Des alternances politiques sont intervenues …
Des majorités de droite et de gauche se sont succédées …
Le Macron « Ni de droite, ni de gauche » est arrivé …
Mais un constance est toujours là : l’immigration perdure et pire, les chiffres prouvent que chaque année le nombre d’entrée d’immigrés augmente.
C’est ce qu’on appelle une progression exponentielle !
Maxime Tandonnet, dont je relaye régulièrement les écrits vient de donner, sur son blog, les chiffres de l’immigration tels que le haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur qu’il est, peut les connaitre.
Voici par exemple, l’évolution, sur 25 ans, du nombre des premiers titres de séjour délivrés reflétant le nombre de migrants autorisés à résider en France pour au moins un an :
On voit qu’on est passé de 125 000 titres de séjour accordés en 1995 à 277 000 en 2019.
Mais on prend la mesure du problème quand on regarde le nombre cumulé de titres au fil des ans :
En 25 ans, on aura délivré presque … 6 millions de titres de séjour (5 700 000).
Sachant que la population française est passée de 57 millions (en 1995) à 67 millions (en 2020), les titres de séjour représentent donc près de …
10 % de la population française !!!
Il est intéressant de se pencher sur les motifs de délivrance de ces titres de séjours :
En 2019, les 276 576 titres se décomposent en :
- 90 000 pour regroupement familial,
- 90 000 pour séjour d’études,
- 38 700 pour raisons professionnelles,
- 36 200 pour les réfugiés et les étrangers malades.
NB : une grande partie de ces chiffres (indéterminée) correspond non pas à des entrées physiques l’année même, mais à des régularisations de migrants entrés des années auparavant : l’immigration irrégulière nourrit ainsi les statistiques de l’immigration régulière. En outre, le nombre des immigrés qui repartent (parmi les étudiants par exemple) est méconnu, ce qui empêche de mesurer sérieusement le solde migratoire.
Quid des demandeurs d’asile ?
Par ailleurs, même tendance à la hausse des demandeurs d’asile (total incluant les premières demandes et demandes réexamen) : de 20 000 à 177 822 en 2019.
Il faut noter que seuls 30 000 à 40 000 environ sont reconnus comme réfugiés par l’OFPRA et la cour nationale du droit d’asile (en appel des décisions négatives de l’OFPRA).
Les autres restent dans 94 % des cas sur le territoire
selon un rapport de la Cour des Comptes de 2016.
Et l’immigration illégale ?
Le nombre des migrants se maintenant en France en situation illégale peut être estimée sur la base de l’Aide Médicale d’Etat qui leur est accordée : 150 000 bénéficiaires en 2004, 320 000 en 2019. Ce nombre ne mesure pas un flux mais celui des migrants présents à un moment donné. Il ne représente qu’un plancher car un nombre indéterminé de migrants en situation irrégulière ne sont pas inscrits à l’AME (selon certains experts, il faudrait le multiplier par 3 pour approcher le nombre réel des migrants clandestins sur le territoire, soit 960 000).
Combien d’immigrés sont reconduits chez eux ?
Les mesures d’éloignement forcé en dehors de l’espace de l’Union européenne ont atteint 8 858 en 2019. Ce chiffre est en nette augmentation mais il reste marginal par rapport au nombre de migrants en situation illégale. On estime que 15 % seulement des décisions d’éloignement prises par les préfets sont mises en œuvre, pour deux raisons :
- l’enchevêtrement inextricables des procédures de recours contre les décisions d’éloignement qui combinent compétences du juge administratif et du juge des libertés ;
- le refus des pays d’origine d’accorder des laisser passer consulaires pour reprendre les migrants illégaux sur leur territoire.
Maxime Tandonnet.
Il devient de plus en plus évident que la présidentielle se jouera principalement sur les critères de la sécurité et de la maitrise de l’immigration.
C’est d’ailleurs pour cela, que contre ses convictions profondes, Emmanuel Macron s’agite dans ces deux domaines !
Mais avec quelle crédibilité ?
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