Peu avant l’élection présidentielle de 2012, un sondage avait été réalisé dans les deux plus importantes écoles de journalisme.
Dans la première, 90 % des étudiants s’étaient déclarés prêts à voter pour François Hollande.
De dangereux réactionnaires !
Comparés à la seconde école dans laquelle le futur Normal 1 er avait fait … l’unanimité !
Cela se retrouve bien dans les prestations que l’on observe dans les médias … Mais en fait, il n’y a plus de journalistes, en tout cas de vrais journalistes ! On trouve par contre beaucoup de commentateurs dont les opinions politiques transparaissent souvent dans leurs reportages et interviews.
A titre d’exemple, voici une petite histoire de « COM » qui nous est racontée sur le site de ré-information RT France dans cet article intitulé :
Un journaliste d’Europe1 aide l’Elysée à monter une opération de com’… et s’en félicite
Quelques jours après son arrivée au Fort de Brégançon, Emmanuel Macron s’est offert un premier bain de foule estival le 7 août, lors duquel il a rencontré Maxime, 6 ans et demi, «fan» du président. Une rencontre purement fortuite ? Pas vraiment!
Le 7 août, quatre jours après son arrivée au Fort de Brégançon pour ses vacances d’été, le président Emmanuel Macron s’est offert son premier bain de foule sur place. Parmi les nombreux Français venus le saluer, Maxime, 6 ans et demi, a eu les faveurs du président, qui a décidé de l’inviter à l’Elysée à son retour à Paris. Une rencontre «fortuite» ? Pas vraiment, si l’on en croit le récit du journaliste d’Europe 1, Victor Dhollande, qui a couvert l’événement… et organisé la rencontre.
Tout commence le 3 août, avec une vidéo d’une journaliste de BFMTV, relayée sur Twitter.
On y voit le jeune Maxime entonner la Marseillaise, «ce qu’il chantera à Emmanuel Macron s’il le voit à Brégançon».
Le 6 août, c’est au tour d’Europe 1 de diffuser un reportage sur le «plus jeune fan d’Emmanuel Macron». On y apprend que le petit garçon de 6 ans et demi «aime beaucoup Emmanuel Macron» et qu’il avait même, pendant la campagne électorale qu’il a suivie, «des photos partout dans sa chambre».
Une interview qui n’a pas échappé aux radars des conseillers en communication de l’Elysée. Victor Dhollande raconte ainsi que Jean Gaborit, conseiller presse du président, l’interpelle le 6 août pour demander le contact du jeune garçon. Avec l’accord de son chef de service, de la rédaction en chef et de la direction de la rédaction, le journaliste décide de partir à sa recherche.
« Lundi après-midi, j’effectue plusieurs allers-retours sur la plage. J’interpelle des vacanciers. Je crie même son prénom avant de finir par tomber sur la famille », rapporte-t-il. Le contact ainsi établi, il ne restait plus au reporter d’Europe1 qu’à attendre que la rencontre entre Emmanuel Macron et Maxime se fasse. Le lendemain, c’est chose faite. « Maxime est aux anges. Le Président aussi .», confie-t-il.
Et d’ajouter, sans sourciller : «Et moi j’ai fait mon boulot.»
Celui d’aider à organiser la communication du président ?
Edifiant non ? Un journaliste qui court sur les plages pour trouver de quoi satisfaire le président … Et qui ose prétendre qu’il n’a fait que son boulot !
Non, ton boulot, Victor :
- Ce serait d’enquêter sur les millions d’euros gagnés par ton président à la banque Rothschild et mystérieusement disparus dans sa déclaration de patrimoine …
- Ce serait de rechercher le nom de tous les groupes financiers qui ont soutenu le candidat Macron et dont les noms commencent à circuler dans la presse italienne …
- Ce serait de dénoncer le sabotage de la Commission parlementaire sur l’affaire Macron-Benalla, qui ne pourra publier de conclusion à la suite de la démarche partisane de sa présidente appartenant à la majorité présidentielle …
Mais c’est tellement plus prometteur de servir la soupe à l’Elysée …
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