Ça va sûrement en énerver beaucoup, mais Donald Trump s’avère bien plus social … que Barack Obama.
Le premier est pourtant détesté des médias français et américains tandis que le second est toujours leur idole !
Un article paru sur le site de l’IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) le démontre clairement en rapportant des données statistiques d’un organe statistique officiel américain..
N’escomptez pas en entendre parler dans la presse généraliste qui ne rapporte que les faits divers à charge contre Trump !
Mais, ici à A droite, fièrement ! on vous en parle :
Les données que vient de publier le Census Bureau, organisme statistique américain, sont absolument impressionnantes. Fin 2019, le revenu médian des ménages a augmenté de 4.379 dollars pour atteindre 68.700 dollars, en hausse de 6.8 % par rapport à l’année 2018. Après inflation, ces revenus ont atteint leur plus haut niveau depuis 1967.
Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle durant la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. Grâce à la politique économique de Trump, plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui chute à son niveau de 1959 principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas.
Le taux de pauvreté est tombé à son niveau de 1959 et la pauvreté infantile a baissé deux fois plus que sous Obama
De même, le taux de pauvreté des Américains a baissé de 1.3 points par rapport à l’année 2018, tombant à 10.5 %, ce qui n’était jamais arrivé depuis 1959, année où l’on a commencé à le mesurer. Environ 4.2 millions de personnes sont sortis de la pauvreté entre 2018 et 2019. Le taux de pauvreté des Noirs a diminué (par rapport à 2018) de 2 points de pourcentage, celui des Asiatiques de 2,8 points et celui des Hispaniques de 1,8 points. Le taux de pauvreté des Noirs (18.8 %) et celui des Hispaniques (15.7 %) sont au niveau le plus bas jamais connu. Tandis que la pauvreté infantile a connu, elle aussi, une baisse deux fois plus importante que durant les années Obama.
Encore plus impressionnant : la part du cinquième quintile, c’est-à-dire celui qui comprend les ménages les plus pauvres, a diminué à 9.1 % en 2019 alors qu’elle représentait 10.4 % des ménages en 2016 et 11.2 % en 2010. Et ce sont les trois minorités, hispanique, asiatique et noire, qui en profitent surtout, plus que les Blancs. Entre 2018 et 2019, le revenu médian des ménages hispaniques a augmenté de 7.1 %, celui des Asiatiques 10.6 %, celui des Noirs de 7.9 % et enfin, celui des Blancs, de 5.7 %. En fait, durant les trois premières années du mandat de Trump, le taux de pauvreté des minorités a baissé plus que celui des Blancs et le revenu médian des minorités noires, hispanique et asiatiques a augmenté plus que le revenu médian des ménages blancs ! Ceux du quintile le plus pauvre ont donc pu plus facilement accéder au quintile supérieur. Les données montrent que la part des ménages américaines avec des revenus entre 75.000 dollars et 200.000 dollars est passée de 34.4 % en 2016 à 36.1 % en 2019 (elle était de 32.8 % en 2010).
En trois ans, sous Trump, le salaire médian des Noirs a augmenté plus qu’en huit ans sous Obama
A noter aussi ces statistiques ignorées par la plupart des médias. Fin 2019, avant la crise du Covid, le taux de chômage des Noirs était à 5.4 %, un score jamais atteint depuis les années 1970. Sous Obama, il n’a jamais fait mieux que 7.5 %. Durant les trois premières années de la présidence Trump, le salaire hebdomadaire médian de la minorité noire a augmenté de 19 % contre seulement 11% durant les deux mandats d’Obama, huit ans ! Trump, président raciste ? Et toujours selon les données qui viennent de sortir, la rémunération médiane des femmes a augmenté de7.8 % en une année contre 2.5 % pour les hommes.
Ces succès économiques et sociaux s’expliquent, non par un renforcement de la redistribution et une augmentation des aides sociales, mais par les baisses d’impôts et la suppression des réglementations. La politique économique et fiscale lancée par Trump en novembre 2017 sous le nom de « Tax Cuts and Jobs Act », une promesse de campagne, aura changé l’économie américaine. Elle a donné un véritable bol d’air, et aux ménages et aux entreprises avec de nombreuses mesures audacieuses, que les Américains attendaient. Par exemple la baisse de la taxe sur les bénéfices des entreprises (de 35 % à 21 %) et la suppression de plusieurs autres, comme la taxe minimum de 20 % sur les bénéfices effectifs.
Sur les quatre derniers mois, l’économie a créé plus d’emplois nets qu’entre 2009 et 2012
Cette réforme, c’était aussi une véritable remise à plat de l’impôt sur le revenu afin de le rendre plus simple et plus lisible. Autre fait remarquable : depuis 2017, pour chaque réglementation adoptée, l’administration Trump en a supprimé 22 en moyenne ! Mieux encore : depuis le début de la pandémie, plus de 600 mesures de déréglementation ont été prises, la plupart concernant le secteur de la santé, afin d’accélérer la recherche sur les nouveaux traitements, faciliter les tests et la mise sur le marché de produits innovants.
La crise du Covid a cassé la dynamique de l’économie américaine. Mais les données de début septembre montrent qu’elle est en train de reprendre son souffle très rapidement. En août, 1,4 million d’emplois ont été créés, tandis que le taux de chômage a reculé de 1,8 point de pourcentage pour s’établir à 8,4%. Depuis mai, en seulement quatre mois, ce sont plus de 10,5 millions d’emplois privés qui ont été créés, soit environ la moitié de ceux qui avaient été perdus durant la récession. Après la crise de 2008-2009 il aura fallu trois ans pour enregistrer de tels progrès, et le taux de chômage était encore de 8,1% en août 2012 !
Difficile de dire si, malgré ces performances, Trump sera réélu en novembre. Il l’aurait très probablement été, s’il n’y avait pas eu la pandémie.
Mais quel que soit le résultat des élections, ses exploits économiques et sociaux ont été indéniables et, pour certains, pratiquement sans précédent. On lui avait collé l’étiquette à peine élu en 2016 : Donald Trump, milliardaire dans l’immobilier, allait forcément être le « président des riches ».
Les faits révèlent que ses mesures, les baisses d’impôts et de taxes et les suppressions des réglementations, ont bien profité aux classes moyennes, aux minorités et aux pauvres.
Nicolas Lecaussin pour l’IREF.
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