Aurélie Filippetti, Najat Vallaud-Belkacem-Belkacem, Christiane Taubira, Laurence Rossignol, Marisol Touraine, Martine Aubry, Marie-Noëlle Lienemann, etc … Le sectarisme est bien représentée par la gent féminine dans les rangs de l’ex-parti socialiste !
La première citée, Aurélie Filippetti, porte sur son visage cet aveuglement qui résulte de ce prisme idéologique au travers duquel elle observe le monde extérieur.
Ayant déclaré qu’elle ne voyait pas du tout ce que pouvait être un « Français de souche », l’un d’entre eux, Jean-André Bossy a jugé bon de le lui expliquer, dans un billet paru sur Boulevard Voltaire :
Aurélie Filippetti, ancien ministre de la Culture, ne sachant pas, a déclaré :
« La première chose à faire, c’est de ne pas aller sur le terrain du Front national. On ne doit jamais laisser notre vision être contaminée par la vision de l’extrême droite. Si on ne trouve pas de mots, c’est peut-être qu’il n’y a pas de réalité.
C’est quoi, un Français de souche ? Moi, je ne sais pas. »
Sortez vos cahiers.
Un exemple parmi des millions d’autres.
Jan Bossy est né vers 1658, sous Louis XIV. Son arrière-petit-fils, prénommé Jean, né en 1757 dans le même village au sud de Nantes, n’a pas connu Joseph, matelot des douanes royales, originaire des côtes du Morbihan. Tous deux ont pourtant vécu la Révolution française, marquant la naissance de la République française et des valeurs républicaines si chères à nos dirigeants politiques.
Un neveu de Jean sera guillotiné. Une cousine et ses trois fils de 7 mois, 23 mois et 5 ans seront assassinés lors du massacre des Lucs-sur-Boulogne, le 28 février 1794. Le ministre républicain Barrère avait alors proposé « un plan de destruction totale » et Turreau, organisateur des colonnes infernales, s’exclamait : « La Vendée doit être un cimetière national, il faut prioritairement éliminer les femmes, sillons reproducteurs. » Camps d’extermination comme à Noirmoutier, noyades d’enfants à Bourgneuf et à Nantes, supplice que Carrier nommait « baptême républicain », sexes d’hommes tranchés et explosion de cartouches dans l’appareil génital des femmes, utilisation de pressoir pour écraser des femmes enceintes, la famille de Jean et les cousins de la branche Couffin du Valès connaîtront, et subiront, des crimes à faire pâlir des Waffen-SS ou des frères Kouachi.
La République, le Consulat et le Premier Empire causèrent près de 2 millions de morts, puis Pierre, un petit-fils de Jean, deviendra maire d’un paisible village au nord de la Loire en 1860. Sa tante, dont le portrait est toujours exposé au musée Dobrée à Nantes, a refusé 200.000 francs promis pour la dénonciation de la duchesse de Berry, bru de Charles X, mère du comte de Chambord, alors en cavale et réfugiée sous le même toit. Quant à la belle-sœur de Pierre, elle sera la grand-mère d’Aristide Briand.
Sans rancune pour le massacre de ses ancêtres, un des petits-fils du maire, sergent sous le drapeau français en 1914-18, obtiendra la croix de guerre et la médaille militaire, mais perdra son frère, tombé au front.
Le sergent décoré aura un fils, appelé en 1939, et un petit-fils qui épousera une arrière-arrière…-arrière-petite-fille de Joseph, le matelot du Morbihan. De cette union est né un humble contributeur de Boulevard Voltaire, dégagé des obligations militaires, salarié ayant toujours déclaré ses revenus, payé ses impôts et réglé ses factures.
« C’est quoi, un Français de souche ? Moi, je ne sais pas. » Ce bref résumé généalogique a pour but d’enrichir la culture du ministre, car moi, je pense le savoir, et même le ressentir lorsque je traverse Verdun ou Nantes, ou encore le subir lorsque je reçois mon avis d’imposition pendant que des clandestins hors la loi revendiquent des droits.
Catholique et français de père en fils depuis au moins 1658, je conclurai en citant Maître Folace dans Les Tontons flingueurs :
« Et c’est pour ça que je me permets d’intimer l’ordre à certains salisseurs
de mémoire qu’ils feraient mieux de fermer leur claque-merde ! »
Jean-André Bossy sur Boulevard Voltaire.
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