Sélection à l’Université : le totem de la gauche se fendille !

Publié par le 27 Juil, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Sélection à l’Université : le totem de la gauche se fendille !

Les 35 heures,
La retraite à 60 ans,
L’accès à l’université pour tous sans sélection …

Autant de totems autour desquels la gauche danse en scandant ses slogans dépassés, qui, à chaque fois, mènent la France dans l’impasse !

Concernant le dernier point, l’abaissement constant du niveau du Bac conduit des trains entiers d’étudiants dans l’impasse d’une sélection qui se fait par l’échec au terme de la première année d’université.

Résultats : un coût énorme pour le contribuable et un passeport direct pour Pôle Emploi pour nombre de jeunes trompés sur leur niveau réel et mal orientés !

C’est l’objet de l’édito de Guillaume Roquette paru dans le dernier numéro du Figaro Magazine :

La sélection contre l’arbitraire

Non sélection à l'Université

Cette fois, nous y sommes. Après des dizaines d’années d’immobilisme et de déni, le gouvernement pourrait bien instaurer la sélection à l’entrée à l’université. A vrai dire, il n’a pas trop le choix : à l’heure où nous bouclons ce numéro, 87 000 malheureux bacheliers sont toujours à la porte de la fac dans laquelle ils souhaiteraient s’inscrire, faute de place pour les accueillir, y compris des brillants sujets avec dossiers scolaires impeccables et mention au bac. Malheureusement pour eux, le tirage au sort les a laissés sur le carreau.

En effet, depuis Najat Vallaud- Belkacem, qui restera décidément comme l’un des pires ministres qu’ait eu à subir l’Education nationale, on s’en remet officiellement au hasard pour choisir qui pourra entrer dans les universités trop demandées. La mesure a été légalisée l’année dernière car le critère géographique utilisé jusque- là (habiter près de la fac demandée) ne suffisait plus. Il était d’ailleurs tout aussi inepte : on voit mal en quoi le fait d’habiter Paris (merci papa et maman) vous rendrait plus apte qu’un autre à faire vos études à la Sorbonne.

La procédure actuelle génère « un énorme gâchis », de L’aveu même de la ministre de l’Enseignement supérieur. En ne sélectionnant pas ses étudiants, l’université française laisse de bons éléments sur le carreau et intègre des profils n’ayant pas le niveau, qui vont tout droit à l’échec.

Résultat: le taux de réussite moyen en licence n’est que de 40 %.

D’où la demande des présidents d’université de mettre en place des « prérequis », autrement dit de pouvoir sélectionner les lycéens les mieux à même de réussir. 

Comme on pouvait s’y attendre, ce coup de canif à l’égalitarisme en vigueur jusqu’ici provoque les hurlements des syndicats d’étudiants. Ceux-ci (sauf l’UNI) sont hostiles par principe à toute sélection, c’est même leur fonds de commerce: la petite minorité d’étudiants qui votent pour eux le fait par idéologie ou pour voir perdurer un système qui les arrange. Car c’est une réalité trop souvent occultée : quantité de jeunes s’inscrivent en faculté pour bénéficier des avantages qui vont avec (sécurité sociale, bourse … ) sans vouloir réellement s’engager dans leurs études. D’ailleurs, au bout de quelques mois, les amphis de première année sont nettement moins encombrés, faute d’étudiants assidus. 

Mais les syndicats n’en revendiquent pas moins un « droit » à l’inscription dans l’université de son choix. Et c’est cette idée fausse que le gouvernement va devoir combattre s’il veut vraiment réformer le système. Ce n’est pas parce que le nombre de bacheliers augmente chaque année qu’il faut ouvrir indéfiniment de nouvelles places dans des filières surencombrées et sans avenir. L’université forme déjà beaucoup trop de professeurs d’éducation physique qui n’enseigneront jamais ou de psychologues dont le marché du travail n’a pas besoin.

La sélection n’est pas une punition, c’est la meilleure méthode
pour éviter de former de futurs chômeurs.

Guillaume Roquette pour le Figaro Magazine

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