Où est passée cette gauche qu’on a connue républicaine ?
Que penseraient les « pères fondateurs » de la gauche française, les Jean Jaurès, les Léon Blum et les Jules Ferry de la dérive actuelle d’une grande partie de la gauche ?
Que penseraient-ils de la dérive islamogauchiste de l’extrême gauche qui leur fait sacrifier leur féminisme à leurs visées électorales sur les musulmans ?
Que penseraient Jean-Paul Sartre de la ligne éditoriale du journal Libération qu’il avait créé, avec d’autres, en 1973 ?
Cet article de Valeurs actuelles nous rapporte la dernière provocation de Libé :
Indignation après la publication par Libération
d’une lettre d’un violeur à sa victime
Pour sa Une de ce lundi 8 mars, le journal a décidé de laisser une double-page au violeur d’Alma, à l’origine de la libération de la parole à Sciences-Po Bordeaux.
C’est une Une qui risque, et qui fait d’ailleurs déjà, scandale, en pleine journée des droits des femmes. Celle du journal Libération ce lundi 8 Mars. La Une ou plutôt une partie de la Une est consacrée par le journal au violeur d’Alma, une étudiante de Sciences-Po Bordeaux par qui la parole s’était libérée notamment sur les réseaux sociaux. Et même si la jeune femme, aujourd’hui âgée de 20 ans, a aussi droit à la parole dans cette édition, tout une page est consacrée à la lettre de son violeur, son ex-petit ami, et aux justifications du journal.
La lettre présentée comme « un texte fort et dérangeant » selon le quotidien qui met en avant une « réflexion qui vise à nous interpeller » et « à nous sortir de notre zone de confort ». Libération va même encore plus loin en évoquant « la force intellectuelle » ou « la fougue » de ce texte. Le quotidien se dédouane ensuite en rappelant que l’homme qui est « l’auteur de ce texte est aussi l’auteur du crime » et qu’évidemment, publier ce genre de texte pose des problèmes d’ordre « éthique, journalistique ou juridique ».
Un choix « dégueulasse »
Autant de qualificatifs qui ont fait sortir de leurs gonds de nombreuses féministes à l’image de Valérie Rey-Gobert qui dénonce avant tout les qualificatifs employés par le journal : « C’est à hurler » ; dit-elle, en parlant de « saloperie » quant à la lettre de son auteur. Même ton pour Caroline de Hass pour qui « ce journal a un sérieux problème ». Elle ajoute : « Tout est mépris, indécence et violence dans ces papiers Libération ».
La dessinatrice Pénélope Bagieu parle elle aussi de choix « incompréhensible et dégueulasse ». D’autant plus risqué qu’il s’agit de la Journée de lutte pour le droit des femmes. Une internaute fustige une « violence extrême », tandis que la revue féministe « Women who do stuff » s’offusque : « Vous choisissez le 8 mars pour donner la parole à un violeur ? Et en plus avec une iconographie plus que douteuse ? ».
Dans la lettre publiée, l’homme en question ne justifie pas son passage à l’acte mais dit expliquer ; pourtant il « ne s’autoflagelle pas, ni ne se défausse »selon Libération. Si Alma a été mise au courant de ce texte, elle dit prendre encore son temps et « portera plainte lorsqu’elle sera prête ».
Valeurs actuelles.
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3 Réponses à “Mais jusqu’où descendra Libé ?”
Je voudrais bien lire le papier avant de juger. Ce n’est pas parce que c’est Libé que je n’ai jamais lu, ce n’est pas parce que des féministes poussent des cris d’orfraie hurlent qui vont me faire hurler avec les loups sans savoir pourquoi je crie. Dans un procès, le prévenu a le droit d’être entendu.
Benoît XVI a bien décrit cette descente aux enfers des progressistes sous l’effet des forces du Mal dont Libération fait la propagande avant de devoir déposer définitivement son bilan et enfin disparaître…
Sartre ? Ce pseudo-DSK tringleur d’étudiantes né avant l’ère mitoux aurait ignoré majestueusement le problème en bandant discrètement.