Jamais l’AFP n’a autant mérité son nom !
ou plutôt son surnom :
d’Agence Française de Propagande
En effet, pour illustrer la soi-disant « messe clandestine célébrée dans l’église Saint-Nicolas du Chardonnet » l’agence de propagande a en effet publié un tweet dénonçant cette messe et l’a illustré par une photo de l’église pleine de fidèles mais prise dans le passé.
Or, jusqu’à preuve du contraire, la messe a été dite sans fidèles !
Le Club de Valeurs actuelles a publié un article sur le sujet intitulé :
Saint-Nicolas-du-Chardonnet, “fake news” et coronavirus :
les médias en pleine crise de mauvaise foi !
En voici quelques éléments :
Entre la désinformation sur la messe “clandestine” célébrée dans l’église traditionaliste et les délires habituels de la presse de gauche, les catholiques ne sont pas épargnés par la chasse aux sorcières médiatique en cette période de Pâques et de confinement sanitaire, constate notre chroniqueur, le Père Danziec.
Que s’est-il vraiment passé à Saint-Nicolas-du-Chardonnet ?
Sur le site paroissial de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, depuis le début du confinement, il est bien précisé que :
en raison des mesures gouvernementales imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et pour soutenir le personnel soignant soumis à des conditions de travail très difficiles, les offices de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet ne sont plus accessibles aux fidèles jusqu’à nouvel ordre. Tous les offices sont retransmis sur notre chaîne Youtube.
A 22h30, dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 avril, dans le sillage des solennités liturgiques des jours précédents et qui sont propres à la « Semaine sainte », la cérémonie de la Vigile pascale s’est donc déroulée dans l’église du Ve arrondissement.
Comme prévue et annoncée, elle est retransmise sur les réseaux sociaux, au bénéfice de la communauté qui compte plus de 5 000 fidèles. La communauté de prêtres et de clercs qui s’occupe à l’ordinaire de la vie paroissiale est donc réunie dans l’édifice pour célébrer et animer le mystère de la Résurrection du Christ, portes closes et nef vide comme le montre la vidéo (voir en fin d’article). L’article du Point mentionne pourtant que « de nombreux fidèles assistaient à une messe pascale ».
Etrangement, pour illustrer l’information, ce ne sont pas des captures d’écran de la cérémonie en question qui sont utilisées mais des images d’archives, d’une église comble avec grand concours de peuple …
De son côté, le lendemain, dimanche de Pâques 12 avril, le compte Twitter de la Préfecture de police notifiait
« cette nuit à #Paris05, un office s’est tenu dans une église malgré les mesures de confinement. Les policiers ont trouvé portes closes au moment du contrôle mais ont verbalisé l’autorité ecclésiastique ayant officié, après la messe ».
Il y a là une lecture des faits qui laisse tout à fait perplexe. Les célébrations, malgré les mesures de confinement, peuvent tout à fait se tenir dans les églises, à condition que les fidèles ne puissent y assister et donc… que les portes restent closes.
Dans les cathédrales de toute la France, les offices de Pâques y ont été célébrés par les évêques portes fermées. Rien qu’à Paris, ce sont plus de dix paroisses qui ont eu recours à leur chaîne Youtube pour retransmettre en direct leurs célébrations.
Libération, Jean-Luc Mélenchon : haro sur les cathos !
Cabale et délation, ou comment faire feu de tout bois en période de chasse aux sorcières. Quand des drames adviennent, il importe de trouver les coupables ou, à défaut de pouvoir s’en offrir.
Laurent Joffrin n’hésitait pas à signer pour Libération un papier intitulé « Dieu et le virus ». Dès le 3 avril dernier, l’éditorialiste voyait dans les assemblées religieuses l’occasion originelle de la propagation de l’épidémie.
Récemment, Jean-Luc Mélenchon, au tout début de l’émission Le Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI, était invité à réagir à l’attentat de Romans-sur-Isère, commis par un réfugié soudanais. Au lieu de s’interroger sur la situation administrative du terroriste islamiste, le leader de la France insoumise préféra botter en touche et prendre comme bouc émissaire l’assemblée évangélique qui s’est tenue à Mulhouse à la fin du mois de février. Pointer du doigt la responsabilité de la religion chrétienne dans le désastre sanitaire actuel pour s’exonérer de rendre compte du désastre identitaire contemporain est assurément plus facile.
De son côté, le quotidien Le Progrès a même titré « Comment les rassemblements religieux ont amplifié la propagation du virus ? ». Ben voyons ! Et pas les élections municipales, les matchs, les meeting politiques, le tourisme, les échanges frontaliers, le manque de masques et le défaut d’hygiène, les cinémas, les cafés, les marchés, les supermarchés et, plus récemment encore, l’exode d’un million de franciliens ?
Quand on veut assassiner son chien, le proverbe affirme qu’il est bon de dire qu’il a la rage. Désormais, à défaut de trouver des réponses claires au coronavirus, il semble commode d’expliquer que cette nouvelle « rage » s’entretient à cause des cathos. Cela porte un nom, et ce nom n’a rien du hasard : c’est ce qu’on appelle de la mauvaise foi.
Le Père Danziec pour le Club de Valeurs actuelles.
Pour info, voici la vidéo de la cérémonie.
On peut également voir comment la chaine d’infos LCI a rendu compte de ce fait divers en assurant que l’église rassemblait plusieurs dizaines de fidèles …
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