Que nous dit Wikipédia sur l’histoire de l’automobile ?
L’automobile s’est progressivement imposée dans les pays développés comme le principal mode de transport pour la circulation des individus et des marchandises. Son industrie a été l’un des secteurs les plus importants et les plus influents depuis le début du xxe siècle et son essor mondial en a été spectaculaire : 250 000 automobiles sont dénombrées en 1907, 500 000 en 1914 avec l’apparition de la Ford T, 50 millions avant la Seconde Guerre mondiale. Le parc automobile triple pendant les Trente Glorieuses et atteint les 300 millions de véhicules en 1975. En 2011, la production annuelle mondiale d’automobiles aurait atteint les 90 millions d’unités.
L’automobile a révolutionné le transport et a entraîné de profonds changements sociaux, en particulier dans le rapport des individus à l’espace. Elle a favorisé le développement des échanges économiques et culturels et conduit au développement massif de nouvelles infrastructures. Tout un univers culturel s’est construit à partir de sa diffusion comme objet de consommation grand public et elle représente aujourd’hui — à l’instar d’autres inventions du xxe siècle comme la radio, la télévision ou le réfrigérateur — un équipement largement considéré comme indispensable dans les foyers des pays développés. À la fois moyen de distinction sociale et instrument de loisir, l’automobile occupe une place éminente dans le mode de vie contemporain.
Et le gouvernement veut tout changer en trois ans !
Nous sommes dans la civilisation de la voiture ! Ça ne sert à rien de le nier ! Et nous n’en sortirons pas en trois ans ! Il faut avoir perdu tous sens des réalités pour penser que les Français peuvent abandonner leurs vieux diesel en seulement quelques années. D’où la révolte des gilets jaunes !
Comment un président de la République et son gouvernement peuvent-il penser que cet révolution puisse être réalisée dans nos campagnes où la voiture est absolument indispensable ?
Par ailleurs, y a t-il vraiment urgence ?
Sans nier l’urgence d’une prise de conscience mondiale du réchauffement climatique dont on commence à percevoir clairement les désastreuses conséquences, il n’est pas interdit de prendre le temps de réfléchir à la meilleure façon en France de traiter le problème.
Et réfléchir c’est d’abord regarder certains chiffres !
Voici selon l’agence internationale de l’énergie (Key World Energy Statistics), la répartition mondiale des production de CO2 pour l’année 2016 (en milliards de tonnes) :
Grâce à l’utilisation de l’énergie nucléaire – que veulent supprimer nos pseudo-écolos – la France est extrêmement bien placée dans ce classement avec …
… Moins de 1 % de la production mondiale !
En imaginant que la France puisse réduire de 50 % sa production de CO2, cela ne représenterait que … 0,45 % de la production mondiale.
Autant dire rien et donc sans aucun effet sur le réchauffement climatique !
Mon propos n’est évidemment pas de décider de ne rien faire mais de prendre son temps pour concevoir et réaliser une transition énergétique qui soit rationnelle et surtout acceptable pour tous les Français.
Pourquoi pas un plan décennal ?
Pour le prix des carburants fossiles, on met en place une courbe de progression constante et connue de tous sur 10 ans. Actuellement l’Etat prélève environ 60 % de taxes sur les carburants. Cela confère un matelas qui, en plus de l’augmentation constante du prix à la pompe) devrait pouvoir absorber les fluctuations mondiales du prix du pétrole (sauf n ième guerre au Moyen Orient !)
Pour motiver les Français, on pourrait commencer par une baisse significative du prix à la pompe avant de commencer la progression constante.
En dix ans :
- il deviendrait plus facile de programmer un changement vers des véhicules plus propres.
- il serait plus aisé de planifier les remplacements de chaudière pour abandonner le fioul.
Parallèlement, l’Etat pourrait prévoir :
- un plan de développement décennal des transports dans les villes mais aussi dans les territoires,
- un plan d’aide à l’isolation thermique des logements.
Des possibilités d’emprunt sur 10 ans devrait faciliter tous ces besoins en financement.
Le drame, c’est que les politiques ne pensent qu’à court terme !
Ils ne pensent bien souvent qu’à leur réélection et donc leurs actions ne sont considérées qu’en fonction des prochaines élections !
Je propose pour le président de la République, un retour au septennat mais non renouvelable. Du coup, libérer du souci de sa réélection, le président pourrait vraiment réformer la France et surtout continuer à la réformer jusqu’au dernier moment.
J’entends votre remarque : « On se serait payer le calamiteux Hollande pendant 7 ans au lieu de 5 ans ! » Pour limiter ce problème, je propose des élections de « midterms » comme aux USA, au milieu du mandat pour relégitimer ou bloquer le président en exercice.
Voilà, c’était juste quelques idées d’un citoyen qui certes, n’a aucune connaissance sérieuse en écologie et donc aucune légitimité pour en parler, mais juste un peu de bon sens …
Qu’en pensez-vous ?
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