Aurore Bergé, la girouette sarko-juppéisto-macronienne

Publié par le 13 Oct, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Aurore Bergé, la girouette sarko-juppéisto-macronienne

D’où vient le fait que je trouve très énervants, extrêmement pénibles, voire insupportables, les seconds couteaux de la Macronie ?

Cela vient, je crois, de leur arrogance. Pour beaucoup ils n’ont aucune expérience mais ils donnent en permanence des leçons de « Nouveau Monde » à qui veut les entendre.

Quand Christophe Castaner était porte-parole du gouvernement, je ne supportais pas ses comptes rendus de conseil des ministres, suites ininterrompues de leçons de gouvernement, dans de longs soliloques aussi laborieux que verbeux.

Il y a aussi Benjamin Griveaux qui a remplacé Castaner avec la même façon de défendre coûte que coûte Emmanuel Macron, même et surtout quand il est indéfendable !

Et ne parlons pas de Gilles Le gendre, celui qui courrait les plateaux télé pour clamer, en pleine affaire Benalla, que cette affaire était derrière nous après une tempête dans un verre d’eau.

Mais aujourd’hui, c’est Aurore Bergé, députée LREM, qui retient mon attention, comme exemple d’opportunisme politique.

La lecture de son parcours sur Wikipedia est édifiante :

Engagée auprès de Valérie Pécresse lors des élections régionales de 2010 en Île-de-France, elle soutient Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2012. Elle choisit ensuite de soutenir François Fillon à la présidence de l’UMP la même année. Aurore Bergé soutient à nouveau Sarkozy durant l’élection pour la présidence du parti en 2014. Pour la primaire de la droite et du centre de 2016, elle rejoint la campagne d’Alain Juppé. Après la défaite de ce dernier, elle rejoint Emmanuel Macron au cours de la campagne de l’élection présidentielle de 2017.

Cette trajectoire chaotique est illustrée par quelques tweets regroupés par @madamemichu :

Avec Sarkozy, Aurore Bergé était dans le camp des retraités …

Avec Juppé, elle leur demandait de travailler jusqu’à 65 ans …

Avec Macron, au début, elle continuait à défendre les retraités …

Pour finir, toujours sous Macron, à justifier le racket de la CSG et du gel des montants de retraite!

En fait, Aurore Bergé n’a utilisé l’UMP puis Les Républicains que comme un tremplin. Idéologiquement parlant elle n’y avait pas sa place :

  • En 2013 elle défendait la loi Taubira sur le mariage gay,
  • En 2016, elle dénonçait les pratiques des sites des mouvements pro-vie se présentant sous la forme de sites d’information sur l’avortement.
  • En 2017, elle stigmatisait les positions de François Fillon, candidat à l’élection présidentielle, parce qu’il voulait revenir sur le droit à l’adoption pleinière pour les couples homosexuels.

Mais, il n’y a pas qu’elle au gouvernement qui a retourné sa veste :

En mai 2013, Gérald Darmanin conspuait le gouvernement socialiste pour avoir désindexé le montant des retraites ! Une mesure qui vient d’être reprise par le gouvernement d’Edouard Philippe auquel il appartient !

Dans le même genre, il y l’inénarrable Bruno Le Maire – vous vous rappelez : le renouveau, c’est Bruno – qui a rejoint le candidat qu’il avait attaqué de façon virulente pendant la campagne présidentielle. Revoyons une de ses interventions au micro d’Europe1 :

Qui est le véritable Emmanuel Macron ?

  • Est-ce que c’est celui qui dit dans son livre, Révolution : je veux la dépénalisation du cannabis, ou celui qui dit dans le Figaro : il ne faut pas dépénaliser le cannabis ?
  • Est-ce que c’est celui qui dit quand il est au gouvernement : les 35H ont été un désastre pour le pays, ou celui qui dit : je ne reviendrai pas sur les 35H ?
  • Est-ce que c’est celui qui dit au Puy du Fou : la vérité m’oblige à dire que je ne suis pas socialiste ou celui qui déclare au JT de TF1 : je suis de gauche ?
  • Est-ce que c’est celui qui dit : ma République n’est pas multiculturelle, aux lecteurs du Figaro ou celui qui dit, sur France Inter : il n’y a pas de culture française, il y a une culture en France. Elle est diverse ?

Emmanuel Macron, c’est l’homme sans projet
parce que c’est l’homme sans convictions !

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo.

Et pourtant, Bruno Le Maire est le ministre de l’économie de cet homme sans projet, ni convictions ! Pendant la campagne des primaires de la droite, il refusait toute hausse de la CSG, mais dès mai 2017, il l’augmentait de … 25 %

A vomir …

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