Décidément, la gauche n’en finit pas de sombrer …
Dans un précédent article, je m’étonnais du peu d’écho que renvoie la presse de la révolte qui gronde en Iran.
Mais il y a pire quand un magazine de gauche français ne soutient pas l’émancipation des musulmans qui quittent leur religion parce qu’ils y étouffent et au contraire les accuse de flirter avec l’extrême droite.
La gauche aura tout renié : les féministes trahissent les femmes, la gauche abandonnent le peuple.
Tout deux choisissent l’islam politique contre l’idéal républicain.
Marine Carballet, dans le Club de Valeurs actuelles, s’en prend à l’Obs pour sa collaboration intellectuelle avec l’islamisme dans l’article suivant :
#ExMuslim et “extrême droite” : les raccourcis faciles de l’Obs
Déjà structuré à l’étranger, le mouvement #ExMuslim émerge en France. Deux journalistes de l’Obs ont enquêté sur le sujet pour en déduire que ce courant initié par d’anciens musulmans critiques de l’islam flirte avec … l’extrême droite. Un raccourci qui interroge.
Le nouvel hashtag #Exmuslim a fait le tour du monde. Les premiers apostats se sont manifestés en Allemagne et au Royaume-Uni, en 2007, à l’initiative de deux intellectuelles iraniennes, Mina Ahadi et Maryam Namazie. Aujourd’hui, le mouvement prend de l’ampleur en France. En 2013, un conseil des ex-musulmans de France était même fondé par l’écrivain et blogueur athée palestinien Waleed Al-husseini. Mais pour deux journalistes de l’Obs, qui ont enquêté sur le mouvement, ses figures de proue « flirtent » avec l’extrême droite. Diantre.
Leur article, paru dimanche dans l’hebdomadaire, a suscité de vives réactions. De la part de Waleed Al-husseini notamment. L’écrivain a fustigé sur ses réseaux sociaux le « manque de soutien » de la part de ce « journal de gauche » aux ex-musulmans qui ont souffert lorsqu’ils ont quitté l’islam et qui sont pour la plupart encore recherchés. « C’est de pire en pire. Avant même notre rencontre, ce journaliste de l’Obs avait déjà ses conclusions en tête, et tout ce que je lui avais dit pendant l’entretien n’y a rien changé, a-t-il ajouté sur le réseau social. A chaque fois que j’ai l’espoir que cette gauche ouvre les yeux, je suis déçu encore un peu plus. Si les discours de défense des libertés et de la laïcité des ex-musulmans sonnent d’extrême droite aux oreilles de l’Obs, ce n’est pas parce qu’on a été récupérés par la fachosphère mais parce qu’on a été abandonné par le gauchosphère … » Le message a été partagé plus de 400 fois sur Twitter et plus de 1100 fois sur Facebook.
Est-il surprenant de la part d’un journal de gauche de porter le sujet des #Exmuslim sur leur prétendue proximité avec l’extrême droite plutôt que d’envisager l’exclusion ou les menaces qu’ils reçoivent chaque jour de la part de la communauté musulmane ?
« Ce qui me met en colère c’est que l’Obs suit sa ligne gauchiste et est dans une logique de collaboration intellectuelle avec l’islamisme, portant atteinte aux valeurs de la République française,
s’indigne Waleed Al-husseini auprès de Valeurs actuelles. Quiconque s’écarte de cette ligne est taxé d’être dans la « fachosphère » ou de flirter avec l’extrême droite ».
Le blogueur et écrivain palestinien a fondé le Conseil des ex-musulmans en 2013 parce qu’il a le militantisme chevillé au corps. Trois ans avant de lancer cet organe, Waleed Al-husseini avait été détenu pendant plusieurs mois en Cisjordanie. Accusé d’avoir proféré des propos blasphématoires envers le prophète Mahomet sur l’un de ses blogs, il s’est par la suite réfugié en France pour fuir le fondamentalisme islamique. Dès sa mise en place, l’organe Conseil des ex-musulmans de France précisait sur sa page Facebook : « Nous sommes un groupe d’athées et d’incroyants qui avons de ce fait, fait face à des menaces et à des restrictions dans nos vies personnelles. Plusieurs d’entre-nous ont été arrêtés pour blasphème. »
Si Waleed Al-husseini s’est réfugié en France, c’est à cause de l’islam et de l’islamisme. « C’est parce j’étais en danger » confie-t-il. En effet, du fait de son expérience personnelle, l’écrivain entend lutter contre l’imprégnation en France de l’islamisme. En commençant par dénoncer les dérives qu’entraîne sa religion d’enfance, il entend sauver la République française. Sur son blog « La voie de la raison », créé en 2010, avant d’être emprisonné en Cisjordanie, il continue de recenser les témoignages d’ex-musulmans volontaires pour s’exprimer sur cette question.
D’autres figures emblématiques du mouvement ont quitté l’islam parce que leur vie était en danger, comme l’ex-journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui. Depuis ses déclarations au lendemain de l’attentat contre le journal satirique, elle est la femme la plus protégée de France. La journaliste franco-marocaine avait osé proclamer qu’il faudrait « arrêter d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation nous imposent leurs standards », faisant allusion à tous ceux qui, derrière leur burqa ou leur barbe, nous imposent leur standard radicalisé comme la normalité dans ce pays. Menacée de mort et sous protection policière 24h/24, elle reste campée sur ces prises de positions et dénonce l’influence néfaste de l’islam en France.
Majid Oukacha a, lui aussi, rejeté l’islam. Le blogueur a été musulman jusqu’à sa majorité, et affirme qu’il a été endoctriné lorsqu’il était enfant. Celui qui diffuse des vidéos sur Youtube, compare même Allah à « un Dieu Big Brotherien qui les observe en permanence, qui observe même leurs pensées les plus intimes et qui menace surtout quiconque se détournerait de l’islam d’un enfer éternel », a-t-il déclaré au média identitaire Novopress.
Les trois figures emblématiques du mouvement #Exmuslim, interviewés par l’Obs, veulent avant tout défendre la liberté d’expression, le droit de moquer l’islam et la pratique de ses adeptes. Et ce, sans craindre pour leur sécurité physique. Leur combat sert d’ailleurs de nombreux anciens musulmans anonymes. C’est le cas de Wassila, 26 ans et Tunisienne, qui confiait à Waleed Al-husseini qu’« il lui a fallu du temps, beaucoup de temps, et du courage pour remettre en cause et critiquer certains versets, jusqu’à en perdre les gens qu’elle aimait, qui n’ont jamais accepté son choix. » Permettre aux personnes comme Wassila de partager leur histoire, leur cheminement, c’est cela qui anime ces figures emblématiques de #Exmuslim.
« L’objectif est de nous faire taire », dénonce Waleed Al-husseini, pour qui les articles de presse, comme celui paru dans l’Obs,sont comparables à « la censure dans les pays musulmans qui eux pratiquent la fatwa ou la prison. » « Personnellement je hais l’extrémisme. L’islam et l’islamisme sont extrêmes. Ils me haïssent et haïssent tous les ex-musulmans. J’ai le droit de les combattre idéologiquement. » Et l’écrivain athée de conclure : « Les musulmans ne sont pas des êtres fragiles à protéger. Nous ne sommes pas responsables des discriminations ou du racisme dont ils peuvent être victimes dans la société française. Nous ne sacrifierons pas notre liberté d’expression! »
Marine Carballe, pour le Club de Valeurs actuelles.
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