En cette fin de week-end, je vous propose trois vidéos qui ont retenu mon attention.
La première est une causerie du philosophe Michel Onfray qui nous donne toutes les clefs pour comprendre l’élection d’Emmanuel Macron.
La deuxième est une vidéo de la France de Campagnol qui rapporte les propos d’une psychologue d’entreprise qui analyse le conflit entre les Gilets jaunes et le chef de l’Etat.
La dernière est l’interview par LCI de Bernard Tapie que j’ai trouvé poignante et dans laquelle les propos de l’ancien homme d’affaire apparaissent pleins de bon sens politique et dépourvus de langue de bois.
Michel Onfray décrypte l’élection de Jupiter
Macron en pleine névrose, selon une psychologue
Bernard Tapie, l’indestructible ?
Je suis resté scotché dans mon fauteuil pendant une demi-heure en entendant Bernard tapie s’exprimer sur le plateau de LCI.
Sur le plan humain, l’interview était poignante quand on se rappelait que Bernard Tapie livre un combat contre un double cancer et quand on voyait cette formidable envie de vie qu’il irradie. On y apprend que l’ancien animateur de l’émission Ambitions, et également ancien chanteur (« J’aurais voulu être un artiste … ») travaille actuellement sur une comédie musicale dans laquelle il chanterait !
Ne manquez pas cet instant fugitif où son visage s’éclaire quand il fait référence à Johnny Hallyday dont il dit que la réalisation de son disque l’avait maintenu en vie.
J’espère que vous avez apprécié le recadrage de David Pujadas par Bernard Tapie après qu’il ait fait l’éloge des municipalités communistes d’antan où tout était gratuit pour les activités culturelles des enfants :
David Pujadas : Bernard Tapie fait l’apologie du communisme et des pays de l’Est !
Bernard Tapie : qu’est-ce qui vous fait rire ?
David Pujadas : de la part de Bernard Tapie, on attendait pas forcément ça !
Bernard Tapie : Vous savez la différence entre nous deux ? Et bien, le soir, je mangeais du café au lait ! Voyez ! Pas vous ? Et bien, c’est ce qui fait que mon père était communiste et que j’étais fier de mon père.
Cela m’a rappelé mon grand-père qui avait commencé à travailler dans un petit laminoir de Dordogne à l’âge, m’a t-on toujours soutenu, de 11 ans ! et qui votait communiste. Une fois à la retraite, il travaillait pour un châtelain voisin (ancien propriétaire du laminoir) comme jardinier. Un jour, j’avais été choqué en voyant mon grand-père retirer son béret pour parler au châtelain, plein de déférence. Finalement, j’étais peut-être plus à gauche que lui … Mais je vous ennuie avec mes petites histoires personnelles …
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