Percutant, exhaustif, grandiose,
apocalyptique diront certains !
Tel a été le discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite tenue le samedi 21 septembre 2019.
Il est probable que ce discours fera date et qu’il fera référence pour de nombreuses années.
Ce discours constitue une charge très violente contre le progressisme. Il en a disséqué toutes les composantes et tous les dangers.
Un déluge de réactions négatives a « salué » la pugnacité du polémiste. Plus de 400 saisines ont afflué au CSA. L’association des journalistes de LCI (qui avait diffusé l’intégralité du discours) a élevé une vive protestation. Suivie de celle des journalistes du Figaro !!! Un journal qu’on croyait de droite ! Naïfs que nous sommes !
Toujours vif à s’en prendre à la droite, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « injures publiques, provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence ».
Je n’ai rien entendu de tel dans ce discours juste un froid constat de la réalité française !
Un blog titré A droite, fièrement ! se devait d’immortaliser ce discours dans ses colonnes.
Voici donc le script du discours, laborieusement reconstitué par votre serviteur :
Je ne m’y attendais pas … On m’avait prévenu mais … Je n »y croyais pas ! Tous ces gens qui viennent quand on leur parle de convention des droites, d’union des droites, decrassemblemebr de toutes les droites, de rassemblement populaire et même … qui sait ? Populiste ! D’alliance entre le Rassemblement national et les Républicains et même de rassemblement populiste avec des dissidents de la France insoumise, je ne croyais pas que ce serait possible !
Non, mais vous vous croyez où, franchement ? Aux Etats-Unis ? En Hongrie ? En Pologne, en Italie, en Autriche ? Vous croyez vraiment que vous allez échappés au second tour Marine – Macron et à la réélection de Macron ? Vous n’êtes pas sérieux, pas raisonnables … Vous n’y croyez pas, quand même …
Je sais que Joseph Demestre disait que le peuple français était le plus facile à tromper, le plus difficile à détromper, le plus puissant à tromper les autres, mais enfin quand même … C’est réglé, c’est plié, vous êtes venus pour rien ! Circulez, y’a rien à voir !
Vous savez qu’on est en France et qu’en France, on a la droite la plus bête du monde … Vous savez quand même que c’est breveté ! Dans le monde entier, on est le pays des droits de l’homme et la droite la plus bête du monde … Ça va ensemble !
Non, vraiment, vous n’êtes pas raisonnable ! Et puis, j’ai bien lu le thème de la convention : l’alternative au progressisme […]
Depuis deux siècles, vous vous rendez compte :
- Comment refuser le progrès qui nous tend les bras ?
- Comment ne pas louer cette magnifique révolution industrielle qui a permis la boucherie de Verdun ?
- Comment ne pas louer cette science qui nous a donné la bombe atomique ?
- […]
Le patriarcat est mort et les femmes sont libérées de millénaires d’oppression ! Les esclaves ont été sortis de leurs fers. Caroline de Haas et Rokhaya Diallo sont reines du monde ! C’est quand même autre chose que Bonaparte et Victor Hugo !
La mondialisation heureuse a fait sortir des centaines de millions de Chinois et d’Africains de la misère. Et tant pis si elle a fait plongé des dizaines de millions d’occidentaux dans la pauvreté et le chômage ! Chacun son tour ! Après tout, les ouvriers blancs ont bien profité de la colonisation et de l’échange inégal ! Il n’est que justice qu’ils payent !
Les beautés du progrès le plus récent me laissent chaque jour plus ébahi !
- Comment ne pas être séduit par ce vent de liberté qui règne sur la France et sur l’Occident ?
- Comment ne pas approuver toutes ces lois qui sanctionnent la pensée et la parole ? Car on est bien plus libre en pensant bien ! Et en taisant des pensées mauvaises !
- Comment ne pas être heureux de voir ces hommes au système pileux abondant qui peuvent enfin avouer leur vraie nature de femme ? De ces femmes qui n’ont plus besoin du contact dégoûtant des hommes pour faire des bébés ! De ces mères qui n’ont plus besoin d’accoucher pour être mères ! Comme dit la magnifique Agnès Buzyn : « Une femme peut être un père ! »
- Comment ne pas être emporté par le niveau brillant des copies de ces innombrables bacheliers qui s’amoncellent chaque année ?
- Comment repousser le charme entêtant du langage inclusif avec tous ces petits points qui ressemblent aux petits trains de notre enfance ?
- Comment ne pas goûter l’inventivité verbale de nos maitres : féminicide, préjugé genré, lutte intersectionnelle, femme racisme, ce sabir magnifique que seuls des ringards refusent d’adopter ?
- Comment ne pas être ébloui par l’élégance des tenues de notre ministre préférée Sibeth Ndiaye, sommet de la distinction française ?
- Comment ne pas se pâmer devant un art contemporain dont la beauté renvoie aux poubelles de l’Histoire nos grands peintres du passé ?
- Comment ne pas s’extasier devant la plume si élégante d’une Christine Angot, qui fait passer Voltaire et Stendhal pour d’obscurs tâcherons ?
Oui, sans oublier le génie de nos architectes d’aujourd’hui; à côté de qui Gabriel et Lebrun sont des besogneux académiques !
Non, vraiment, vous n’êtes pas raisonnables ! Parce que je me suis déplacé et que vous êtes nombreux, je peux quand même essayer de vous aider. Pour trouver une alternative au progressisme, il faudrait d’abord le définir. Enfin c’est ainsi qu’on nous apprenait jadis à travailler …
Je vous propose une définition :
Progressisme : la religion du progrès, un millénarisme qui fait de l’individu, un dieu et de ses volontés jusqu’au caprice, un droit sacré et divin. Le progressisme est un matérialisme divinisé qui croit que les hommes sont des êtres indifférenciés, interchangeables, sans sexe ni racines. Des êtres entièrement construits comme des lego et qui peuvent donc être déca,struits par des démiurges.
Le progressisme est un messianisme, un messianisme sécularisé, comme le furent le jacobinisme, le communisme, le fascisme, le nazisme. Le néolibéralisme aussi ou le droit-de-l’hommisme.
Le progressisme est une révolution ! D’ailleurs, souvenez-vous, le livre de campagne de notre cher président s’appelait Révolution ! Une révolution ne supporte aucun obstacle, aucun retard, aucun état d’âme ! Robespierre nous a appris qu’il fallait tuer les méchants. Lénine et Staline ont rajouté qu’il fallait tuer aussi les gentils !
La société progressiste au nom de la liberté est une société liberticide. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! Le cri de Saint Just est toujours à son programme ! depuis les Lumières, depuis la révolution française, depuis la révolution de 1917, jusqu’à même le III ème République, avec ses radicaux franc-macs, jusqu’à aujourd’hui, c’est toujours le même progressisme ! la liberté, c’est pour eux, pas pour les autres ! la liberté, eux-seuls peuvent l’apprécier et en user. La liberté, eux-seuls en sont dignes !
Nous nous croyions sortis de cet engrenage funeste alors que nous y sommes entrés ! C’est que notre dictature a pris des couleurs inusités et que nos maîtres ont eu l’habileté de conserver les formes de la démocratie pour mieux les vider de l’intérieur. Pour servir ce pouvoir tyrannique, et nous imposer cette idéologie diversitaire, comme l’appelle joliment mon ami Bock-Côté, on a mis en place un appareil de propagande qui réunit la télévision, la radio, le cinéma, la publicité, sans oublier les chiens de garde d’internet ! Son efficacité fait passer Goebbels pour un modeste artisan et Joseph Staline pour un débutant timoré !
Le progressisme, c’est l’omniprésence de la parole soi-disant libre, servi par une technologie d’une puissance de diffusion jamais vue dans l’Histoire, mais en même temps comme ils aiment dire, un appareil répressif de plus en plus sophistiqué, pour la canaliser et la censurer !
D’un côté, les libéraux et le Marché ont passé notre pays au grand vent du libre-échange mondialisé, abattant frontières et petit commerce, transformant les anciens citoyens en consommateurs individualistes et quasi-hystériques, soumis aux injonctions des publicitaires et des grandes entreprises.
De l’autre, l’extrême gauche a troqué son marxisme, son bréviaire de la lutte des classes, pour la sainte cause des minorités, qu’elles soient sexuelles ou ethniques et ont remplacé la rue et les barricades, par les prétoires ! Les juges, conditionnés par la propagande de gauche, dès l’école de la magistrature sont devenus les relais et bien souvent les complices des associations diverses à qui elles servent de bras armé pour racketter les dissidents et terroriser la majorité autrefois silencieuse et aujourd’hui tétanisée !
Tous ceux qui se sentaient à l’étroit dans l’ancienne société régie par le catholicisme et le Code civil, tous ceux à qui on avait fait miroiter une libération, qui y avaient légitimement cru, les femmes, les jeunes, les homosexuels, les basanés, les Juifs, les Protestants, les athées, tous ceux qui se sentaient en minorités mal vues, au sein de la majorité des mâles blancs catholiques, et qui ont joyeusement déboulonné la statue, au rythme saccadé des déhanchements de Mike Jagger, tous ceux-là, ont été les idiots utiles d’une guerre d’extermination de l’homme blanc hétérosexuel !
Non pas un mouvement de libération des femmes, non pas un combat pour l’égalité entre hommes et femmes, non pas même un abaissement de tous les mâles au nom d’une revanche universelle contre le patriarcat, rien de tout cela !
Le seul ennemi à abattre, c’était l’homme blanc hétérosexuel catholique !
- Le seul à qui l’on fait porter le poids du péché mortel de la colonisation, de l’esclavage, de la pédophilie, du capitalisme, du saccage de la planète.
- Le seul à qui l’on interdit les comportements les plus naturels de la virilité depuis la nuit des temps, au nom de la nécessaire lutte contre les préjugés du genre, le seul à qui on arrache son rôle de père, le seul qu’on transforme, au mieux, en seconde mère ou, au pire, en gamètes !
- Le seul qu’on accuse de violences conjugales,
- Le seul qu’on balance comme un porc !
On voue aux gémonies bernard Pivot parce qu’il évoque sa jeunesse éprise de jolies suédoises et on pardonne tout aux rappeurs qui insultent et appellent au viol, voire au meurtre des femmes blanches !
Je vous invite à lire la prose des Indigénistes, des féministes racisés, des luttes intersectionnelles, qui gangrènent nos fans après avoir pourri les plus grandes universités américaines.
Que disent-elles ?
- Qu’elles sont d’abord noires, ou arabes, ou musulmanes,
- qu’elles appartiennent à leur race – Oui, oui, elles, elles ont le droit d’employer le mot ! – à leur religion : l’islam, à leur pays, en tout cas celui de leurs parents,
- qu’elles n’ont que faire d’une solidarité avec des femmes qui sont pour elles, d’abord des Françaises, des bourgeoises et surtout des Blanches !
- que leurs hommes sont ce qu’ils sont, avec leurs défauts, leurs énormes préjugés de genre et même leur violence ! Mais qu’ils sont ainsi, non parce qu’ils sont des hommes, mais parce qu’ils ont été dominés et asservis par l’homme blanc !
- que leur seul ennemi est l’homme blanc et qu’elles ont besoin de leurs hommes pour l’abattre !
Celles-là ont compris l’évolution du rapport de force. L’homme blanc hétérosexuel catholique n’est pas attaqué parce qu’il est trop fort mais parce qu’il est trop faible ! Non parce qu’il est assez tolérant mais parce qu’il l’est trop ! C’est le faible et humaniste Louis XVI qu’on guillotine, pas l’inflexible et puissant Louis XIV !
Il faut donc sonner l’hallali ! Achever la bête blessée ! Cioran nous avait prévenu : « Tant qu’une nation a conscience de sa supériorité, elle est farouche et respectée. Dès qu’elle ne l’a plus, elle s’humanise et ne compte plus ! »
Tant que les féministes blanches continuent de les rejoindre dans ce seul combat contre l’homme blanc hétérosexuel, elles sont les bienvenues. De même, pour les mouvements homosexuels LGBTQ et autres X, Y, Z … Dès que tous ceux-là ne veulent plus se cantonner à cette lutte à mort entre les races et les religions, ils redeviennent, tels le carrosse de Cendrillon redevenant citrouille, que des sales blanches bourgeoises !
Formidable, exceptionnelle réussite ! Nos progressistes, si brillants, si arrogants, si féru d’avenir et se souciant du passé comme de leur dernier iPhone, qui croyaient avoir dépassé le stade archaïque de la guerre des nations et de la guerre des classes, nous ont ramenés à la guerre des races et à la guerre des religions !
Ils ont ramené l’avenir à Charles Martel et au siège de Vienne de 1683. Ils ont ramené l’avenir à la guerre du feu ! Nous sommes ainsi pris entre l’enclume et le marteau, de deux universalismes qui écrasent nos nations, nos peuples, nos territoires, nos traditions, nos modes de vie, nos cultures.
- D’un côté, l’universalisme marchand qui, au nom des droits de l’homme, asservit nos cerveaux pour les transformer en zombies déracinés,
- de autre, l’universalisme islamique qui tire profit très habilement de notre religion des droits de l’homme pour protéger son opération d’occupation et de colonisation de portions du territoire français, qu’ils transforment peu à peu, grâce au poids du nombre et de la loi religieuse, en enclaves étrangères.
En ce que l’écrivain algérien Boualem Sansal, qui a vu les islamistes en Algérie, opérer ainsi dans les années 80, appelle des républiques islamiques en herbe.
L’universalisme droit-de-l-hommiste nous empêche de nous défendre au nom d’un individualisme borné, qui ne voit pas que ce ne sont pas des individus qui sont en cause, mais des grandes masses.
Que ce sont des civilisations qui s’affrontent sur notre sol, dans un combat millénaire et non pas des individus qui se côtoient dans le court laps de leur vie sur terre.
Ces soi-disant libéraux ont oublié la leçon de l’un de leurs maitres, le réputé Benjamin Constant, qui disait : « Tout est moral chez les individus, tout est physique dans les masses ! Un individu est libre parce qu’il n’a en face de lui que des individus de même force. Dès qu’il entre dans une masse, il n’est plus libre ! »
Ces deux universalismes sont à la fois rivaux et complices. Le marché s’adapte à tout, tant qu’il peut faire du profit. Il a placé ses hommes à la tête de l’Etat pour utiliser son monopole de la contrainte légitime, comme bras armé. Ainsi, l’Etat français, qui fut le génie bienveillant des populations françaises, qui le protégea des féodaux et des prédateurs étranger, qui fit, de ce peuple rassemblé sur le territoire, entre la Méditerranée et l’atlantique, la grande nation, crainte dans toute l’Europe et le monde entier, est devenu, par un retournement incroyable, l’arme de destruction de la Nation et de l’asservissement de son peuple, du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation.
Ces deux universalismes, ces deux mondialismes sont deux totalitarismes. Puisque nos grandes consciences progressistes, puisque nos médias, jusqu’à notre président de la République, lui-même, aiment tant les années 30, on va leur en donner ! On va faire une comparaison avec cette époque.
Nous vivons sous le règne d’un nouveau pacte germano-soviétique. Nos deux totalitarismes s’allient pour nous détruire, avant de s’entredéchirer ensuite. C’est leur objectif commun, leur graal.
Au libéralisme droit-de-l-hommiste, les métropoles, à l’islam, les banlieues.
Les uns servent pour l’instant de domestiques aux autres, livreurs de pizzas, taxis, nounous, cuisines de restaurants et drogue.
Les autres protègent leurs domestiques de leurs pouvoirs médiatique et judiciaire, contre la détestation sourde de ce peuple de ce peuple français qu’ils vomissent, les uns et les autres? Les uns parce qu’ils sont Français, et pas Américains, les autres parce qu’ils sont de culture catholique et pas musulmans.
De nombreux bons esprits ont comparé, ces dernières années, l’Union européenne à la défunte Union soviétique et l’arme monétaire de la BCE aux chars du pacte de Varsovie, lancés au service de la doctrine Brejnev de la souveraineté limitée.
On voit actuellement en Italie, en Angleterre, comment les parlements et les juges combattent avec une rare efficacité la volonté des peuples. le droit et les procédures, soi-disant, constitutionnels, contre la liberté des peuples. On est revenu en plein dans les régimes qui se prétendaient aussi démocratie populaire.
Quant à l’islam, nous avons l’embarras du choix. Dans les années 30, les auteurs les plus lucides qui dénonçaient le danger allemand comparaient le nazisme à l’islam. Ils disaient islam et personne ne leur reprochait de stigmatiser l’islam. A la limite, beaucoup trouvaient qu’ils exagéraient un petit peu. « Bien sûr », disaient-ils, « le nazisme est parfois un peu raide et intolérant mais de là à le comparer à l’islam … »
Quelques années plus tard, après guerre, un autre totalitarisme, le communisme, menaçait, et la même comparaison revint au goût du jour. Maxime Robinson, un des plus grands spécialistes de l’islam, disait : « C’est un communisme avec Dieu ! » Toujours cette même comparaison, cette même obsession, diront certains.
Alors je sais, on va m’accuser d’islamophobie, j’ai l’habitude ! On sait tous que ce concept flou d’islamophobie a été inventé pour rendre impossible la critique de l’islam. Pour rétablir la notion de blasphème, au profit de la seule religion musulmane ! Une notion de blasphème, abolie, je le rappelle, en 1789. Mais, les progressistes, qui sacralisent la révolution, n’en sont pas à une contradiction près, et sont prêt à bavarder l’un de ses acquis pour protéger leur cher islam !
Ce que les progressistes ne parviennent pas à comprendre, c’est que l’avenir n’est pas régi par des courbes économiques mais par des courbes démographiques. Celles-ci sont implacables ! L’Afrique, qui était une terre vide, de 100 millions d’habitants en 1900 sera une terre pleine à ras bord de 2 milliards et plus en 2050. L’Europe, qui était alors une terre pleine de 400millions d’habitants, 4 fois plus, n’est montée qu’à 500 millions.
Un pour quatre ! Le rapport s’est exactement inversé ! A l’époque, le dynamisme démographique de notre continent a permis aux Blancs de coloniser le monde. Ils ont exterminé les Indiens, les aborigènes, asservi les Africains. Aujourd’hui, nous vivons une inversion démographique qui entraine l’inversion des courants migratoires, qui inverse une inversion de la colonisation. Je vous laisse deviner qui seront leurs Indiens et leurs esclaves … C’est vous !
A chaque vague démographique, correspond son drapeau idéologique.
- La France du XVIII ème siècle – on l’appelle alors la Chine de l’Europe – conquièrent le continent avec les droit de l’homme.
- L’Angleterre du XIX ème siècle, Victorien et ses 9 enfants par famille, légitime son impérialisme par la supériorité raciale du WASP (Protestant anglo-saxon blanc).
- Les Allemands de la fin du XIX ème siècle inventent le pangermanisme déjà racialiste puis le nazisme pour légitimer l’avancée vitale vers l’est.
- Cette fois-ci, le vitalisme démographique africain a un drapeau tout trouvé : l’iislam ! L’islam qui avait déjà été le drapeau de l’Orient contre la Grèce de l’Antiquité et le christianisme, reprend du service.
Ah, il n’a pas changé depuis le Moyen-Âge. Il est prêt à l’emploi ! Pour nous vaincre avec nos droits de l’homme et nous dominer avec sa Charia comme disait le prédicateur Al Qaradawi.
« Nous sommes arrivés, aujourd’hui, au temps des conséquences et de l’irréparable » disait Dormi La Rochelle dans les années 30. En France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés, je ne dis pas créés, mais aggravés par l’immigration. Ecole, logement, chômage, déficits sociaux, dette publique, ordre public, prisons, qualification professionnelle, urgence aux hôpitaux … Drogue !
Et tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam. C’est la double peine ! Tous les économistes nous expliquent doctement que l’économie est d’abord une affaire de confiance or le grand sociologue américain Robert Putnam a démontré que la confiance entre les gens diminuait au fur et à mesure que la société était moins homogène, ethniquement et culturellement. Mais on continue à nous seriner que l’immigration est une richesse. Cherchez l’erreur !
La question qui se pose à nous est donc la suivante : les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? Si oui, ils méritent leur colonisation. Sinon, ils devront se battre pour leur libération. Mais comment se battre ? Où se battre ? Sur quoi se battre ? Se battre comme certains l’ont fait ces dernières années, courageusement, avec les vieux mots de la République : la laïcité, l’intégration, l’ordre républicain ? Malheureusement, ces mots n’ont plus de sens ! Immigration, intégration, délinquance, incivilités, vivre ensemble et même assimilation, République, valeurs républicaines, état de droit …
Tout cela ne veut plus rien dire ! Tout a été retourné, dévoyé, vidé de sons sens !
Les vieux socialistes comme Jaurès ou Blum n’apperaient plus République ce que nous appelons aujourd’hui, République. Tous ceux qui s’accrochent encore à ce vieux langage républicain, sont aussi désuets que le fut Charles X lorsqu’il voulut, à l’aube de son règne, rétablir le sacre d’antan, à la manière de ses ancêtres rois absolus. Il fut ridicule parce que, entre temps, la révolution et l’Empire avaient tout balayé !
Les débats idéologiques contemporains sont comme les chansons d’aujourd’hui, des reprises des tubes des années 80 ! laïcité ou liberté ? Intégration ou assimilation ? Droit d’asile, ouverture ou fermeture ? Ils ne correspondent plus à notre époque. Ces questions, ces débats sont dépassés, désuets, obsolètes. Des questions mortes qui errent encore comme les âmes Mortes de Gogol.
L’immigration, c’était naguère venir dans un pays étranger pour donner à ses enfants un destin français. Aujourd’hui, les immigrés viennent en France pour continuer à vivre comme au pays. Ils gardent leur Histoire, leurs héros, leurs moeurs, leurs prénoms, leurs femmes qu’ils font venir le là-bas, leurs lois qu’ils imposent de gré ou de force aux Français de souche qui doivent se soumettre ou se démettre. C’est à dire vivre sous la domination des moeurs islamiques et du halal … Ou fuir !
Ainsi se comportent-ils en terre conquise, comme se sont comportés les pieds-noirs en Algérie ou les Anglais en Inde. Ils se comportent en colonisateurs. Les caïds et leurs bandes s’allient à l’imam pour faire régner l’ordre dans la rue et dans les consciences selon la vieille alliance du sabre et du goupillon. En l’occurence, la kalash et la djellaba …
Il y a une continuité entre les viols, vols, trafics, jusqu’aux attentats de 2015 en passant par les innombrables attaques au couteau dans les rues de France. Ce sont les mêmes qui les commettent, qui passent sans difficultés de l’un à l’autre, pour punir les koufars, les infidèles.
C’est le djihad partout. Le djihad pour tous et par tous.
Tous les ministres de l’intérieur, depuis trente ans, jouent les matamores pour combattre les trafics de drogue dans les banlieues et prétendre restaurer l’ordre républicain. Ils ne comprennent pas que pour restaurer l’ordre républicain dans les quartiers, il faut d’abord ramener la France dans ces enclaves étrangères.
Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellabas sont une propagande par les faits, une islamisation de la rue, les uniformes d’une armée d’occupation, rappellent aux vaincus leur soumission.
Au triptyque d’antan, immigration, intégration, assimilation, s’est substitué invasion, colonisation, occupation. J’aime la formule de Renaud Camus : « Entre vivre ensemble, il faut choisir ! »
La question est donc aujourd’hui celle du peuple
Le peuple pour refaire une nation, le peuple français contre les universalismes, qu’ils soient marchand ou islamique. le peuple français à la fois contre les cosmopolites citoyens du monde, qui se sentent plus proches des habitants de New York ou de Londres que de leurs compatriotes de Montelimar ou de Béziers, et le peuple français contre l’universalisme islamique qui transforme Bobigny, Roubaix, Marseille en autant de républiques islamiques et qui brandir les drapeaux algériens ou palestiniens lorsque son équipe de football gagne.
L’équipe de leur coeur, pas l’équipe de leur carte d’identité ou de leur carte vitale !
Nous devons tout remettre sur pied. Nous devons nous affranchir de la religion des droites de l’homme puisqu’elle a oublié qu’elle s’adressait aussi aux citoyens. Lamartine écrivait, dans l’histoire des Girondins : « Quand il y a contradiction entre des principes et la survie de la société, c’est que ces principes sont faux car la société est la vérité suprême ! »
Nous devons nous affranchir des pouvoirs de nos maitres, médias, universités, juges. Nous devons restaurer la démocratie qui est le pouvoir du peuple, contre la démocratie libérale qui est devenu le moyen, au nom de l’état de droit, d’entraver la volonté populaire.
Nous devons abolir les lois liberticides qui, au nom de la même discrimination, nous rendent étrangers dans notre propre pays.
Nous devons par contre, partout, remettre à l’honneur le principe de la préférence nationale qui n’est rien d’autre que le fondement d’une nation sa raison d’être qui privilégie les siens au détriment des autres.
Nous devons assumer notre conception de l’écologie, celle qui défend d’abord la beauté de nos paysages, de nos sites, de notre art de vivre, de notre culture, de notre civilisation.
Bien sûr, nous devons être conservateurs de notre identité mais que pouvons-nous conserver puisque tout a été détruit ! Notre tâche est plus immense, presque désespérée ! Nous devons restaurer. Je ne dis pas que la question de l’identité est la seule question qui nous soit posée. Je ne dis pas que l’économie n’existe pas, que la désindustrialisation n’existe pas, que les fins de mois difficiles n’existent pas, que le code du travail n’existe pas, que les délocalisations n’existent pas, que les contraintes et les défauts de l’euro n’existent pas, je prétends seulement que la question identitaire du peuple français les précède toutes, qu’elle préexiste à toutes, même à celle de la souveraineté. C’est une question de vie ou de mort. Une république islamique pourrait être souveraine. En quoi serait-elle française ?
Cette question de l’identité est aussi la plus rassembleuse car elle réunit les classes populaires et les classes moyennes, et même une partie de la bourgeoisie. qui est restée attachée à son pays. Oui, elle réunit toutes les droites, jusqu’à une gauche restée proche du peuple français, sauf la gauche internationaliste et la droite mondialiste qui sont passées chez les progressistes macronistes et pour qui la France n’existe plus, et pour qui importent seulement les villes dans le monde où sont localisées les banques qui gèrent leur argent.
Nous devons savoir que la question du peuple français est existentielle. quand les autres relèvent des moyens d’existence. Les jeunes Français seront-ils majoritaires sur la terre de leurs ancêtres ? Je répète cette question car jamais elle n’avait été posée avec une telle acuité.
Dans le passé, la France a été menacé de dislocation, de colonisation comme on disait en référence au partage de la Pologne. Elle a été occupée, rançonnée, asservie mais jamais son peuple n’a été menacé de remplacement sur son propre sol.
Ne croyez pas ceux qui vous mentent depuis 50 ans ! Ne croyez pas ceux qui, comme Macron aujourd’hui, reprennent les mots qu’Hollande, Sarkozy, Chirac et Giscard. Quand vous entendez que notre politique d’immigration doit être ferme et humaine à la fois, vous pouvez être sûr qu’elle ne sera pas ferme et qu’elle sera humaine pour les immigrés mais pas pour les Français !
Ne croyez pas les démographes, porteurs médiatiques de bonnes nouvelles. Souvenez-vous de la phrases de Churchill qui disait : « Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai trafiquées moi-même ! »
Ne croyez pas les optimistes qui vous disent que vous avez tort d’avoir peur ! Vous avez raison d’avoir peur ! C’est votre vie en tant que peuple qui est en jeu.
Ne croyez pas les optimistes qui sont comme les pacifistes de toutes les époques. Ils s’aveuglent volontairement. Ils sont comme Aristide Briand, ce grand pacifiste d’après la première guerre mondiale qui criait : « Guerre à la guerre ! » et écrivait au Chancelier allemand Stresemann : « Je jette au panier, tous les jours, des rapports de mon Etat-Major qui me montrent des preuves du réarmement de l’Allemagne ! »
De même, nos Briand d’aujourd’hui mettent au panier toutes les collections de Coran qu’on leur apporte, remplies de sourates qui donnent l’ordre d’égorger tous les mécréants, les infidèles, les Juifs et les Chrétiens.
Ne croyez pas les optimistes ! Récitez-vous la célèbre phrase de Bernanos que beaucoup connaissent déjà :
« L’optimisme est la fausse espérance des lâches et des imbéciles. La vraie espérance est le désespoir surmonté ! »
Mais je sais que si vous êtes ici, ce soir, c’est que vous surmontez !
Eric Zemmour à la Convention de la droite (28 septembre 2019)
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