L’extrême gauche et notamment les antifas, malgré leur violence, semblent protégés et intouchables.
Il est courant que le pouvoir politique dissolve un groupuscule d’extrême droite mais jamais on ne voit l’équivalent du côté de l’extrême gauche … Pourtant bien plus violente !
Je relaye ce matin un article paru dans Le Club de Valeurs actuelles.
Un article qui dénonce les récentes violences perpétrées à Toulouse par l’extrême gauche :
Conférence attaquée à Toulouse,
l’extrême-gauche dicte sa loi en toute impunité
Une conférence sur le courage en politique a été violemment attaquée par une centaine d’antifascistes ce mercredi 12 février. Robert Ménard qui était annoncé n’a pas pu se déplacer en raison de sa campagne pour les municipales.
« Les antifascistes jetaient des chaises et divers projectiles à travers la porte d’entrée […] il y a eu des dégradations sérieuses». Xavier, étudiant toulousain venu écouter mercredi soir une conférence sur le courage en politique autour de François Bousquet, patron de la Nouvelle Librairie, et Robert Ménard, le maire de Béziers — finalement absent pour cause de campagne municipale —, n’en revient toujours pas. Pendant une dizaine de minutes, un violent affrontement a eu lieu devant l’une des deux entrées de la salle, entre le service de sécurité de l’événement qui tentait de résister à l’assaut d’une cinquantaine de militants antifascistes. « Je suis arrivé en retard, j’ai vu ces jeunes cagoulés jeter des projectiles sur un public qui avait majoritairement la cinquantaine passée, c’était pitoyable » scande Xavier. Lancers de projectiles, jets de flammes, les forces de l’ordre sont arrivées une dizaine de minutes après les premiers actes de violence. « C’est étonnant qu’ils n’aient pas été informés plus tôt » soulève-t-il.
Depuis plusieurs jours, des sites d’extrême gauche appelaient, avec une certaine vision de la liberté d’expression, à « zbeuler [comprenez “agresser”] l’extrême droite ». Cette invitation à la violence se base sur le fait que l’invité Robert Ménard serait, selon le site IAATA.info, un « raciste [qui] communique fièrement sur ses politiques fascistes ». Le site d’extrême-gauche conclue son communiqué par « Toulouse en jaune et noir, et elle le restera ». La ville rose connaît ces derniers temps une recrudescence de la violence menée par des groupuscules. En témoigne l’attaque d’un militant RN et de son équipe en plein tractage le 9 février dernier. Leur matériel a été détruit et des membres de l’équipe ont été blessés. En décembre, c’est une crèche vivante composée d’enfants qui avait subi la violence de ces groupuscules. « Il y a un sentiment d’impunité vis-à-vis de ces attaques » s’inquiète Xavier.
🔴 Affrontement violent à #Toulouse.
Des militants anti-fascistes ont tenté d’empêcher la tenue d’une conférence de Robert Ménard et François Bousquet. pic.twitter.com/rNOhkcBpON — Martin Lom (@martinlombach) February 12, 2020
Malgré le climat tendu, la conférence sur le courage en politique a quand même pu avoir lieu « 1h en retard à cause de l’atmosphère irrespirable causée par les fumigènes ». François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments a pu évoquer « les vertus dans le contexte historique européen et la disparition du courage dans notre société » rapporte l’étudiant toulousain. « Il ne me semble pas que ce soit raciste ou homophobe » fustige-t-il en réponse à un article de France 3. « La seule fois où les LGBT ont été mentionnés, c’était pour reconnaître la réussite de cette idéologie dans l’affirmation de leur identité, faisant un parallèle avec ce que la droite française devrait faire : s’affirmer » cite Xavier. Contrairement à une rumeur sur l’annulation de Robert Ménard à cause du risque de heurts, ce dernier confie avoir été retenu en raison des municipales. « Béziers passe avant tout le reste, je ne suis pas au courant du sérieux des menaces […] je n’ai pas l’habitude de céder aux pressions de qui que ce soit ! » affirme le maire avec force. Une nouvelle date est déjà programmée sur Toulouse pour le mois d’avril.
Un changement de lieu de dernière minute
Initialement prévue en salle Osète, la conférence s’est finalement tenue dans une autre salle spécialisée dans l’accueil de conférences, le Loft, dans le vieux centre de la ville. À deux rues d’écart, il n’a pas été difficile aux antifascistes de retrouver la nouvelle adresse, « ils ont vite trouvé le nouveau lieu vers lequel ils ont couru ». À cause de la censure qui règne envers toute organisation qui organise un événement jugé trop « à droite », les organisateurs – le Cercle des Capitouls – ont préféré faire passer la conférence pour une rencontre d’entreprise. L’équipe du loft, a dans un communiqué de presse ahurissant, dénoncé l’événement comme « raciste et homophobe » annonçant reverser l’argent de la location [NDLR : 600 €] pour une cause LGBT entre autres. Aucune mention des violences causées par les antifascistes, passées sous silence. « Ces personnes qui sont les premiers à défendre la liberté d’expression l’envoient aux oubliettes quand il s’agit de propos différents des leurs » lance Xavier. L’étudiant ajoute qu’« il est fou de se dire qu’écouter une conférence calmement est considéré par certains comme un délit. En passant les dégradations sous silence, le Loft cautionne les violences à l’encontre d’un public calme » déplore-t-il. Dans la ville rose, la liberté d’expression est muselée par une gauche extrême qui dicte sa loi en toute impunité. L’usage de la violence est, quant à elle, banalisée par le silence de la bien pensance complaisante.
Communiqué de presse Notre société de location qui gère le loft, rue Paul Meriel à Toulouse a été contactée le 11 février par Monsieur Nicolas Boutin pour une location en urgence de notre espace suite à une annulation. Monsieur Boutin nous a présenté son événement comme une rencontre d’entreprise pour 40 personnes, compte tenu de l’urgence ( la sienne), il nous a proposé de régler la location de 600 euros avec un chèque personnel. Pour rendre service, nous avons accepté.
Le contrat de location a été établi le 12 février à 18h30 pour une réunion débutant à 19h30.
A 19h30, nous avons été informé de la supercherie, il s’agissait d’une réunion des amis de Robert Ménard et du FN. Nous avons assisté, impuissant à ce déballage raciste, homophobe, Les forces de l’ordre étaient à l’extérieur du loft car il y avait des jets de projectiles de la part de manifestants.
Nous dénonçons avec force la tenue et le contenu de cette réunion politique.
Nous accueillons au loft des événements ouverts sur l’autre et le monde : des mariages, des expositions, des ventes aux enchères… Dernièrement, l’association Be Art a organisé dans nos locaux une exposition avec des artistes lgbtqi en exil ou en difficultés dans leurs pays du fait de leurs orientations sexuelles, nous venons d’accueillir l’association le Refuge qui aide les jeunes personnes lgbtqi.
Nous condamnons avec force la tenue de cette réunion et nous nous réservons le droit de porter plainte.
La somme de 600 euros, le prix de la location pour ce soir va être reversée à l’association Be Art Toulouse et au Refuge.
L’équipe du loft ( trés en colère)
Valeurs actuelles.
On reste sans voix, effectivement, devant cet incroyable communiqué de presse qui dénonce des propos – soi-disant racistes et homophobes – qui n’ont pas été tenus et passe sous silence la violence des assaillants.
De tels propos légitiment les actions violentes illégales sous réserve qu’elles s’en prennent à l’extrême droite !
Inacceptable !
A lire en complément : François Bousquet : “Les antifas bénéficient d’un sentiment d’impunité et d’une complicité des médias”
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