Dans mon précédent article, j’avais évoqué la scandaleuse peine qu’a requise un procureur contre Renaud Camus, auteur d’un tweet inspiré du problème de la démographie galopante en Afrique.
Ce n’est pas moins de 5 associations soit-disant antiracistes qui sont partie civile dans cette affaire.
Depuis la loi Pleven de 1972, qui donne droit aux associations de trainer en justice des personnes pour leurs déclarations, l’antiracisme associatif est devenu un véritable business !
Breizh-info a rendu compte de la première audience de l’affaire dans un article intitulé :
En voici des extraits :
Renaud Camus est mauvais pour la santé
Nous ne sommes que deux « journalistes », le merveilleux Jean-Yves et moi. Les autres journaleux, absents. Pas un pour sauver l’autre. La honte, quoi ! La liberté d’expression, la liberté d’expression, ressassent-ils jusqu’à asséchement des glandes salivaires, mais la liberté d’expression, c’est comme les champignons, le cholestérol et les potirons : il y a la bonne et la mauvaise. Charlie Hebdo c’est bon, Renaud Camus c’est mauvais, toxique même. Consommer du Renaud Camus n’est pas sans risque pour la santé mentale. Ses livres ont des pouvoirs sombres et maléfiques. Si par mégarde vous vous aventuriez à en lire un, Le Grand Remplacement par exemple, sachez par avance que vous encourez le risque de vous retrouver dans la peau d’un célèbre loup-garou à moustaches des années trente.
On l’a tellement démembrée, cette bonne vieille fille publique qu’est la liberté d’expression, tellement désossée, décharnée, depuis un demi-siècle, depuis la loi Pleven de 1972, depuis la loi Gayssot, depuis la loi Taubira. La liberté d’expression aujourd’hui, ce n’est plus qu’un moignon repoussant. Ce moignon, c’est un dessin de Charlie, baveux, dégueu, chassieux, du genre : le pape enculant un enfant. Et je devrais m’extasier sur ça ? Allez vous faire foutre ! Qu’on m’explique la différence entre un dessin de haine et un discours de haine, quand bien même cette haine convoquée à tout bout de champ est une ineptie. Où finit la liberté d’expression et où commence le discours de haine ? Voltaire s’y retrouverait-il ? Il est permis d’en douter. Qu’on me comprenne, je suis pour la liberté d’expression pleine et entière, mais pourquoi la réserver exclusivement à Charlie ? Et pas à Renaud Camus. Allez savoir.
Renaud Camus est in-nocent
Comment Renaud Camus pourrait-il être coupable de ce dont on l’accable, lui le président du parti de « l’in-nocence », lui qui est fondamentalement in-nocent ? La nocence, c’est étymologiquement ce qui nuit. L’in-nocence : ce qui nuit à ceux qui nuisent.
La mauvaise surprise du jour, c’est que la présidente du tribunal n’est rien d’autre que Sophie Combes qui fut secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature à l’époque du « mur des cons ». Une anti-conne donc, expressément tapageuse, dont on ne doute pas de l’impartialité !
En finir avec le charognage associatif
De fait, que vient faire l’UEJF dans ce procès ? Sa présidente, une certaine Noémie Madar, est même venue sangloter à la barre. Mais que fait-elle là ? À quel titre ? Renaud Camus s’est-il adressé dans son tweet aux étudiants juifs de France ? C’est elle, le procureur ? Il faut dire que l’UEJF n’est pas servie. Son avocat, une authentique nullité, Me Stéphane Lilti, une sorte de compteur Lilti de la pleurniche, aura passé son temps à interrompre la plaidoirie de Maître Rimokh, au point de se faire rappeler à l’ordre par le tribunal. Résultat : les avocats des parties civiles ont pris cher. À croire que les arguments de Yohann Rimokh ont porté. À la fin de l’audience, ses confrères n’étaient-ils pas unanimement outrés, eux qui vivent sur le fromage du harcèlement judiciaire et de l’accusation de racisme ? Le Liltiti trépignait ; l’avocate de la Licra se tenait prête à expulser tous ses collègues pour peu que la LICRA, doyenne du charognage associatif, soit la seule partie civile reconnue.
Au sortir de l’audience, Rimokh nous a avoué que, si jamais ses conclusions étaient retenues, c’est tout un système d’extorsion de dommages et intérêts qui menacerait de tomber.
« C’est leur business. Ce sont des fonctionnaires du droit qui produisent, quelles que soient les circonstances et les acteurs, les mêmes plaidoiries standardisées. »
Une usine, on vous le dit.
Rendez-vous le 10 février 2021 pour le jugement.
D’ici là, lisez Renaud Camus.
François Bousquet pour Breizh-info.
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