Je suis excédé qu’on me dise sans arrêt de quel côté de la bien-pensance je dois marcher !
Je suis excédé d’être traité d’homophobe quand je défends juste la filiation naturelle !
Je suis excédé d’être qualifié d’islamophobe quand je dénonce l’islamisation de la France !
Je suis excédé d’être accusé de racisme quand je refuse l’immigration incontrôlée !
Je suis excédé d’être rangé parmi les misogynes quand je refuse que la langue française soit abimée par cette écriture dite inclusive que les féministes veulent nous imposer !
En outre, je refuse de céder à ces féministes à géométrie variable qui veulent tout féminiser mais qui se taisent devant les discriminations que l’islam impose aux femmes !
En effet où est la priorité ? Est-elle de combattre la prépondérance du masculin dans les accords des adjectifs ou dans la libération et notamment le « débâchage » des femmes musulmanes ?
Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
La définition suivante a été donnée par Raphaël Haddad, fondateur d’une agence de communication et auteur d’un Manuel d’écriture inclusive :
L’écriture inclusive, c’est l’ensemble d’attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes.
Quelques exemples :
- Ne dites plus : « les candidats à la présidentielle ». Dites « les candidat·e·s à la présidentielle »
- Accordez systématiquement les noms en fonction du genre : professeure, chercheuse, chroniqueuse, etc …
- Ne parlez plus des « droits de l’Homme » mais des « droits humains ».
Vous aurez remarqué qu’un nouveau caractère typographique devait être introduit : le « point milieu » (« · »)! Nous obligera-t-on bientôt à changer tous nos claviers ?
Voici le début d’un article de Thibaud Hubert paru sur Boulevard Voltaire et intitulé :
L’écriture inclusive n’est qu’un déni culturel
Le combat féministe n’est qu’un prétexte qui cache un projet politique beaucoup plus sombre …
Après le milieu scolaire où les Éditions Hatier se sont déjà vantées d’avoir publié un manuel de CE2 en écriture inclusive, les universités françaises sont de plus en plus nombreuses à utiliser cette écriture idéologique dans leurs communications officielles sous la pression des groupuscules d’extrême gauche.
De tous les apports civilisationnels, la langue française est probablement le plus beau legs. Le français, langue de l’État depuis 1539, langue du savoir sous l’Encyclopédie ou encore langue de la patrie le 18 juin 1940, est le fruit d’une construction pluriséculaire. Témoignage vivant du génie français et de l’unité de son peuple, cette mélodie linguistique fascine au-delà de ses frontières et a inspiré les plus grands écrivains et penseurs qui ont offert au monde la vision d’une nation émancipatrice et rayonnante.
Ce patrimoine linguistique, ciment de notre unité nationale et garante de notre histoire, est aujourd’hui mis à mal par des expérimentations visant à abêtir l’homme en le privant de sa plus belle arme : les mots.
Le fait même que des universitaires et des « intellectuels » prônent une version dégénérée de cette langue est chaque jour un coup de poignard supplémentaire porté à notre mémoire collective. Enlaidir et bêtifier un tel patrimoine au nom d’une idéologie déconstructrice est profondément inquiétant au regard du climat social actuel.
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