La gauche, par idéologie, et parfois la droite, par lâcheté, portent une énorme responsabilité dans l’affaiblissement de notre pays et ceci, dans beaucoup de domaines.
Dans celui de l’Education, c’est particulièrement vrai !
Depuis 30 ans le pédagogisme, en permanence soutenu par la gauche a fait de terribles ravages. Après mai 68, la destruction de l’autorité des professeurs, et des théories telles que « mettre l’élève au centre des savoirs » ont été dévastatrices pour le niveau des élèves.
On ne compte plus les classements « PISA » qui mesurent la descente aux enfers de l’Education nationale française.
En mathématique, notamment, il y a quelques dizaines d’années, les Français étaient tenus pour excellents. C’en est bien fini !
J’en veux pour preuve ces données publiées par l’Education nationale concernant l’évolution du niveau en calcul des élèves de CM2 entre les années 1987 et 2017 :
On note que la performance en calcul des petits Français est passée de 250 à 175 soit une baisse de … 30 % !
Le constat a été fait depuis longtemps par les hommes politiques mais qui sont restés impuissants contre le forteresse que constitue l’Education nationale noyautée depuis toujours par la gauche.
C’est Jean-Pierre Chevènement qui avait déclaré après son passage à l’Education nationale :
Quand j’étais ministre de l’Éducation nationale, j’ai tout de suite vu que la moitié des inspecteurs généraux étaient à pendre, et l’autre à fusiller.
Jean-Michel Blanquer semble avoir pris la mesure du problème en écartant les fumeuses théories des pédagogistes soixante-huitards et en faisant une large part aux sciences cognitives.
Voici d’ailleurs les principaux responsables de ce drame national :
Pour en savoir plus sur les pédagogistes, on peut lire cet article de Jean-Baptiste Noé, historien et écrivain, intitulé : Quelques aspects du pédagogisme, dont voici quelques extraits :
Le pédagogisme irrigue les programmes officiels. De nombreux enseignants, passés par les IUFM, appliquent ses méthodes, sans se rendre compte des ravages qu’il produit. Ses dégâts varient selon les disciplines. Les lettres sont fortement touchées, notamment depuis 2001, mais cela va mieux depuis un an ou deux. L’histoire est à son tour concerné, notamment depuis les nouveaux programmes de 2011. Les sciences, mathématiques et physiques, sont elles aussi fortement concernées.
Le pédagogisme est à l’origine de l’échec scolaire et de la perte de transmission des savoirs.
Dans les années 1980 sont développées les sciences de l’éducation puis, dans les années 1990, les IUFM, chantres du pédagogisme. Sciences de l’éducation et IUFM furent les sentinelles et les propagateurs du pédagogisme en France, mais ce processus est général à tout l’Occident. Il est fils de la pensée consumériste.
Le pédagogisme développe une pensée à partir de slogans. L’élève doit participer et ne pas être passif. L’élève doit être mis au cœur du système. Ce sont autant de formules ambigües : il peut y avoir une part de bon dans ces propos, sauf que le sens qui y fut donné fut mauvais. L’élève doit ainsi construire son savoir par lui-même, il doit découvrir les choses, mais sur quelles bases ? Les élèves ont besoin d’être guidés et d’avoir des maîtres.
De même, il est demandé que les cours soient festifs et joyeux, qu’ils soient ludiques. Le problème vient alors de ce que cela comporte en creux : un effacement et une destruction de l’effort. Le savoir est dévalorisé. Le pédagogisme veut des passerelles, de l’interdisciplinarité, ce qui peut être une bonne chose, sauf que les moyens passent avant les contenus, le message devient prédominant sur la réflexion. Maîtriser la technique devient le seul objet de l’école, au détriment de la maîtrise du savoir.
Lire la suite ici.
Suivre @ChrisBalboa78