Non, la gauche n’est pas légitime à nous faire la morale !

Publié par le 25 Juin, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Non, la gauche n’est pas légitime à nous faire la morale !

C’est l’escroquerie du siècle !

Depuis des décennies, la gauche et les médias ont réussi à faire entrer dans l’inconscient collectif des Français que le Camp du Bien est forcément de gauche …

Et pourtant, l’Histoire française et mondiale nous apprend que la gauche a souvent trainé dans le Camp du Mal !

Les régimes communistes (Chine, Russie, Cambodge) surpassent de loin – en millions de morts – le régime nazi et toutes les dictatures de droite réunis.

Je suis gentil quand je classe Hitler à droite alors que son parti était le National-Socialisme! De la même façon, le fascisme, que la gauche utilise souvent pour insulter la droite, a été fondé par Mussolini … un socialiste bon teint !

En France, doit-on ranger dans le Camp du Bien les révolutionnaires de la Terreur ?

La colonisation n’a t-elle pas longtemps été promue par la gauche ?

N’est-ce pas Jules Ferry qui déclara :

Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. (…) Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.

Non, la gauche n’est pas légitime à nous donner des leçons de morale.

C’est le thème de cet article paru dans le magazine L’Incorrect :

Pourquoi les gentils sont-ils de gauche ?

Il est permis de douter. Il est permis de s’interroger sur son engagement, sur sa foi, sur la nature même du combat que l’on mène, à son humble niveau. Sommes-nous du bon côté ? Avons-nous choisi le bon camp ?

L’opinion a été tellement hystérisée et silotée par les réseaux qu’il ne reste plus beaucoup de place pour les atermoiements, pour les probités du doute. La rumeur du monde est devenue bloc, il suffit de tendre l’oreille pour s’en assurer : maintenant que chaque citoyen est devenu producteur d’information, de signifiant, il n’y a plus que de l’opinion, la moindre information est déjà chargée en particules de gauche ou de droite …

C’est pourquoi la scénarisation officielle du politique entend désormais monter du doigt la « droitisation » de certains médias, le monopole glissant de CNews et la prochaine acquisition d’Europe 1 par Bolloré … C’est tout le train-train des fantasmes habituels du gauchiste qui se remet en branle : face aux bruits de bottes, on résiste … Les chroniqueurs et les humoristes lèvent le poing et serrent les fesses bravement … Libération et son générateur de unes grotesques évoque « la bande FN » et croit déceler dans ce vent qui tourne les courants annonciateurs de la peste brune. Quel sera notre Reichstag ?

En fait, la gauche est tout simplement surprise de ne plus avoir le monopole sur la presse, sur les idées.

De n’être plus la seule à mettre des pièces quotidiennement dans la machine idéologique. De n’être plus forcément désignée comme le camp du bien. Peut-être même qu’elle commence à douter elle-aussi, c’est tout ce que nous lui souhaitons … Est-ce que les chroniqueurs de Yann Barthès ne sont pas eux-mêmes assaillis par la honte lorsqu’il doivent déployer chaque soir leur catalogue de clichés progressistes et creux ?  

Oui, les générations se sont succédées, oui, évacuant lentement les scories mythologiques du socialisme. Mitterrand pour beaucoup n’est plus qu’une momie maléfique qu’il convient de laisser pourrir à l’ombre de l’histoire. Le sang de la France s’est regénéré, on est sorti de la sidération progressiste. Suprême offense pour les gauchistes et les tenants du bon goût, on ose même « se dire fier d’être réactionnaire ». Le plafond de verre va-t-il se briser ? En fait, pour la première fois depuis longtemps, les bien-pensants ont peur d’être démasqués.

Le COVID a fait tomber pas mal de masques, les collabos ont été surpris la main dans le sac, les langues se sont déliées … accélérateur de particules, accélérateur de temps, la crise sanitaire a peut-être eu le mérite de faire tomber les dernières poches d’auto-censure.

La gauche n’a plus le monopole du bien.

Ses dérives totalitaires, soviétiques, son progressisme hystérique, sa solubilité totale et quasi-assumée dans les outrances délétère du néo-capital, son déni du réel ne font plus recette. Le monde est peut-être enfin prêt à croire que les gentils ne sont pas de gauche. Que les gentils ne sont pas ces transsexuels à piercings qui vocifèrent dans les marches des fiertés, ni ces défenseurs des droits de l’homme qui collectionnent les toquantes de luxe, ni ces chanteurs de variétés à voix de chèvres qui osent faire rimer « beauté » avec « diversité ».

La scénarisation du politique a été trop loin, le curseur s’est tellement déplacé à gauche que la machine s’est détraquée. Alors on peut se réjouir effectivement que la pensée réactionnaire se soit enfin désinhibée, que les jeunes ne soient plus unanimement voués aux valeurs arc-en ciel quotidiennement vomies par les institutions captieuses de la V ème république.

Mais attention : ne pas oublier qu’au-delà des sujets clivants, de cet évènementiel des idéologies qui s’est substitué au temps politique pour occuper nos petits théâtre d’opinion, il y a toujours ces vieux leviers à actionner, il y a toujours la machine étatique, lointaine, souterraine, qui veille au grain. Eric Zemmour et Pascal Praud ont leur petit café du commerce quotidien, ils font le buzz, ils contribuent à donner un certain tempo à l’actualité et à son commentaire permanent. Très bien. Mais pour qui parlent-ils ? La libération des opinions de droite peut-elle vraiment servir une droite authentique et radicale ou au contraire lui voler son temps de parole, la paralyser en la surjouant quotidiennement dans des talk-shows froufrouteux ? Qui, au bout du compte, profitera de cet élargissement du débat d’opinion, alors que la vie démocratique, elle, est en train de se réduite drastiquement ?

La République Bananière de Macronie risque bien de s’imposer encore l’année prochaine, de consolider son pouvoir sur ce clivage soigneusement mis en scène à travers les médias dominants.

Marc Obregon pour L’Incorrect.

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3 Réponses à “Non, la gauche n’est pas légitime à nous faire la morale !”

  1. Christian 54 dit:

    La gauche a totalement perdu le nord. D’ailleurs, auparavant, sa boussole était bien folle.

    Effectivement, nazisme et fascisme ont été historiquement des mouvements de gauche, même si ils avaient l’appui financier de la droite, qui espérait trouver, grâce à leur expansionnisme forcené, les moyens de se faire une bonne pelote de laine (ce qui fût le cas largement en Allemagne, bien plus modestement en Italie).

    La gauche française, durement touchée par la grande guerre, était pacifiste à outrance, ce qui a eu pour conséquence un réarment du bout des lèvres et une totale impréparation en 39. Cela plus une touche de lâcheté chez Daladier a conduit directement au désastre de 40.

    Dans un sens, Macron est un Daladier au cube, ce qui laisse présager le pire si on lui laisse les rènes. Rappelons que Daladier, en descendant de l’avion à son retour de Munich, a été acclamé par la foule. En serrant les mâchoires, il aurait dit « ah, les cons… « 

  2. C’est grace a de nombreux merdias que la goche a pu matraquer longuement, cette idée d’etre le camps du bien ( d’apres elle, ce qui est un mensonge),

    Hitler etait un national socialiste… staline, le plus grand assassin de tous les temps : un communiste… et la liste a goche est longue.

    L’hegemonie dont beneficie la goche dans les merdias, grace aux noyautage, lui permet d’imposer ces idées, et de faire passer les autres pour des mauvaise gens, tout ça est tactique.

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