Donald Trump fut haï des médias français dès qu’il se déclara candidat à la présidence des Etats-Unis.
A l’inverse, Barack Obama, jeune, séduisant et surtout « issu de la diversité », fut adoré des mêmes médias.
Cette séduction fut universelle puisque le même Barack Obama obtint le prix Nobel de la paix sans avoir vraiment oeuvré pour la paix ! Son successeur le mériterait au final un peu plus que lui !
J’ai été très déçu en lisant le passage de ses mémoires consacré à Nicolas Sarkozy. Même si l’on est pas comme moi, un « fan » de l’ancien président français, on ne peut qu’être choqué par les propos tenus sur lui.
Je m’apprêtais à écrire un article quand j’ai découvert un texte de Maxime Tandonnet publié sur son blog qui dit tout sur le sujet :
« Le bien, c’est le mal »
M. Obama, dans la conscience politique occidentale, incarne le « bien ». Peu importe son bilan de président des Etats-Unis sur le plan intérieur comme extérieur. Cela n’existe pas. Au regard de l’idéologie dominante, de l’air du temps, 98 % du pouvoir médiatique et universitaire, les grandes chaînes de télévision ou de radio occidentale, en tant qu’incarnation vivante de la diversité, il est « le bien ». Comme M. Trump est le mal par définition, lui M. Obama est le bien, par définition.
Le titre de son livre de Mémoires, la Terre promise, le situe d’ailleurs dans une lignée prophétique, A promise land, Une terre promise, le monde meilleur ou le paradis annoncé. Pourtant, par delà cette éclosion du bien, de la perfection, de l’avenir radieux qu’il annonce, se glisse une phrase sidérante, concernant M. Nicolas Sarkozy qui fut pendant quatre ans l’un de ses partenaires privilégiés:
Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens, son père était hongrois, son grand-père maternel juif grec, et de petite taille, il mesurait à peu près 1,66 mètre, mais portait des talonnettes pour se grandir, on aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec.
Soyons honnête: ces mots sont parfaitement représentatifs des pamphlets racistes et antisémites de « Je suis partout », dans les années 1930 voire sous l’occupation allemande. Il renvoient à la haine virulente du « métèque juif d’Europe centrale » désigné comme bouc-émissaire par les extrémistes fanatiques de cette époque. Pour tout dire, on croirait une caricature antisémite des heures sombres.
Une maladresse ? Que nenni !
Le livre a paru en anglais, puis en traduction française … Tout le temps pour réfléchir … Non, c’est autre chose. Dans un monde occidental déboussolé, nihiliste, en perte de ses repères et de sa mémoire, le « bien suprême », le « politiquement correct » accouche du mal absolu; le mal absolu qui renaît presque naturellement, des entrailles du bien…
Fallait d’y attendre. « Qui veut faire l’ange fait la bête » Pascal.
Maxime Tandonnet dans son blog.
On est certain d’une chose : si Nicolas Sarkozy avait osé, dans ses mémoires, dire la moitié du quart des vacheries (racistes) qu’a proférées Obama, la presse unanime l’aurait condamné !
Terminons par un cliché plus amusant :
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