d’attentats revendiquées par Daesh, il mit des mois et des mois avant d’utiliser le vocable islamique pour caractériser les attentats qui frappaient la France.
La novlangue est aussi une façon de s’exprimer qui croit occulter les problèmes en les appelant par des expressions complexes et souvent absconses.
Un article paru sur le site des Moutons enragés, définit parfaitement la novlangue et en décrit tous les objectifs les plus inquiétants. Extrait :
Dans le roman de George Orwell, « 1984 », Syme, un collègue de Winston, en charge du dictionnaire Novlangue, explique le but du Novlangue :
« Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. »
Ce petit dictionnaire publié par POLEMIA comprend plus de 250 mots parmi les plus employés aujourd’hui par l’élite dirigeante et notamment les médias.Il comprend cinq types de mots :
- les mots trompeurs, qui ont changé de sens et qui signifient souvent le contraire de ce qu’ils exprimaient auparavant ;
- les mots subliminaux, qui sont utilisés pour produire certains effets de répulsion ou d’approbation chez le récepteur ;
- les mots marqueurs, qui expriment l’idéologie dominante ;
- les mots tabous, que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer ;
- les mots sidérants, qui visent à disqualifier les adversaires du Système.
Anne Hidalgo n’est pas en reste dans le domaine et voici quelques exemples qui ont été relevés par le groupe Les Républicains à la mairie de Paris qui en a fait un dictionnaire dont voici quelques extraits :
C – « Chocs ponctuels » pour attentats (communiqué de la mairie en 2017),
D – « Dynamique naturelle à la salissure » pour saleté (rapport commandé à l’Ifop en 2018)
F – « Forfait post-stationnement » pour amende (Paris.fr)
I – « Intensité de sollicitations piétonnes » pour piétonnisation des places (projet « réinventons nos places »)
L – « Langage moins routier » pour suppression de feux tricolores (Christophe Najdovski, adjoint chargé des transports, 2017)
M – « Modernisation tarifaire » pour hausse des tarifs (Le Figaro, 2014)
O – « Orientations sociales de la surface habitable » pour construction de logements sociaux (Ian Brossat, adjoint chargé du logement, 2017)
P – « Pédagogie innovante individualisée en petits groupes » pour cours de musique (voeux, Conseil de Paris, 2016)
Q – « Dérégulation de certains quartiers » pour hausse de l’insécurité et de la saleté (communication de la maire en 2018)
R – « Rééquilibrage de l’usage de l’espace public » pour fermeture de voies de circulation (projet « réinventons nos places » en 2017)
R – « Personnes en situation de rue » pour sans-abris (communiqué en 2016)
S – « Schéma destructeur de la production linéaire » pour promotion du recyclage (communication de la maire en 2015)
V – « Valorisation du domaine public » pour hausse des redevances (communication de la maire en 2017)
V – « Végétation verdoyante, sauvage et spontanée » pour espaces à l’abandon (bilan de mi-mandat en 2017)
Il faut être un.e politicien.ne un peu demeuré.e pour penser que ces artifices de langage peuvent tromper les Français.e.s ! (Je m’essaye à l’écriture inclusive … Mais quelle horreur !)
Je recommande la lecture du Dictionnaire de Novlangue publié par Jean-Yves Le Gallou :
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