En juin 2018, Marion Maréchal inaugurait à Lyon l’Institut de Sciences Sociales Economiques et Politiques (ISSEP).
La créatrice et directrice de cette grande école définissait ainsi ses objectifs :
« Nous voulons proposer une alternative dans le secteur de la formation des élites de demain. Bien sûr nous aborderons les courants importants et généraux dans les thèmes géopolitiques et économiques mais nous voulons leur faire découvrir d’autres pensées, d’autres auteurs pour leur permettre d’avoir une vision plus large. »
Il semblait bien légitime d’ouvrir l’enseignement de l’économie à d’autres horizons quand on connaissait l’emprise idéologique de la gauche sur l’enseignement universitaire.
La presse aurait pu (dû ?) se réjouir de plus de diversité mais il ne faut pas lui demander de faire passer l’intérêt général avant ses opinions partisanes !
Prenons l’exemple de Challenges qui publiait, cinq mois après la création de l’école, un article cynique dirigée contre elle.
Il suffit de lire le titre de l’article :
Pourquoi le « Sciences-Po d’extrême-droite » ne décolle pas
et les accroches de paragraphes :
- Cancre administratif
- Diplôme non reconnu
- « Pluralisme » de façade
- Futurs soutiens politiques
pour comprendre que Challenges a produit délibérément un article totalement à charge !
Le magazine se gausse du peu d’élèves déjà inscrits à l’école et pointe le fait que pour l’instant son diplôme n’est pas reconnu. Il préfère faire porter la responsabilité de ce manque sur l’incompétence de la directrice qualifiée de cancre administratif plutôt que de se demander si l’Education nationale et le rectorat ont bien mis toute la bonne volonté nécessaire à l’accueil d’une nouvelle école … La couleur politique de sa directrice ne constituerait-elle pas un obstacle majeur en l’occurence ?
La plupart des affirmations du magazine sont faites sur un ton ironique et cynique :
Nous ne vendons pas un tampon de l’Etat, mais bien une formation d’excellence qui permet d’être compétitif sur le marché du travail « , affirme sans rire Marion Maréchal.
On imagine facilement la jubilation de Laurent Fargues, le journaliste, auteur de cet article qui n’était motivé que par un seul objectif : taper l’extrême droite.
Au risque d’être accusé de défendre l’indéfendable et de soutenir l’insoutenable, je relaye ci-dessous (en pdf) le courrier envoyé en ce moment par Marion Maréchal pour demander un soutien financier pour son institut.
Cliquez sur l’image ci-dessous :
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