Bienvenue à Boboland

Durant trois nuits d’affilée, du 30 avril au 2 mai, des riverains de la place Stalingrad ont tiré des feux d’artifice en direction des dealers et des consommateurs de crack.

Pour les riverains, la situation est devenue insupportable et devant l’incurie de la police depuis des mois, ils ont décidé de traiter le problème eux-mêmes.

Un journaliste de l’Institut pour la Justice (IPJ) a interrogé des passants dans le quartier de Stalingrad où des heurts graves ont lieu régulièrement entre les drogués au crack, les dealers et les riverains.

Ecoutons un jeune femme interrogée sur la situation :

Oui, c’est grave, en fait, de s’en prendre aux dealers avec violence.
Je veux pas défendre les dealers mais après, ils font ce qu’ils veulent …
Chacun fait ce qu’il veut et ceux qui se sentent en insécurité n’ont qu’à changer de quartier !
En tout cas, pour moi, c’est pas un problème !

Propos surréalistes qui montrent toute la décadence de notre société !

Toute l’irresponsabilité de la gauche est portée par cette jeune femme :

• Relativisme entre le Bien et le Mal,
• Défense de l’indéfendable au nom de la liberté,
• Culture de l’excuse pour les délinquants et mépris total pour les victimes.

Après avoir entendu ça, on ne peut plus s’étonner que des écolos déjantés aient été élus à la mairie de grandes villes !

Je relaye la newsletter de l’IPJ qui présente une vidéo du micro-trottoir en question :

Chers amis,

Il y a deux semaines, je vous parlais du quartier le plus abandonné de Paris, le quartier La Chapelle – Stalingrad. Un quartier où sont entassés des migrants, des drogués, des dealeurs, des vendeurs à la sauvette.

Je m’étais rendu dans ce quartier avec deux stagiaires de l’IPJ car nous voulions filmer ce qu’avaient à dire les rares familles qui y vivent. (La vidéo est à la fin de ce mail).

Mais ce que nous y avons filmé est beaucoup plus étonnant…

Bienvenue à Boboland

Comprenez-bien : la situation de ce quartier est absolument intenable pour une personne ordinaire. On voit très peu d’Européens, seule une minorité parle français, les marginaux jonchent littéralement les trottoirs.

Il y a deux semaines, des riverains ont même dû utiliser des mortiers d’artifice pour faire fuir les dealeurs.

Ils sont quelques centaines d’habitants à s’être regroupés sur un groupe Facebook et, quotidiennement, ils filment les bagarres entre drogués, les seringues qui traînent autour des quelques écoles du quartier, les insultes qu’essuient les riverains etc…

Tout cela, nous l’avons vu. Nous avons assisté à une bagarre en direct, moins de 20 minutes après notre arrivée, en plein après-midi. Nous avons marché sur le trottoir à côté d’un homme inerte probablement sous l’emprise de la drogue.

Tout cela, nous l’avons aussi filmé. Toutes les personnes que nous avons interviewées nous ont confié avoir été agressées, insultées, et avoir eu de grosses frayeurs. Toutes disent que le quartier n’est pas sûr, qu’il est même de pire en pire. Beaucoup veulent déménager et les plus âgés regrettent l’époque où ce quartier était « chouette ».

Soit.

Mais alors, ces riverains doivent être particulièrement fermes en matière de Justice non ? Qu’en pensez-vous ?

Répression ou prévention ?

… Détrompez-vous ! C’est tout le contraire !

Après leur avoir demandé ce qu’ils pensent du quartier, nous avons demandé aux riverains quelles étaient leurs solutions. Ils sont tous d’accords pour dire que le quartier est un coupe-gorge, mais ils sont également unanimes pour demander :

– moins de policiers,
– plus de médiateurs de rue,
– plus de salles de shoot,
– plus de lutte contre la misère sociale.

Vous le verrez dans la vidéo, leurs réponses sont aussi comiques que tragiques.

Ces personnes se font agresser, insulter etc … mais elles trouvent des excuses à leurs agresseurs ! C’est du pur masochisme !

D’ailleurs certaines personnes que nous avons croisées ont refusé de témoigner. Elles avaient peur du qu’en dira-t-on … Car chez ces gens-là, on ne parle pas, non.

C’est simple, les habitants du 19ème arrondissement de Paris sont soit des immigrés récents, soit des bobos. Arrivés avec des idéaux d’amour et de mixité sociale, ces bobos déchantent en général au bout de quelques années. Dès qu’ils ont des enfants, ils vont s’installer à l’abri dans un quartier chic.

Les élites sont coupables

Ces personnes qui nous ont répondu étaient éduquées, avaient fait des études, gagnaient sans doute bien leur vie.

Mais un tel écart entre la réalité qu’ils vivent et les solutions qu’ils préconisent révèle la déconnexion des élites de ce pays avec le réel. Et ce sont ces gens que l’on nomme pour rendre la Justice en France !

Lorsque j’étais étudiant en droit à la Sorbonne, 90 % de ma promotion était dans le même angélisme ! Nous étions très peu nombreux à garder le sens des réalités.

Il faut comprendre les délinquants, leur réinsertion est plus importante que la vie d’une victime potentielle etc …

Une large part des élites françaises souscrit à cette culture de l’excuse. C’est pour cette raison que l’Institut pour la Justice a parmi ses missions celle très importante de « rééduquer » ces élites intellectuelles.

Depuis bientôt dix ans, nous éditons la Revue française de criminologie et de droit pénal; nous publions des études tous les mois, nous finançons les ouvrages des juristes minoritaires qui sont connectés au réel et à la pratique. Nous avons un réseau d’experts, qui portent une autre parole que celle de l’idéologie dominante …

Ce travail est indispensable car, je vous le dis, on ne peut pas compter sur les bobos pour sauver la France.

Avec tout mon dévouement,

Pierre-Marie Sève
Délégué général de l’IPJ

Voici la vidéo de notre micro-trottoir :

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