Les Français seraient 67 % à avoir trouvé le président Macron convaincant lors de son allocution sur le prochain déconfinement à tiroirs.
Jean Castex, lui, s’enfonce dans les sondages.
C’est simplement parce que le premier ministre à l’accent du terroir, et qui parle des « Papys et les Mamys » est chargé de donner les mauvaises nouvelles alors que le président se réservent les bonnes.
Les Français auraient-ils déjà oublié les errements coupables du début de crise :
- Le refus idéologique de fermer les frontières qui a vu débarquer à Roissy des avions pleins de Chinois en provenance de Wuhan sans contrôle ni quarantaine,
- La palinodie sur les masques inutiles, et même interdits à la vente dans les pharmacies, puis soudain devenus obligatoires !
- Les incohérences dans les règles de confinement, la dernière étant la jauge de 30 personnes pouvant s’appliquer aussi bien à une chapelle qu’à une cathédrale !
La peur du virus a transformé les Français en moutons dociles …
Le pouvoir peut ainsi s’asseoir sur les principes démocratiques, sur la loi, en édictant des règles venant soi-disant de comités scientifiques et sans avoir l’aval du parlement.
C’est le sujet de la chronique de Roland Thévenet parue dans la Lettre patriote :
La règle
Avez-vous remarqué l’emploi de ce terme chez les présidents holographiques qui se sont emparés de l’Etat depuis trois mandats ?
Cela a commencé avec Sarkozy (règles face à la crise économique), s’est généralisé avec Hollande (règles face aux attentats islamistes) et est devenu un mode de gouvernance avec le dernier en date (règles face à la Covid).
On ne suit plus la loi, on suit des règles.
Des règles, et non plus des lois : des règles de circonstance, édictées dans des cellules de crises par de dangereux pervers, à la botte de tout sauf de l’intérêt commun, à la solde de tout sauf du Bon Dieu. Des règles qui bientôt auront force de lois, pour peu que le citoyen docile et crédule les adopte, encadré chaque soir par la propagande médiatique rondement menée.
Être citoyens de leur monde, c’est donc suivre ces règles contraignantes, adopter ces comportements absurdes, épouser des points de vue incohérents, au risque de perdre tout discernement rationnel. Les médias organisent des débats prétendument contradictoires, pour simplement placer et entretenir dans l’esprit des gens quelques grandes idées simples à la place des faits objectifs ; des idées simples contre lesquelles la règle sera donc de ne pas se révolter, au risque d’être taxé de « complotiste » : « nous vivons en démocratie, un Islam de France est possible dans la société post-moderne, on peut trafiquer les cellules-souches en laboratoire sans attenter à la dignité humaine, il faut se faire vacciner absolument ».
La loi
En réalité, ils cassent le pays au plus profond de ses ressources économiques, intellectuelles, culturelles. C’est le job de ces larbins qui se sont habilement emparés du pouvoir. Or, constitutionnellement, nous n’avons pas à suivre « la règle », nous ne devons que respecter la loi. La loi votée, s’entend, à condition qu’elle soit en accord avec le Bien commun qui la rend légitime. Or ce gouvernement décide seul : le parlement, les syndicats, les élus politiques ne sont associés à aucune décision. En clair, les représentants de la loi ne sont pas associés à la mise en place de la règle. Et donc, se faire vacciner, par exemple, ce ne sera pas respecter la loi ; ce sera respecter la règle.
La science
À quoi correspond la règle ? À quoi est-elle ajustée ?
Écoutez le président holographique : « Pour ce faire, nous devrons nous en remettre au savoir et à la science. Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme. ».
C’est quoi le «savoir et la science» dans sa bouche ?
Dans sa bouche, la politique, c’est du « complotisme », la religion, c’est de « l’obscurantisme », l’esprit critique c’est du « relativisme ».
Voilà la réelle dictature, qui repose sur un véritable rapt démocratique, un détournement des valeurs, un coup de force et un abus de pouvoir : cette dictature n’est pas sanitaire, elle est idéologique. L’idéologie des loges, dont cette marionnette incantatoire qui fait le spectacle est le larbin provisoire. Le dangereux et passager larbin …
Roland Thévenet pour La Lettre Patriote.
Et tout ceci pour aboutir à des résultats sanitaires et économiques nous classant parmi les mauvais élèves de la lutte contre le COVID !
A lire aussi l’édito de Natacha Polony dans Marianne :
Règles absurdes et normes tatillonnes : mais quand est-ce qu’on se réveille ?
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