Vous pensez peut-être qu’il faut réduire l’immigration ?
La Commission européenne prépare juste l’inverse !

Publié par le 15 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Vous pensez peut-être qu’il faut réduire l’immigration ? La Commission européenne prépare juste l’inverse !

Pendant combien d’années encore, les élites vont-elles imposer au peuple une immigration dont il ne veut plus ?

Malgré les beaux discours d’Emmanuel Macron, l’immigration n’a jamais été aussi intense ! Chaque année, l’équivalent de la population d’une ville comme Bordeaux, entre en France.

Le coût de l’Aide Médicale d’Etat (AME) pour les clandestins a dépassé le milliard d’euros, et les (pseudo)-mineurs isolés nous coûtent 2 milliards d’euros !

Alors que, dans leur grande majorité, les Français veulent stopper l’immigration, l’Europe prépare un Pacte européen sur la migration et l’asile qui va aggraver le problème déjà gravissime de l’immigration.

Voici de larges extraits d’un article de Jean-Jacques Leandri paru dans  Causeur :

Immigration: taisez-vous et accueillez !

Les marges de manoeuvre en matière d’immigration se réduisent

Le règlement européen sur l’asile et les migrations en cours de discussion aura bientôt force de loi en France. Il va encourager l’immigration clandestine, faciliter la vie aux terroristes et étendre les pouvoirs des technocrates. C’est notre avenir qu’on hypothèque. 

La nouvelle politique migratoire de l’UE, annoncée par la Commission européenne le 23 septembre dernier, est en cours d’élaboration. Elle se décline en plusieurs textes législatifs qui vont aggraver sensiblement le carcan juridique étreignant les États membres (EM). La pierre angulaire du futur dispositif est la proposition de règlement relatif à la gestion de l’asile et de la migration, que le Parlement européen et le Conseil instruisent actuellement. La Commission souhaite obtenir un accord politique sur ce texte fondateur avant la fin de l’année 2020, qui verra s’achever la présidence allemande.

Les dispositions essentielles de ce règlement

Il consacre le principe de l’examen obligatoire par les Etats-Membres (EM) de toute demande de protection présentée sur leur territoire par un ressortissant de pays tiers ou par un apatride. Il ouvre ainsi une brèche dans laquelle des clandestins ne manqueront pas de s’engouffrer en masse, en se prétendant persécutés. Il confirme et élargit le principe instauré en 2016 de relocalisation de demandeurs d’asile dans d’autres pays, avec une priorité aux mineurs non accompagnés, dès lors que le pays d’arrivée initiale ne parvient plus à absorber des flux excessifs de postulants. Il crée un mécanisme de solidarité en faveur des EM soumis à une pression migratoire ou dans lesquels des débarquements sont opérés à la suite d’opérations de recherche et de sauvetage.

Assorti d’une organisation bureaucratique démesurée, ce système instaure des contributions de solidarité à la charge des différents EM, permettant de soulager ceux qui affrontent temporairement une situation devenue ingérable. Pour chaque EM, ces contributions pourront revêtir plusieurs formes (relocalisation des demandeurs, prise en charge des retours de ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier, assistance logistique et opérationnelle…). Elle sera évaluée en fonction de deux critères (population et PIB) et sera ajustable en tant que de besoin. La clef de répartition retenue fera de la France le deuxième contributeur au mécanisme de solidarité, après l’Allemagne.

L’état d’avancement du dossier

La proposition de règlement est examinée au pas de charge par les institutions européennes. Son adoption par le Conseil requiert un vote favorable de la majorité qualifiée (55 % des EM, représentant au moins 65 % de la population de l’UE). Il y a donc peu de chances que les opposants atteignent la minorité de blocage (quatre EM représentant au moins 35 % de la population de l’UE). Peu de suspense également quant à la position du Parlement européen, majoritairement favorable aux « migrants ». Au niveau français, ce dossier est géré par un cercle restreint de technocrates et de juristes, qui prennent des positions déterminantes en dehors de tout contrôle démocratique national. Le Parlement français est simplement informé.

L’impact prévisible pour la France

L’exécutif et la presse dite progressiste se sont bien gardés bien d’informer les Français sur ce dossier stratégique. Il contient pourtant les ferments d’une submersion migratoire incontrôlable, qui risque de grever lourdement les finances publiques, d’augmenter la pression fiscale et de provoquer à terme une guerre civile.

Dans trente ans, l’Afrique comptera plus de 2 milliards d’habitants, très majoritairement jeunes, qui seront attirés de façon irrépressible par le mirage européen. Les flux venant d’Afghanistan, du Pakistan, des Balkans, de Tchétchénie … ne risquent pas de se tarir, bien au contraire. La poussée migratoire aux frontières de l’UE deviendra vite irrésistible. En France, elle fera exploser les digues édifiées par un pays qui s’enfonce dans une crise économique et sociale inédite et dans lequel la pauvreté s’accroît dangereusement. Par ailleurs, il est probable que beaucoup de nouveaux arrivants grossiront les rangs des islamistes.

Emmanuel Macron prend ainsi le risque de priver pour longtemps ses successeurs de toute marge de manœuvre pour contrôler nos frontières, même lorsque nos intérêts fondamentaux seront menacés. Lorsqu’une crise majeure, qui est inéluctable, adviendra, le pouvoir en place ne pourra pas se contenter d’instaurer un numéro vert.

Déni de démocratie

La nouvelle stratégie en matière d’asile et de migration confirme la dérive oligarchique qui pervertit le grand dessein européen. Les Français doivent être consultés sur cette stratégie migratoire qui hypothèque leur avenir et celui de leurs enfants. Dans cet univers en éruption permanente, la France ne peut plus se permettre d’aliéner sa souveraineté et de confier la maîtrise de son destin aux technocrates de Bruxelles. Elle ne peut plus subordonner la continuité de sa culture et la pérennité de son mode de vie aux décisions de juges nationaux ou supranationaux.

Le peuple a déjà été grugé par M. Sarkozy lors du référendum de 2005. Ce hold-up démocratique ne saurait être réédité. Il est grand temps de revenir à la Constitution et à son article 2, en vertu duquel le principe de la République est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Jean-Jacques Leandri pour Causeur.

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