Presque partout, les peuples rejettent les élites ! Presque partout le populisme – comme le nomme péjorativement les défenseurs du Système – gagne du terrain.
Les médias restent massivement du côté du Système, la bien-pensance et le politiquement correct restant la règle. Mais les peuples semblent avoir pris conscience de toute cette propagande organisée par les grands médias et leur dénient toute crédibilité.
Cette révolution commence à se voir dans les nombreuses élections qui ont déjoué tous les pronostics du Système. L’élection de Trump, le vote pour le Brexit, la progression des populistes en Europe de l’Est et tout récemment en Italie sont autant de bombes qui annoncent d’autres défaites du Système.
Mais le Système se défend grâce aux médias qui lui sont acquis. Dans le dernier numéro du Bulletin d’André Noël, un article décrit l’incroyable agressivité des médias américains contre Donald Trump avec l’utilisation de méthodes qui déshonorent cette presse qui avait pourtant une excellente réputation:
Trump : ses adversaires travaillent à sa … réélection !
L’autre semaine, le New York Times qui, jusqu’ici, passait pour un quotidien sérieux, a publié une tribune anonyme attribuée à un membre du cabinet de Donald Trump, très proche du président lui-même. L’auteur – nous ne pouvons révéler le signataire ! – déclarait appartenir à un groupe de « résistants » contrecarrant autant qu’ils le pouvaient les initiatives du président des Etats-Unis jugées néfastes, à leurs yeux, pour le pays. Il énumère, en outre, les défauts du président dont le principal est « l’amoralité », suivie de l’incompétence et la versatilité, ce qui justifierait leur « résistance ».
La publication d’un tel texte par un journal de grande audience est sans précédent.
C’est un procédé indigne qui viole la plus élémentaire déontologie journalistique. La presse ne publie jamais de lettres anonymes, cela va de soi. Mais le plus scandaleux est que le New York Times, comme la plupart de ses confrères, est parti en chasse contre les fake news – les fausses nouvelles – impitoyablement traquées. C’est au nom de cette prétendue quête de vérité que la presse attaque Trump qui serait un propagateur de fausses nouvelles puisque, selon elle, c’est un menteur invétéré. Or, l’anonymat d’un article ne permettant ni de vérifier la qualité de l’auteur, ni, par conséquent, l’authenticité des informations qu’il prétend dévoiler, toutes les fausses nouvelles peuvent donc s’y étaler impunément.
Les confrères du New York Times qui, d’habitude, ne laissent rien passer, ne le rappellent pas pour autant à l’ordre … journalistique. D’ordinaire, ils enquêtent, au nom du « droit à l’information », jusqu’à ce qu’ils aient identifié un homme politique ou un membre d’un cabinet qui veut rester anonyme. Là, rien : ils restent tous l’arme au pied et leurs enquêteurs à la niche. Il est vrai que, quelques semaines auparavant, tous ces journaux avaient fait cause commune contre Trump. En août dernier plus de 200 journaux américains ont publié le même jour des éditoriaux pour dénoncer « la guerre sale contre la presse libre » menée par le président Trump.
Quand ce dernier dénonçait un complot des media contre lui, la presse se gaussait de sa « paranoïa », avant de confirmer par cette dénonciation commune qu’il y a bien une action concertée pour abattre Trump. La « sale guerre » est celle de ces journaux contre le président qui tous, ou peu s’en faut, ont soutenu Hillary Clinton n’ayant jamais entériné le choix du peuple américain.
Donald Trump a qualifié ces journaux d’ « ennemis du peuple », à juste titre. C’est le peuple qui a porté Trump à la Maison Blanche. Des électeurs « trumpistes » que dame Clinton insultait les qualifiant de « de gens pitoyables » en précisant « des racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. » C’est aussi ce que pensent d’eux les éditorialistes des journaux installés aujourd’hui comme hier.
Peu après la victoire de Trump, les media et les « observateurs » ont esquissé une autocritique. Ils croyaient la victoire de l’épouse de Bill Clinton acquise, tant il leur apparaissait impossible que les électeurs portent ce « clown » – disaient-ils – à la Maison Blanche. Ils faisaient le peuple à leur image, croyant que les classes populaires le rejetteraient aussi. Or, ce petit peuple, oublié des media et de Washington, s’est reconnu en Trump qui ne faisait pas partie de l’élite mondialisée, des bobos locaux, qui aiment le peuple mais de loin, comme ce grand bourgeois de gauche, François Mauriac, qui disait franchement : « Je veux bien mourir pour le peuple, mais je ne veux pas vivre avec. »
L’instant d’autocritique, fruit du choc électoral, a vite passé. Ils ont repris de plus belle ce que, là-bas on appelle le « Trump bashing », le dénigrement systématique. Et les électeurs américains se rendent bien compte que ce sont les mêmes contre le même. Ils voient aussi que Donald Trump tient ses promesses, lui, et, surtout, que la catastrophe annoncée n’existe pas, qu’on leur a donc menti ! Un seul exemple mais significatif. Paul Krugman, un économiste de renommée mondiale, prix Nobel d’économie en 2008, affirmait, dans la nuit de l’élection de Donald Trump, « Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre ».
Or, depuis, la Bourse triomphe et bat tous les records !
D’avril à juin 2018, l’expansion du produit intérieur brut (PIB) a atteint 4,1% en rythme annuel, la cadence la plus forte depuis le dernier trimestre de 2014. « Nous allons atteindre une croissance annuelle de plus de 3 %, probablement bien au dessus de 3 % », a annoncé le président Trump. Au cours des deux précédentes présidences, Bush et Obama, cette expansion avait en moyenne plafonnée à 1,8 %. Le chômage, aujourd’hui, est descendu à 3,9 %, Il faut remonter à dix-huit ans en arrière pour trouver un chiffre si bas. 2,1 millions d’emplois ont été créés en un an, un record depuis 1990 !
Ses détracteurs ne se rendent pas compte que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils travaillent à sa réélection en 2020.
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