Décidément, jamais le surnom de « France Sphincter » donné par certain à la radio d’état n’aura été autant mérité !
C’est son humoriste vedette Guillaume Meurice qui vient de s’illustrer par un billet absolument abject sur les commerçants contraints comme nous au confinement et pour beaucoup à la faillite.
Dans cette ambiance très lourde qui pèse sur l’ensemble des Français, je ne pensais pas qu’un humoriste payé par nos impôts oserait traiter les commerçants dont plusieurs sont poussés au suicide par l’accumulation de leur dette, de « putain d’assisté et de loser ! »
Voici ce billet infâme publié dans le journal Sinémensuel :
Faites ce que je dis, pas ce que je pense
Alors? Je rêve ou tu chouines ?
Ton business est en train de couler alors tu demandes de l’aide à l’État ? Ah bon ? Je croyais que dans la vie, il fallait se débrouiller tout seul. Que quand on veut, on peut. Qu’il ne faut pas donner du poisson mais apprendre à pêcher, ou je ne sais quelle autre connerie inventée pour justifier ta petite position dominante. Tu disais que quand on est au chômage ou à la rue, c’est notre seule et unique responsabilité; qu’il faut se bouger pour rebondir et ne rien attendre des autres.
Mais si, rappelle-toi : t’as voté Fillon ou Macron au premier tour en 2017 contre l’État providence que tu conchiais. T’as changé ? D’un coup, tu serais devenu un affreux défenseur de la solidarité nationale. C’est un symptôme du coronavirus ? Il y a des gènes de marxisme à l’intérieur ? Qu’est-ce qui t’arrive? Respecte-toi un peu. Tu ne vas pas devenir un putain d’assisté. Tu vas t’en sortir tout seul. Comme un grand qui n’a besoin de personne. Avec tes petits muscles et ton petit cerveau rempli de bouillie libérale. Ou alors tu crèveras, mais comme un grand aussi.
Quoi ? Les huissiers sonnent à ta porte ? Et cette fois-ci, c’est pas toi qui les a appelés pour déloger tes locataires au RSA qui n’avaient plus de quoi payer ton loyer, ou pour ta résidence secondaire squattée? Ils viennent pour toi. Ah bah merde ! Je croyais qu’ils ne s’en prenaient qu’aux parasites.
À moins que … tu en sois devenu un ? Allez, j’arrête. Je ne te veux pas de mal. C’est pour ça que je ne t’aiderai pas, ça te déresponsabiliserait.
Ciao, loser !
Guillaume Meurice.
La haine et le mépris pour le bourgeois suinte à chaque ligne de ce texte typique du militant gauchiste. Pour lui, tous les commerçants sont des nantis !
Tous les propriétaires sont des « Ténardier » qui exploitent leurs locataires et leur envoient les huissiers aux fesses !
Qualifier de « connerie » l’adage qui dit qu’il vaut mieux apprendre à pêcher à un homme plutôt que lui donner un poisson, en dit long sur son étroitesse d’esprit.
Le socialisme étatique le plus archaïque imprègne encore l’auteur qui ne voit chez les commerçants que des « petits cerveaux remplis de bouillie libérale. »
Mais, petit gauchiste aux idées étriquées, en ce moment les commerçants ne bénéficient d’aucun assistanat. C’est à cause de la décision imbécile du gouvernement – que ta radio soutient jour après jour -, de confiner les Français et de cadenasser les commerces « non essentiels » que les commerçants doivent être indemnisés !
Il ne s’agit pas d’assistanat mais juste de l’indemnisation d’un préjudice !
Je dédie cet article à tous les commerçants qui, acculés à la faillite, se sont suicidés et à ceux qui y songent en ce moment.
Le brûlot de Guillaume Meurice est une insulte à leur mémoire ou à leur combat pour survivre.
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