On le sait, souvent malheureusement, les dérives qui naissent aux Etats-Unis traversent inexorablement l’atlantique et arrivent chez nous quelques années après.
Rappelons nous des tentatives de Najat Vallaud-Belkacem pour introduire dans l’Education nationale cette funeste théorie du genre née dans les universités américaines.
Il y avait jusqu’à peu un décalage idéologique énorme entre l’éventail politique aux Etats-Unis et celui de la France. La gauche américaine représentée par le parti démocrate correspondait, en gros, avec le centre droit français.
Mais on assiste depuis quelques années à une gauchisation quasi hystérique du parti démocrate menée par des femmes, véritables égéries de ce mouvement. Voici un article de Valeurs actuelles qui décrit ce phénomène :
Antisémitisme, socialisme, islamisme :
ces élues démocrates américaines à la dérive
Elles sont les nouvelles figures politique de l’extrême gauche aux Etats-Unis, unies dans le “progressisme” radical, la détestation d’Israël et la défense du communautarisme. Portraits.
En plus de la représentante « socialiste » autoproclamée, Alexandria Ocasio-Cortez, à laquelle nous consacrons un article dans notre numéro de ce jeudi 7 mars, les élections de mi-mandat de novembre dernier ont porté sur la scène politique américaine de nouveaux parlementaires démocrates radicaux, symboles de la dérive extrémiste du parti, au point même d’essuyer de vives critiques et condamnations de la part de leurs collègues de gauche. Petite galerie de portraits.
Alexandria Ocasio-Cortez, la « socialiste » écolo
« Les gens ont peur d’elle », a confié un cadre démocrate à son sujet. La représentante de New York d’origine portoricaine, qui se dit « radicale », défend les traditionnelles idées de l’extrême gauche américaine (nationalisation du système de santé, contrôle des armes à feu, droits des minorités, légalisation des clandestins, impôts spoliateurs) et refuse de dénoncer le dictateur marxiste vénézuélien Maduro, a proposé au Congrès un « Green New Deal », projet écologique farci de mesures délirantes (un document interne a souligné l’importance de… « se débarrasser des vaches péteuses ») et au coût astronomique de 93 000 milliards de dollars !
Membre de l’organisation des Socialistes démocrates d’Amérique, qui appelle au boycott d’Israël, elle s’est dite également « honorée » d’avoir conversé avec le leader britannique, travailliste et antisémite, Jeremy Corbyn. A la suite de sa victoire à la primaire,
« AOC » avait déjà été photographiée avec un de ses militants et ancien candidat au conseil municipal de la ville, qui avait fait campagne contre les « propriétaires juifs avides ».
Celle qui a refusé de soutenir la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien a enfin loué l’activiste voilée antisémite Linda Sarsour, qui a appelé les musulmans au « djihad » contre Trump.
Ilhan Omar, l’islamogauchiste antisémite
Dès le premier jour de sa prise de fonction, la représentante du Minnesota posait aussi avec Linda Sarsour, qui compte plusieurs membres de sa famille emprisonnés pour liens avec les terroristes du Hamas, considère que « rien n’est plus affreux que le sionisme » et a accusé la CIA d’avoir tenté de commettre un attentat sous faux drapeau d’Al Qaida. Rien d’étonnant, donc, à ce que le district de cette élue d’origine somalienne, qui y a succédé à Keith Ellison, thuriféraire du leader noir raciste et antisémite de la Nation de l’islam Louis Farrakhan, soit considéré comme la capitale du recrutement terroriste du pays, selon les statistiques du FBI.
Ilhan Omar a d’ailleurs elle-même admis avoir été l’amie d’hommes partis rallier les shebab, groupe djihadiste somalien lié à Al Qaida. Avant d’entrer au Congrès, elle avait aussi professé sa haine antisémite. « Israël a hypnotisé le monde, puisse Allah réveiller le peuple et l’aider à voir ses mauvaises actions », écrivait-elle sur Twitter, en 2012. En réponse aux critiques, la « féministe intersectionnelle » mais voilée, opposée à l’existence d’un Etat juif et apologiste du mouvement BDS avait dit vouloir « attirer l’attention sur le régime d’apartheid israélien ». Des positions radicales qui ont poussé ses collègues démocrates à la condamner en public.
Rashida Tlaib, la militante pro-palestinienne
Elle est la première femme d’origine palestinienne à siéger au Capitole. Ralliée par J Street, Michael Moore et… Linda Sarsour, la représentante du Michigan a fêté sa victoire en se drapant dans le drapeau palestinien et promis de « riposter contre toutes les structures racistes et oppressives qui doivent être démantelées ». Elle a depuis accusé ses collègues anti-BDS de « double allégeance » aux États-Unis et à Israël. Ces dernières années, Rashida Tlaib a aussi tissé des liens avec des organisations islamistes et anti-israéliennes. En 2009, elle recevait même un prix du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), lié au Hamas.
Membre des Socialistes démocrates d’Amérique, elle a encore été photographiée avec un activiste palestinien, qui admire le groupe Hezbollah, refuse à Israël le droit d’exister et a même exhorté les « terroristes sionistes » juifs israéliens à retourner… en Pologne, où trois millions de juifs furent exterminés durant l’Holocauste. En 2016, Rashida Tlaib défendait aussi les immigrés illégaux dans une tribune publiée dans le journal de Farrakhan, pour qui Hitler est « un très grand homme », les juifs des « sangsues », et les Blancs des « diables aux yeux bleus » qui « méritent de mourir ». Plus récemment, elle appelait carrément à « destituer l’enculé » Donald Trump.
Amaury Brelet pour Valeurs actuelles.
Ces trois pasionarias ne crient-elles pas ce que pense tout bas, en France, la France Insoumise ?
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