Un lamentable marchandage entre Martine Aubry et les écolos avait échangé le soutien des écolos au Parti socialiste aux législatives de juin 2012, contre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
François Hollande avait un peu trainé les pieds et n’avait pas honoré, dans les faits, la promesse faite aux écolos.
Mais Emmanuel Macron, lui, n’a pas hésité à décider la fermeture effective de Fessenheim et a confirmé la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique à 50 % en 2050.
Cet hiver, la fermeture de Fessenheim a obligé la France à acheter de l’électricité produite par les centrales à charbon allemandes désastreuses en production de CO2.
Un black-out a été évité de justesse en Europe le 8 janvier dernier
C’est le titre d’un article de Transitions Energies qui tirent la sonnette d’alarme !
Barbara Pompili, à qui Emmanuel Macron semble laisser la bride sur le cou, est en train de compromettre l’avenir et l’indépendances énergétiques de la France. Les projets de démantèlement d’EDF sont encore plus inquiétants !
Ces écolos qui défendent le nucléaire
Un article paru dans Le Figaro nous présente cette frange ultraminoritaire de l’écologie qui a ouvert les yeux et admet que le nucléaire est, à court terme, la seule solution pour réduire les émissions de CO2 dont on nous dit que c’est vital pour la planète.
Voici quelques extraits de cet article :
Défenseurs historiques de la nature, ils pensent que l’atome
s’impose pour lutter contre la pollution des énergies fossiles.
« Ah! Il y en a d’autres que moi ? C’est une bonne nouvelle ! »
s’amuse le médecin et explorateur Jean-Louis Etienne en souriant. Eh oui, les fervents défenseurs de la nature favorables au nucléaire existent. Dans son dernier livre, Nouvelles histoires naturelles (JC Lattès), Jean-Louis Etienne synthétise leur position: le nucléaire s’imposerait aujourd’hui comme une solution obligée pour produire de l’énergie propre. «L’atome est en soi une ressource énergétique naturelle dont on aurait tort de se priver», soutient l’explorateur.
Ses arguments sont précis: « D’abord, aucune autre technologie n’est assez mature pour produire massivement de l’énergie propre. Ensuite, le nucléaire ouvre des perspectives intéressantes avec les réacteurs de quatrième génération, capables de recycler les déchets (il évoque ici Astrid, prototype de réacteur à neutrons rapides au sodium, qui permettrait une gestion durable des déchets par transmutation d’ici à 2020, ndlr).
« En fait, nous sommes au milieu du gué: faut-il renoncer maintenant, alors que l’on peut imaginer une exploitation de l’énergie atomique compatible avec un développement durable ?»
Jean-Louis Etienne partage cette conviction : « Je crois aux sciences et aux techniques et j’ai confiance en l’intelligence de l’homme. L’atome va nous aider à sortir de notre société carbonée, qui n’a pas d’avenir à long terme. Si nous renonçons au nucléaire maintenant, je redoute le pire: les États-Unis, l’Inde, la Chine et aussi la Russie ont des réserves de charbon énormes. Ils vont les utiliser. C’est un scénario inéluctable. L’avenir nous pousse à soutenir les énergies renouvelables, mais nous ne sommes pas capables de stocker de grosses quantités d’électricité issues du soleil, de la mer, du vent, des rivières … »
En résumé, pour ces écologistes d’un autre genre, le nucléaire civil s’impose comme un passage obligé pour ralentir le réchauffement climatique, voire comme une solution majeure dans le «mix énergétique» pour traverser durablement le siècle.
En conclusion
Comme ça fait du bien d’entendre enfin des écolos intelligents, responsables et non sectaires !
Ceux qui veulent approfondir la question peuvent consulter le site de l’AEPN, l’Association des Ecologiques Pour le Nucléaire dont je vous livre le slogan :
Ensemble, construisons un monde meilleur et plus propre
Grâce au nucléaire écologique.
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