En recherchant un titre à un article en préparation, les paroles d’une célèbre chanson de Jacques Dutronc, se sont imposées à mois :
« On nous cache tout, on nous dit rien.
Plus on apprend, plus on ne sait rien.
On nous informe vraiment sur rien. »
Il s’agissait d’un fait divers que Le Figaro nous relatait sous le titre suivant :
Paris : une automobiliste poignarde deux jeunes filles sur la voie publique
Une violente altercation a éclaté lundi après-midi entre une automobiliste et deux jeunes filles, dans le 8e arrondissement. L’une des deux victimes a été grièvement blessée.
Une scène d’une « violence rare et soudaine », se désole une source policière. Lundi, en début d’après-midi, une automobiliste a poignardé deux jeunes filles après un différend sur la voie publique à Paris. Le drame a eu lieu au 10, rue du Colisée, près des Champs-Élysées, dans le 8e arrondissement.
Recherchant des précisions sur ce fait divers, je me suis aperçu que tous les sites d’infos que je consultais reprenaient le vocable « automobiliste » sans plus de précision.
Interpellé par le fait que l’agresseur était inhabituellement une femme, et l’esprit mal tourné comme tout « facho et réac de droite », je me suis demandé ce que cachait ce mutisme généralisé. Tout en ayant une petite idée …
J’ai dû plonger dans les pages successives de résultats de Google pour obtenir au fur et à mesure quelques détails …
C’est dans un article de CNews que j’ai commencé à apprendre que :
Cette automobiliste, âgée de 41 ans était connu défavorablement des services de police.
Refrain connu !
En poursuivant mes recherches, j’ai appris sur le site Ladepeche.fr que :
Cette femme avait été contrôlée positive à l’opium …
Ça se précisait donc !
Il m’a fallu atteindre, sur la quatrième page de résultats de Google, que :
La jeune femme s’appelait … Fathia R. …
Moi je dis ça, je dis rien !
Si cette femme s’était prénommée Claudine ou Anne-Marie et, pire, si elle avait fréquentée de près ou de loin quelqu’un d’extrême droite, la presse n’aurait eu aucun scrupule à dévoiler son prénom et même son patronyme, mais quand on se prénomme Fathia, on est protégé …
Je sais, cet article est tendancieux et politiquement incorrect.
Mais il ne fait que répondre à une presse qui filtre, au mépris de ses lecteurs, l’info au travers du filtre du vivrensemble et du padamalgam.
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