Les mêmes causes produisent les mêmes effets !
L’audiovisuel public britannique est dans le même état anti-démocratique que son homologue français.
Comme les socialistes l’ont fait en France, la BBC a été noyauté par les Travaillistes et comme sur France Inter, ce sont les humoristes qui mènent la danse anti Boris Johnson et anti-Brexit.
Boris Johnson, dès son entrée au 10 Downing Street, avait dénoncé la propagande anti-brexit forcenée, menée par la BBC, et demandé qu’on y remédie au plus vite, en menaçant même de supprimer le financement public du groupe !
Qui aurait ce courage en France ?
Voici un article du Figaro qui rapporte comment Tim Davie, le nouveau président de la BBC, tente d’injecter un peu d’impartialité politique dans la vieille institution britannique.
Le patron de la BBC recadre les humoristes de gauche
À la tête de l’institution publique depuis le 1er septembre, Tim Davie veut rééquilibrer la représentation à l’antenne.
Une fois de plus, celle que les Britanniques surnomment affectueusement « Auntie » (Tata) est au coeur des passions outre-Manche. Cette fois, c’est l’impartialité politique de la BBC, mise en cause par Boris Johnson dès son arrivée aux affaires, qui est l’objet de la polémique. Son nouveau patron, Tim Davie, qui a pris les rênes de l’institution publique le 1 er septembre, entend procéder à un certain recadrage.
Avant même qu’il ne prenne ses fonctions, la presse a révélé que Tim Davie avait l’intention de supprimer certaines émissions humoristiques trop « gauchisantes » et faisant preuve de parti pris sur des questions sensibles comme celle du Brexit.
Même s’il est revenu en grâce avec son rôle central dans l’information durant la crise du coronavirus, le groupe audiovisuel public a été la cible de nombreuses attaques du camp conservateur ces derniers mois. La BBC est accusée d’être trop partisane, trop à gauche et foncièrement anti-Brexit. On lui reproche aussi de n’être pas assez représentative de la population en étant trop centrée sur Londres et en se désintéressant des régions périphériques. Et si Tim Davie entend camper ferme sur la question de la redevance, que le gouvernement de Boris Johnson menace de supprimer, il semble être prêt à certains gestes vis-à-vis du pouvoir en place.
Commentaire idéologique artificiel
Le quotidien The Telegraph rappelle qu’en 2018, le présentateur vedette, Andrew Neil – qui n’a pas été tendre avec Boris Johnson durant la dernière campagne électorale -, avait lui-même déploré que la production humoristique de la « Beeb » ait versé trop à gauche.
Il avait ainsi estimé que « The Mash Report, l’émission satirique de fin de soirée de BBC Two, relevait de la propagande de gauche autosatisfaite et hermétique aux critiques ». Toujours selon lui, le « Now Show » de BBC Radio 4 ne faisait plus que du « commentaire idéologique artificiel ».
Certains « humoristes » ont poussé le bouchon fort loin, comme la comédienne Jo Brand, plaisantant sur l’idée de jeter de « l’acide de batterie » sur le visage de Nigel Farage, le dirigeant de l’UKIP, dans l’émission humoristique. de Radio 4 Heresy.
Dans son discours inaugural, le nouveau patron de la BBC, Tim Davie a clairement dit son intention de corriger le tir. Il entend soumettre les journalistes et les présentateurs à de nouvelles règles plus strictes sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Règles d’utilisation des réseaux sociaux
« Si vous souhaitez être un éditorialiste borné ou un militant partisan sur les réseaux sociaux, c’est un choix qui se respecte, mais vous ne devriez pas être à la BBC », a lancé l’ex-patron de BBC Studios, la filiale qui commercialise les programmes à l’international.
Tim Davie a appelé à travailler « sans biais politique » et « guidé par la recherche de la vérité plutôt que par un agenda particulier ».
Le dernier débat en date a tourné autour de la diffusion d’hymnes patriotiques. Traditionnellement, Rule Britannia ! et Land of Hope and Glory sont chantés et repris en choeur par des milliers de personnes lors de la dernière soirée de la célèbre série annuelle de concerts, les « Proms », dans la majestueuse salle circulaire du Royal Albert Hall.
Mais cette année, la direction craignait qu’ils ne soient assimilés au passé colonial britannique et à l’esclavage, après les manifestations antiracistes et le débat autour des statues. Elle avait décidé de ne diffuser qu’une version orchestrale. Devant la charge du gouvernement contre ce zèle de « politiquement correct », elle est revenue sur sa décision. Avec toutefois « un nombre plus restreint de chanteurs » …
Arnaud de la Grange pour Le Figaro.
A méditer pour la France, et à suivre …
Suivre @ChrisBalboa78