Quand ils ont fermé le compte Twitter de Trump …

La première des Valeurs de la démocratie,
c’est la liberté d’expression !

Toute décision s’opposant à la liberté d’expression d’une personne, surtout quand cette décision a une dimension mondiale, devrait donc soulever un tsunami de révolte !

On peut détester Trump mais il a droit, comme tout le monde à la liberté d’expression surtout quand 75 millions d’Américains ont voté pour lui en novembre dernier.

Et pourtant, la fermeture définitive des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump ne semble pas bouleverser beaucoup de monde ! Inutile de parler de la presse, qui a détesté Donald Trump depuis qu’il s’est porté candidat à la présidentielle américaine en 2016.

Mais parmi les chefs d’Etat, il ne s’en est trouvé qu’un seul pour condamner Facebook, en la personne du président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador qui a déclaré :

J’ai lu la lettre du propriétaire de Facebook et je l’ai senti plein d’arrogance en évoquant ses règles […] Qu’en est-il de la liberté et du droit à l’information ? Et du rôle des autorités légalement et légitimement constituées !

Comment peut-on accepter qu’une entreprise privée se permette d’intervenir dans la politique sans l’intervention de la justice, en choisissant subjectivement le camp du progressisme ?

D’autres sociétés se sont alignées sur la scandaleuse décision : Apple et Amazon ont décidé de couper les ponts avec le réseau conservateur Parler, concurrent de Twitter et Facebook.

D’autres décisions remettent au goût du jour les pratiques les plus honteuses du McCarthisme comme par exemple le magazine américain Forbes qui menace de boycotter toutes les entreprises qui embaucheraient d’anciens collaborateurs de Trump !

N’oublions pas que la victime de cette censure n’est pas seulement Donald Trump mais les 88 millions d’abonnés qui le suivaient sur Twitter !

Voici toutes les plateformes qui ont banni Trump :

Nous devons réagir à ces atteintes insupportables à nos libertés les plus chères ! Sinon, c’est nous qui seront les prochaines victimes de ces entreprises de communication qui ont pris faits et causes pour le progressisme.

Dans ce domaine, saluons les réactions pour une fois communes de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin qui ont tous dénoncé la décision évoquée précédemment.

Voici le tweet de Marine Le Pen :

Cela m’a rappelé un texte écrit par un prisonnier dans un camp de concentration nazi :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.

Martin Niemöller

Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

Sur Internet, les réseaux sociaux ont été habillés pour l’hiver :

La résistance s’organise et propose des moyens de contournement :

On donne en permanence des leçons de démocratie à Donald Trump … Ne devrait-on pas en donner à Nancy Pelosi quand on la voit déchirer le discours du président Trump sur la vidéo suivante :