« C’était mieux avant ! »
Cette réflexion de « vieux c .. n » que je fais mienne assez régulièrement, je le confesse, serait à proscrire …
Les progressistes vous le disent, vous le rabâchent : tout changement est positif ! Axiome que certains pourraient qualifier de réflexion de « jeunes c .. ns » !
Et d’ailleurs, si l’on se place sur le seul champ des libertés, on peut se demander si nous ne sommes pas en pleine régression et si tous les humoristes des années 60/70 – les Coluche, des Thierry Le Luron, les Desproges, les Michel Leeb – ne seraient pas aujourd’hui, trainés en permanence devant les tribunaux.
Le divorce entre les élites et la France profonde est patent et les derniers événements internationaux – le Brexit et la fin de règne de Trump – nous montrent que, partout dans le monde occidental, les peuples commencent à se mettre en mouvement.
La censure éhontée des grandes entreprises américaines contre Trump (Facebook, Twitter, Amazon, Youtube, Apple, etc) a résonné comme un coup de tonnerre montrant la connivence mondiale des forces progressistes qui veulent tuer toute contestation de leur dogme mondialiste et consumériste.
La France profonde, tous les autres « pays profonds » vont bouger, j’en suis convaincu.
Il faut redonner la parole à cette France profonde méprisée par les élites. C’est ce que je fais ce matin en rapprochant deux publications:
- D’abord un témoignage rapporté, dans son blog, par Maxime Tandonnet, et intitulé : « J’ai volé trop loin dans l’avenir ».
- Puis une vidéo de Christian Combaz extrait de sa fameuse série La France de Campagnol.
Dans le premier, un médecin nonagénaire crie son incompréhension de la dévalorisation de l’identité française. Dans le second, on retrouve une analyse des derniers événements avec une logique frappée au coin du bon sens.
1 – J’ai volé trop loin dans l’avenir
Hier, dans le cadre de recherches historiques, j’ai rencontré un ancien professeur d’histoire géographie, âgé de 92 ans, en parfaite santé, forme physique et intellectuelle. Sa mémoire remonte aux années 1930 et bien sûr, à la deuxième guerre mondiale.
« La tragédie actuelle n’a aucun équivalent dans l’histoire contemporaine, je n’ai jamais rien connu d’aussi effroyable », me dit-il à la fin de notre entretien.
Surpris, je lui ai répondu: « Quand même les années 1930, les régimes totalitaires, le péril hitlérien, la guerre mondiale, l’anéantissement ».
Certes, ajoutait-il, « mais alors, il restait quelque chose, des croyances, une intelligence collective, une vie de l’esprit, une foi dans la culture qui rendaient possible un renouveau même au plus profond des ténèbres. Aujourd’hui, plus rien, les valeurs, la connaissance, l’intelligence, l’envie d’exister, la fierté d’être nous-mêmes, une nation, une culture et de vouloir continuer, le socle même de la civilisation se désintègrent à vue d’œil. Nous basculons dans une forme de barbarie nihiliste, sans dieu, sans patrie, sans culture, sans pays, sans courage, sans dignité. Que donnera-t-elle? Les années 1930 et 1940 furent épouvantables, mais l’humanité s’en est remise. Ce qui nous attend, au plus profond du chaos nihiliste, est probablement pire. »
En l’écoutant, je songeais à Zarathoustra :
« J’ai volé trop loin dans l’avenir: un frisson d’horreur m’a assailli. »
Maxime TANDONNET
2 – Un peu de bon sens, que diable !
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4 Réponses à “La France profonde bouge encore …”
La France profonde, tous les autres « pays profonds » vont bouger, j’en suis convaincu.
Dieu vous entendre, cher Christian.
Parce que je trouve que les français et une grande partie des occidentaux encore cultivés sont castrés (par Castrex???) et je doute que si les femmes ne leur flanque pas un coup de pied dans les fesses, beaucoup ne bougeront pas.
Les vraies femmes, hein, pas les mauviettes qui se prennent soit pour des hommes -remarquez qu’elles sont l’équivalent des eunuques d’aujourd’hui – soit pour le nombril du monde
C’était mon moment féministe, ou plutôt amoureuse des hommes de « dans le temps », réflexion de « vieille c .. ne », qui répond à la réflexion de manu (“On les aura, ces connards”) en disant : « Viens nous chercher, pauvre gamin, on t’attend! »
oups ma « grand-mère »!!!
« si les femmes ne leur flanqueNT pas »
Mea culpa, mea maxima culpa
Le philosophe Georges Palante a écrit « Il n’y a point de démocratie vraie sans une aristocratisation de la foule ».
La disparition de toute transmission, de toute culture entraînera la mort de la démocratie. Ma grand-mère avait passé le certif en 1910, elle avait infiniment plus de culture qu’un bachelier d’aujourd’hui.
…mieux abattre…