Le « En même temps » causera t-il la chute de Macron ?

Publié par le 6 Sep, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le « En même temps » causera t-il la chute de Macron ?

Le célèbre « En même temps », emblème de son créateur, Emmanuel Macron et principe fondateur de La République en marche, a probablement atteint son apogée avec les nominations simultanées de Darmanin place Beauvau et de Dupond-Moretti-Moretti Place Vendôme !

En effet, les coups de menton du premier déplorant l’ensauvagement de la société (vocabulaire de droite) se trouvent annihilés par les déclarations de l’autre qui récuse le terme d’ensauvagement (position classique à gauche) !

Le Garde des sceaux a retrouvé les accents de Lionel Jospin qui ne voyait pas d’insécurité mais juste un sentiment d’insécurité ! Rappelons nous que ça lui avait coûté la présidentielle !

Un tel duo au sommet ne nous promet qu’une chose : l’immobilisme face au problème de l’explosion des violences gratuites dans notre pays. Car ne nous y trompons pas, le vainqueur est déjà désigné. La Justice aura toujours le dernier mot et le « droit » absolu de remettre en liberté un délinquant arrêté par la police. Jeu, set et match !

Mais la colère monte dans le pays. Le temps n’est plus du tout au « En même temps », mais à l’action ! Et Emmanuel Macron pourrait bien en payer l’addition en 2022 !

En illustration complète de ces propos, il faut lire l’excellent papier d’Olivier Piacentini paru sur Boulevard Voltaire dont voici quelques extraits :

Discours de Macron au Panthéon : les valeurs de la République, et « en même temps » …

Macron ne fera rien pour défendre la France.

Alors que la République est, aujourd’hui, ouvertement attaquée par des groupuscules gauchistes, indigénistes, défiée par la racaille et humiliée au quotidien quant à son incapacité à assurer l’ordre et la sécurité, Macron ne nous a rien servi d’autre que ce qu’il fait depuis trois ans, qui est devenu sa marque de fabrique : du « en même temps«». Il suit donc sa ligne jusqu’aux limites de la tolérance, pour ce qui est des attaques contre notre République et notre pays.

Sans jamais nommer les agresseurs, jamais poser le problème de l’, de l’assimilation qu’on se refuse à promouvoir. La République doit se défendre, mais contre qui ? À aucun moment le discours ne rentre dans le vif du sujet, ne désigne l’ennemi à abattre, alors même qu’il évoque un état d’urgence.

Mieux, même : Macron entame un dégagement sur les discriminations, qui « ferment la porte à tant de jeunes sur le palier de l’intégration ». En même temps que la République est attaquée, certains de ses agresseurs auraient de bonnes raisons de le faire, voilà ce que le discours semble exprimer, et comment il sera entendu dans les cités de notre pays …

Et puis, il y eut ce rappel, très révélateur de l’idéologie qui nous tue à petit feu : pour Macron, être Français, c’est être citoyen de la République avant d’être une identité. Voilà qui en dit long et annonce la défaite de la France avant même le début des hostilités. C’est bien parce que la France n’est plus promue avant tout comme une identité aux yeux des écoliers, des jeunes, des nouveaux entrants que nous en sommes arrivés là. Personne ne s’identifie à un régime politique – ce qu’est la République. On s’identifie à une histoire, à une langue, à des traditions, à un art, à des héros, à des paysages, des monuments, mais pas à un régime politique.

Le discours du Panthéon le confirme : Macron ne fera rien pour défendre la France. Au contraire, il se contentera de déplorer l’enlisement de la République, sans pouvoir l’en empêcher.

Olivier Piacentini pour Boulevard Voltaire.

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