L’argument bidon souvent entendu dans les débats sur les plateaux de télévision est le suivant :
« Toutes les études montrent que … »
Mais vous n’entendrez jamais un journaliste demander à quelles études fait allusion l’intervenant … Pour les sujets un peu plus controversés, on entend plutôt :
« Toutes les études sérieuses montrent que … »
Cette méthode est beaucoup employée dans le domaine du réchauffement climatique, où l’on est prié de croire sans discuter les conclusions alarmistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Mais depuis quelques temps, comme certaines prédictions catastrophiques ne se réalisent pas, la contestation remonte.
Nicolas Lecaussin, sur le site de l’IREF, reprend un rapport du chercheur Indur Goklany, ancien membre et fondateur du GIEC qui fait le point sur l’état des phénomènes naturels majeurs en compilant des dizaines de données et de sources différentes.
Les conclusions sont assez, voire très éloignées du constat alarmiste diffusé par le GIEC et repris par la majorité des médias.
Voici des extraits de l’article de l’IREF :
1 – Réchauffement climatique sans augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.
Selon le GIEC, le climat sur Terre s’est réchauffé d’1°C depuis l’époque préindustrielle. A partir des années 1950, les données collectées sur la plupart des régions du globe montreraient que le nombre de jours et de nuits froids aurait diminué et que le nombre de jours et de nuits chauds aurait augmenté globalement à l’échelle mondiale. Cependant, soutient Goklany, la période courant depuis les années 1950 est courte et les données concernant l’Afrique et l’Amérique du Sud sont beaucoup moins fiables que celle des autres continents. Dans certaines des régions avec des enregistrements plus longs et une couverture plus large, les données empiriques révèlent que les vagues de chaleur étaient plus extrêmes et plus fréquentes dans le passé, par exemple aux États-Unis dans les années 1920-1930, lorsque les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone ne représentaient que 75% de celles d’aujourd’hui. Pareil pour ce qui est d’autres phénomènes climatiques extrêmes comme les ouragans.
Ceci confirme, selon l’auteur, une étude de 2012 qui n’a trouvé aucune augmentation significative de la fréquence ou de l’intensité de tous les cyclones (y compris les cyclones majeurs) dans le monde entier et dans les cinq principaux bassins (Atlantique Nord, Pacifique Nord-Est, Pacifique Nord-Ouest, nord de l’Océan Indien et l’hémisphère sud.
Le chercheur montre que depuis les années 1920, les taux de mortalité mondiaux dus aux phénomènes climatiques extrêmes ont diminué de 98,9 %. Plus remarquable encore est le fait que les décès annuels dus à de tels événements ont diminué de 96,1 % au cours de cette période malgré un plus que triplement de la population. Cela montre que le changement technologique et l’innovation sont une réponse humaine naturelle aux menaces climatiques et devraient être incorporés dans les estimations des impacts futurs du changement climatique.
2 – L’économie mondiale n’est pas impactée par le réchauffement climatique. Au contraire
L’économie mondiale n’a cessé de croître depuis les années 1950 et encore plus entre 1990 et 2018. Le PIB/habitant dans le monde n’a jamais été aussi élevé et cela malgré l’alarmisme des membres du GIEC et de nombreux politiques. Qu’il s’agisse des Etats-Unis, de l’Asie, de l’Europe, même de l’Afrique, les données économiques montrent clairement une augmentation des richesses malgré une forte augmentation de la population. Ainsi, moins de personnes vivent dans la pauvreté absolue aujourd’hui qu’en 1820, malgré une multiplication par 7 de la population.
Le réchauffement climatique n’a pas d’impact sur l’économie mondiale si l’on fait confiance aux individus et à la recherche. De même, les maladies et le taux de mortalité ont baissé partout dans le monde tandis que la famine a été pratiquement éradiquée, les causes en restant plus la guerre et les autocraties.
3 – Hausse du niveau de la mer : les causes sont multiples
Le niveau des mers s’est élevé significativement depuis la fin de la dernière période glaciaire. Cependant, pratiquement toute cette hausse (plus de 120 000 mm) est antérieure à l’utilisation des combustibles fossiles par l’homme. L’élévation du niveau de la mer est normale pour une période interglaciaire, période dans laquelle nous sommes. On a également constaté que les taux d’érosion dépassant 5 m par an concernent seulement 4% des côtes sablonneuses du monde, alors que 6% des côtes croissent de plus de 5 m par an. Cette constatation est cohérente avec une analyse selon laquelle « la surface de la Terre a gagné… 33 700 km2 de terres dans les zones côtières ». Il s’agit donc d’une évolution positive qui n’est pas cohérente avec la notion selon laquelle les terres (dans leur ensemble) sont en train de disparaître.
4 – Plus de forêts sur terre aujourd’hui qu’avant
Contrairement aux idées reçues, la surface forestière dans le monde a augmenté de plus de 2 millions de km2 entre 1982 et 2016, soit une augmentation de 7%. La couverture terrestre nue mondiale a diminué de plus d’un million de km2, soit une réduction de 3%, notamment dans les régions agricoles d’Asie. De même, diverses analyses de la diversité des espèces dans les régions montagneuses (des Andes, du Tyrol autrichien et de l’Himalaya oriental) ont trouvé une diversité accrue des espèces, contredisant directement les affirmations selon lesquelles le réchauffement induit par les gaz à effet de serre serait préjudiciable à la biodiversité.
En conclusion
Alors que le climat s’est réchauffé :
- La plupart des phénomènes météorologiques extrêmes ne sont pas devenus plus intenses, plus meurtriers ou plus destructeurs.
- Les preuves empiriques contredisent directement les affirmations selon lesquelles l’augmentation du dioxyde de carbone a réduit le bien-être humain. En fait, le bien-être humain n’a jamais été aussi élevé.
- Les effets néfastes du réchauffement et de l’augmentation du dioxyde de carbone sur les espèces et les écosystèmes terrestres ont été largement compensés par les avancées technologiques, les découvertes et l’innovation.
Nicolas Lecaussin pour l’IREF.
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2 Réponses à “Impacts du changement climatique : mythes et réalités”
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- Climat : on ne nous enfumerait pas un peu ? | A droite fièrement ! - […] Impacts du changement climatique : mythes et réalités […]
Les personnes qui s’intéressent à l’histoire savent bien que le climat a toujours varié, que cela a favorisé l’expansion de civilisations et causé la chute de certaines.
Je suis assez vieux pour avoir lu des revues scientifiques de vulgarisation qui prédisaient un âge glaciaire dans un futur proche, c’était dans les années 70.
Alors, je ne crois pas au réchauffement d’origine anthropique, cette fable destinée à nous asservir. Mais il faut reconnaître que la propagande est incessante et que beaucoup de gens sont disposés à sacrifier leurs libertés pour sauver Gaïa, nouvelle déesse exigeante devant laquelle nous devons nous prosterner.
Le GIEC n’est rien d’autre qu’une immense escroquerie manipulatrice ayant pour but non avoué un affaiblissement de la société. Aucun substrat ne vient étayer une pensée pervertie et paralysante.