Ce qui se passe aux Etats-Unis est consternant !
Le mouvement « Woke », né dans certains campus américains, se répand partout aux Etats-Unis et attaque maintenant frontalement l’éducation des jeunes enfants.
Pervertir l’esprit des enfants est en effet un moyen efficace pour rendre le mouvement progressiste irréversible. Et dans certains cas, ces pratiques sont mises en oeuvre en les cachant aux yeux des parents !
Cela devient, je le reconnais, une obsession de ce blog, mais je vois désormais le progressisme comme un danger mortel pour la France et pour l’Occident, en général.
Moi, qui ai combattu les idées de gauche pendant des décennies, je vois presque, aujourd’hui, les gauchistes issus de mai 68, comme d’inoffensifs idéologues, comparés aux adeptes du progressisme forcené.
Je relaye aujourd’hui, en deux parties, un article de fond édifiant paru sur le blog de la démographe Michèle Tribalat :
Partie 1
Les ravages du mouvement « Woke »
dans les écoles américaines
Dans un dossier intitulé “Education gone Wild”, The American Spectator vient de publier trois de ses textes sur l’implantation rapide des idéologies radicales du moment sur le genre, l’histoire et la race, à l’école, du primaire au lycée, parfois avant. Cette radicalisation touche les politiques scolaires, les méthodes et les programmes. Elle met en péril l’éducation des enfants et, au delà, la fabrique de la nation américaine.
Le genre
Nombre d’écoles américaines ont adhéré à – et même promu pour certaines d’entre elles – l’idée que les enfants pouvaient, dès leur plus jeune âge, s’interroger sur leur genre.
Le test de la licorne
Des outils pédagogiques tels que Gender Unicorn, dont on trouve une version française sur le site https://unicorn.mrtino.eu/, interrogent les enfants et les aident à déterminer leur genre. Son usage est très répandu au Canada et il figure dans les outils éducatifs recommandés par l’Association for Supervision and Curriculum Development (ASCD) aux États-Unis.
Dans la version française « Fais ta licorne », les enfants sont invités à déplacer un curseur sur leur « identité de genre » (femme/fille, homme/garçon, autre genre(s) (sic)), leur « expression de genre » (féminine, masculine, autre), leur « sexe assigné à la naissance » (femelle, mâle, autre/intersexe), leur attirance sexuelle, proposée évidemment en écriture inclusive (physiquement attiré.e par des femmes, des hommes ou d’autre genre(s) (sic)) et enfin leur attraction émotionnelle (mêmes items). Des enfants sont donc, parfois dès la maternelle, incités à se poser des questions qui ne sont guère de leur âge, sans que leurs parents en soient correctement informés. Dans l’Oregon, une mère, inquiète d’apprendre que son enfant en deuxième année de primaire ait dû subir un test de ce type, s’est vue répondre par le directeur de l’école que la société américaine avait failli historiquement sur la question du genre, que l’enseigner aux enfants était un progrès et que ce serait le cas tout au long de leur scolarité et dans toutes les matières.
La question des toilettes et des vestiaires
Les écoliers et étudiants de tous âges sont encouragés à choisir les toilettes de leur choix et de plus en plus de districts interdisent aux enseignants et autres employés d’y entrer pour prévenir des comportements qu’ils jugeraient inacceptables. Un garçon peut ainsi entrer dans les toilettes des filles, y rester le temps qui lui plaît et faire ce qui lui plaît sans craindre de voir débouler un adulte. Idem pour les vestiaires dans lesquels les écoliers et étudiants peuvent entrer sans tenir compte de leur sexe.
Les disciplines sportives
Les garçons qui se déclarent transgenres peuvent de plus en plus souvent jouer dans les équipes féminines, ce qui enlève aux filles toute chance de l’emporter dans la plupart des sports. Aux États-Unis, seuls douze États s’y sont opposés, neuf n’ont aucune politique sur le sujet, dix l’autorisent à condition que l’athlète ait subi un traitement médical. Mais dix-neuf États l’autorisent sans aucun contrôle sur le niveau de testostérone. Le journaliste de CNN, Devan Cole est allé jusqu’à déclarer qu’il est impossible de connaître l’identité de genre à la naissance et qu’aucun consensus n’existait sur le critère permettant d’assigner un sexe à la naissance. Déclaration qui contraignit CNN à faire marche arrière. Si l’Equity Act est voté, toutes les écoles seront obligées d’exécuter les désirs de ceux qui se déclareront transgenres. Ces derniers se verront ainsi attribuer des privilèges quasi-absolus. Les parents n’auront pas leur mot à dire.
Consentement des parents et dissimulation des écoles
Il n’est pas rare que des écoles camouflent aux parents leurs innovations en matière de genre. Un guide en la matière – Schools in Transition : A Guide for supporting Transgender Students in K-12 Schools – a été établi avec le concours de l’American Civil Liberties Union (ACLU), la Human Rights Campaign, Gender Spectrum, le National Center for Lesbian Rights, et la National Education Association (NEA). Il demande à ce que tout garçon qui se déclare une fille soit traité comme tel, sans considération de son âge et de sa maturité. On a donc quatre groupes d’activistes qui se sont accoquinés avec le plus important syndicat d’enseignants pour que ces enseignants incorporent leur idéologie dans leurs pratiques. Le guide leur demande de tenir à l’écart les familles qui y sont hostiles et de dissimuler la transition dans laquelle leur enfant est engagé en veillant à ne rien laisser transparaître dans les interactions avec les parents. Ce qui est contraire au 14eme amendement sur l’égale protection et aux droits des familles garantis par le Family Educational Rights and Privacy Act. Une résistance a commencé d’apparaître qui s’est concrétisée par des procès. D’autres sont à venir.
Dysphorie de genre
La journaliste Abigail Shrier s’est demandé pourquoi le nombre de transgenres avait tellement augmenté ses derniers temps (2% des lycéens aujourd’hui, majoritairement des filles contre 0,01% avant 2012, généralement des garçons). Lisa Littman, chercheur à Brown University sur la santé s’y est intéressée et a découvert que l’influence des pairs et des médias sociaux avaient joué un rôle majeur dans cette évolution. Dans certains États un adolescent mineur peut obtenir une prescription de bloqueurs de puberté ou de substitution hormonale, sans l’autorisation des parents. La Suède a été le 1er pays à interdire ce type de prescriptions aux enfants de moins de 16 ans.
La question des pronoms
Si l’on en croit le site Trans Student Educational Ressources (TSER), les pronoms ne seraient d’aucun genre et pourraient être utilisés comme chacun le désire. Mais les élèves sont incités à utiliser les pronoms du pluriel (they/them/theirs) ou des pronoms inventés tels que ze/zir/zirs. TSER ajoute qu’il existe un nombre infini de pronoms à inventer !
Comme l’écrit Keri D. Ingraham, compromettre le droit de la plupart des enfants qui sont à l’aise dans leur sexe de naissance pour créer la confusion sur l’identité de genre des autres, sans rien dire aux parents, n’est pas seulement inconstitutionnel. C’est une forme de maltraitance.
A suivre dans un prochain article …
Michèle Tribalat, démographe, sur son blog.
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2 Réponses à “Comment l’Amérique se suicide …”
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- Aux USA, la gauche aussi « cool » qu’en Corée du Nord ! | A droite fièrement ! - […] de mon double article Comment l’Amérique se suicide, est à peine sèche que je trouve un témoignage édifiant de ce…
- Non au lobby LGBT ! | A droite fièrement ! - […] les écoles américaines entrainant des dérapages terribles décrits dans mon article précédent (Comment l’Amérique se suicide […]
Quand le Christ est passé sur terre, il a dit que le prince de ce monde était le diable, voila pourquoi cette decheance morale et ses idées qui ce repandent maintenant a profusion, ce n’est pas un hasard, vous y viendrez quand ce sera le renversement complet des valeurs et que seul compte le mal, car c’est ce chemin que l’on prend.
Il faut faire passer un test de niveau de QI aux bargeots qui detruisent les nations, la culture, l’education,
beaucoup parmis eux devrait aller en asile psychiatrique ou en taule…