« La prison n’est pas la solution …
Elle est LE problème ! »
C’est Christiane Taubira qui clamait ça ! Une idéologie qui a imprégné la magistrature durant son calamiteux passage à la tête de la justice.
Nicole Belloubet vient de réaliser les rêves les plus fous de Christiane Taubira ! Elle est en train de vider les prisons.
Et les chiffres sont absolument incroyables !
C’est plus de 10 000 détenus qui ont déjà été libérés,
ce qui représente 14,3 % de la population carcérale !
Est-on vraiment en démocratie ? Ou dans une République bananière ? Pensiez-vous possible qu’un gouvernement puisse libérer autoritairement un détenu sur 7, sans consulter, ni le Parlement, ni les Français ?
Ce gouvernement progressiste profite lâchement du stress des Français lié à l’épidémie et au confinement, pour effectuer en catimini ces libérations.
L’Institut de la Justice vient de publier un communiqué pour dénoncer cette libération.
Chère Madame, cher Monsieur,
Le confinement continue… les libérations de détenus aussi.
Alors que les Français souffrent chaque jour de ne pouvoir sortir de chez eux, alors qu’ils s’angoissent de ne pas pouvoir voir leurs proches, alors que l’économie du pays se détruit peu à peu parce que les gens ne peuvent plus aller travailler, alors que nous vivons tous dans la peur du lendemain, alors que nous sommes enfermés chez nous, Madame Belloubet continue sa politique folle de remise en liberté des délinquants.
On avait commencé par nous annoncer la libération de 5 000 détenus. Puis nous avons appris qu’en réalité il s’agissait déjà de 7 000 détenus. Et aujourd’hui nous serions en passe d’atteindre les 10 000.
Vous avez bien lu : près de 10 000 délinquants relâchés dans la nature ou laissés en liberté !
Et ce n’est pas fini. Tous les tenants de la culture de l’excuse, tous les idéologues qui sont par principe contre la prison, tous ceux qui réservent leur compassion aux criminels, tous sautent sur l’occasion pour réclamer que l’on ouvre encore plus grandes les portes des établissements pénitentiaires.
Christiane Taubira, sur France-Inter, appelle à prendre des décisions « courageuses et justifiées », pour libérer davantage de criminels.
Adeline Hazan, la contrôleur général des lieux de privation de liberté, estime qu’il faudrait aller au moins jusqu’à 13 000.
Madame Hazan a été présidente du Syndicat de la Magistrature. Autant vous dire que, pour elle, 13 000 détenus libérés, ce n’est qu’un début.
Et parmi ces milliers de détenus relâchés, on trouve bien sûr… des radicalisés islamistes.
Ainsi, d’après plusieurs sources au sein des services de renseignements cités par le journal Le Point, 130 détenus condamnés dans des dossiers terroristes ont été ou sont en passe d’être libérés.
Il y a encore quelques mois on nous expliquait que les détenus radicalisés étaient surveillés comme le lait sur le feu par l’administration pénitentiaire, que toutes les mesures étaient prises pour les empêcher de nuire, mais aujourd’hui le plus urgent serait de les remettre en liberté !
On nous affirme bien sûr que ces radicalisés islamistes seront surveillés à leur sortie. Mais qui peut encore croire à ce genre d’assurance ?
Déjà qu’en temps ordinaire les services de renseignement sont incapables de surveiller efficacement tous les apprentis terroristes, comment voudriez-vous qu’ils y arrivent aujourd’hui ? Habituellement, cinq à six agents sont nécessaires au suivi d’un seul prisonnier remis en liberté. Avec l’épidémie, qui a impliqué une réorganisation des services, ce nombre a été réduit à trois. Et comment suivre quelqu’un sans se faire repérer dans des rues désertes ? Comme le dit au Point un agent des services de renseignement :
« La menace terroriste reste élevée et on nous en rajoute ! »
Madame Belloubet prétend que les radicalisés qui sont libérés n’ont « pas de sang sur les mains », comme si cela devait nous rassurer.
Maître Goldnadel, l’un de nos experts, lui a vertement répondu : « Je peux vous dire qu’un détenu radical islamiste condamné à une prison ferme et mêlé dans une affaire de terrorisme, même s’il n’a pas du sang sur les mains, il a d’ores et déjà une bonne place pour figurer sur la photo de celui qui va poignarder trois ou quatre personnes au hasard.C’est tout à fait plausible. Quand on sait que les derniers qui sont passés aux actes étaient inconnus de la police, je ne sais pas qui était le plus déséquilibré de tous. »
La vérité, c’est que l’administration pénitentiaire et la justice sont tout à fait incapables d’évaluer la dangerosité d’un détenu radicalisé. L’expérience l’a amplement prouvé. En fait, ils ne sont même pas capables de détecter tous ceux qui sont radicalisés en prison.
On nous parle de 130 radicalisés libérés, mais en réalité ils sont certainement beaucoup plus nombreux parmi tous les détenus déjà remis en liberté.
Madame Belloubet remet dans la nature des apprentis terroristes, mais « en même temps » elle nous explique qu’en aucun cas on ne relâchera des détenus incarcérés pour violences conjugales, parce que le gouvernement a fait de la lutte contre ces violences une « grande cause nationale ».
Devons-nous comprendre que les radicalisés islamistes sont moins dangereux que les conjoints violents, ou bien que la lutte contre le terrorisme n’est pas une grande cause nationale ?
En fait, il est clair que ces remises en liberté sont purement idéologiques, qu’elles sont déconnectées de la réalité, qu’elles traduisent une profonde indifférence à la sécurité des Français.
L’Institut pour la Justice se bat de toutes ses forces pour essayer d’arrêter cette folie. Nous avons multiplié les interventions médiatiques pour alerter l’opinion publique et lancé une grande pétition nationale.
Plus de 22 470 personnes ont déjà signé la pétition, nous avons écrit à la garde des Sceaux pour lui dire que nous sommes des milliers à nous opposer à ces libérations. Mais nous devons être encore plus nombreux.
Nous faisons tout notre possible, en dépit du confinement, je vous l’assure. Mais nous avons besoin de vous. Aidez-nous en signant notre pétition et en la diffusant autour de vous.
Aidez-nous à préserver la sécurité des Français. Je compte sur vous.
Avec tout mon dévouement,
Axelle Theillier
A voir en complément, la vidéo de l’interview du criminologue Xavier Raufer sur Boulevard Voltaire.
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