Le « fact checking est à la mode !
Une grande campagne médiatique est en cours pour lutter contre les fake news !
l’AFP est en pointe dans ce combat et va renforcer sa participation au programme mondial de vérification de faits (« fact-checking ») de Facebook. L’agence aurait une vingtaine de journalistes affectés à la vérification de faits. Elle ne précise pas combien sont chargés de contrôler les propres informations de l’AFP très souvent relevées pour être des informations erronées ou orientées politiquement.
l’AFP décroche souvent des prix dans les Bobards d’or décernés chaque année comme par exemple :
- le Bobard de bronze et le Bobard christianophobe en 2016, dans L’AFP sert la soupe à l’État islamique.
- le Bobard AFP en 2015 pour James Foley, l’otage fantôme de Bachar Al-Assad
Il y a quelques jours, j’ai entendu David Pujadas qualifier de fake news les critiques contre le pacte de Marrakech. Pourtant, les inquiétudes concernant ce pacte sont légitimes alors que bien des journalistes semblent se satisfaire de la mention « juridiquement non contraignant » qui figure dans le texte.
Les discussions lors de la mise en place du PACS avaient promis que jamais deux hommes ne pourraient se marier … et encore moins adopter des enfants … On sait ce qu’il en est advenu quelques années plus tard …
Il est sidérant de voir des journalistes ne pas s’offusquer du fait que la liberté d’expression des médias y soit bafouée :
Les Etats signataires s’engagent à “recadrer le discours sur les migrations” afin d’en montrer le “rôle positif”. Les médias sont incités à modifier leurs “reportages” et la “terminologie” sur les immigrés.
Les médias qui s’opposent à la submersion migratoire pourront se voir couper les fonds publics.
Hier soir, pendant le JT de TF1, Gilles Bouleau a longuement dénoncé les « fake news » répandues par le Rassemblement national et Debout la France, à propos du traité d’Aix-la-Chapelle, signé hier par Angela Merkel et Emmanuel Macron.
Il est vrai que ces deux partis avaient poussé le bouchon bien trop loin et méritaient d’être recadrés. Mais dans le même temps, TF1 aurait dû se pencher sur le contenu du dit-traité pour voir s’il présentait quelques dangers pour la souveraineté nationale. Mais c’était bien plus facile et plus politiquement correct de « se payer » l’extrême droite que de se comporter en vrai organe d’information !
D’autres ont été plus sérieux comme le spécialiste du droit constitutionnel Olivier Gohin qui a publié une tribune dans le FigaroVox intitulée :
« Le traité d’Aix-la-Chapelle affecte la souveraineté nationale »
L’un des premiers points inconstitutionnels que soulève le professeur est majeur, car il renvoie à tout le processus de “construction” européenne :
Selon le préambule de ce traité, est réitérée la volonté d’une Union européenne “souveraine”, alors que cette organisation internationale n’est pas un Etat, seul appelé à la souveraineté, et que sur le territoire français, la souveraineté n’est pas autrement que “nationale”, exercée par le peuple français auquel elle appartient.
Il relève également le point suivant :
L’article 5 du traité prévoit que les deux Etats “établiront des échanges au sein de leurs représentations permanentes […], en particulier entre leurs équipes du Conseil de sécurité” des Nations unies. Est-ce à dire que la France pourrait être représentée par des politiques ou des diplomates allemands au sein du Conseil de sécurité dont, contrairement à l’Allemagne, elle est membre permanent avec droit de veto ? Ce serait là une atteinte à la souveraineté nationale.
en concluant :
Il importe qu’après sa signature, au plus tôt, et l’autorisation de sa ratification, au plus tard, le Conseil constitutionnel soit saisi, sur le fondement de l’article 54 de la Constitution de 1958, en vue de vérifier la constitutionnalité du traité d’Aix-la-Chapelle afin de dire les nombreux obstacles à l’autorisation de sa ratification en l’état.
Les journalistes vont-ils qualifier cette tribune de fake news ou plus probablement ne jamais en faire mention ?
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