Le « En même temps » macronien devient insupportable

Dans mon dernier article, je fustigeais la République en marche qui vote mardi le droit à la PMA pour toutes qui crée de fait des enfants sans père, et mercredi l’allongement du congé parental pour les pères dont la présence serait, nous assure t-elle, capitale au développement de l’enfant !

On ne compte pas les contradictions de plus en plus criantes qui découlent logiquement de la politique du « En même temps ».

Tout récemment, dans une interview à Elle, Emmanuel Macron s’est dit inquiet de voir « la société française se racialiser » de plus en plus.

Eric Zemmour s’est gaussé de cette déclaration en rappelant cet aphorisme de Bossuet :

Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes !

En effet Emmanuel Macron ose s’offusquer de la racialisation de la société mais deux de ses positions politiques sont à l’origine de cette racialisation :

1. Il ne fait rien pour maitriser l’immigration de personnes issues d’une autre civilisation,
2. Il se déclare opposé à l’assimilation, seule façon d’éviter le communautarisme.

Emmanuel Macron déplore le racialisation de la société mais au fond, il est dans la mentalité anglo-saxonne du multiculturalisme. D’ailleurs, il va plus loin puisqu’il a déclaré qu’ « il n’y avait pas de culture française mais des cultures en France  ».

Voici, sur le même sujet, une intervention de Charlotte d’Ornella qui dénonce elle aussi le « En même temps » présidentiel :

Emmanuel Macron avait refusé le plan Borloo sur les banlieues en évoquant « deux mâles blancs ».
C’est aussi lui qui a souhaité une liste de héros « issus de la diversité ».
Il s’inquiète de la racialisation mais il nourrit le sujet … pic.twitter.com/NNNqfKVp60

— Charlotte d’Ornellas (@ChdOrnellas) July 2, 2021

Cela devient dramatique et l’hypothèse d’un second mandat de ce président qui n’aime pas la France et méprise beaucoup de Français, me laisse angoissé.

On regretterait presque François Hollande qui aura probablement fait, au final,  moins de dégâts qu’Emmanuel Macron.

Par exemple, la loi de bio(pas)éthique votée la semaine dernière viole beaucoup plus de principes de l’éthique à la française que ne l’avait fait le mariage gay en son temps .