Reprenant un stéréotype de genre qu’il dénonce par ailleurs, le maire écolo de Grenoble, Eric Piolle, a décidé de « dégoudronner » pour « dégenrer » toutes les cours de récréation de ses écoles primaires squattées par les garçons qui jouent au foot, au détriment des filles.
Quand Alice Coffin fut sauvagement agressée par un militant identitaire – le forcené s’était agenouillé devant elle en lui tendant un bouquet de fleurs ! – le premier à lui apporter son soutien fut Eric Piolle avec ce tweet vengeur :
Tout mon soutien à Alice Coffin. L’extrême droite cherche a imposé son idéologie raciste et masculiniste par la violence. Rien n’est jamais acquis. Réaffirmons sans cesse notre attachement aux valeurs humanistes. Ne laissons personne faire face seul.e à l’extrême droite.
Ce maire écolo réélu à Grenoble n’en finit pas de défrayer la chronique par exemple en abritant dans sa ville le Mois décolonial – pour l’émancipation, l’écologie et la justice sociale – avec en vedette les militants indigénistes Taha Bouhafs et Rokhaya Diallo.
L’article suivant de Boulevard Voltaire nous informe qu’Eric Piolle fait de la défense du féminisme son prochain combat :
Déconstruction et reconstruction d’Éric Piolle :
attention, travaux !
Dans le cadre de sa candidature à la primaire écolo, Éric Piolle donne de sa personne. Sur une vidéo Twitter, entouré de ses fidèles, le maire de Grenoble se lance dans un plaidoyer pro-féministe au cours duquel il se promet les pires sévices. Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’orateur précise la pureté de ses liens familiaux : « Je suis fils de féministes, frère de féministes, père de féministe. » Son voisin l’est aussi, son garagiste, sa femme de ménage. Les deux vestales, Eva Joly et Esther Benbassa qui se tiennent à ses côtés, sont rassurées. Il n’y a aucun loup dans la bergerie Piolle. Par sécurité, elles se livreront tout de même à une recherche généalogique.
En signe de ralliement sans réserves à la cause, l’écolo passe ensuite aux sacrifices qu’il va s’infliger. « J’assume de grandir, d’être éduqué, rééduqué, déconstruit et reconstruit par ces luttes féministes. » Notice non fournie. Les militants sont bricoleurs. Leur candidat sera le Rubik’s Cube de la présidentielle. Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur. Un jeu d’enfant.
Alors qu’en préambule, Éric Piolle dénonçait à juste titre un 58ème féminicide commis depuis le début de l’année, il n’a pas encore été établi par quel labyrinthe intellectuel le martyr s’engage, quelques secondes plus tard, à se livrer en pièces détachées au féminisme. De toute évidence, les agresseurs ne se sont pas inspirés du comportement du maire de Grenoble pour commettre leurs méfaits. Le mystère demeure.
Le militant écolo de base serait-il « très peu formé au contact avec les femmes », comme le déclarait un responsable d’association autrichienne à propos de la multiplications des viols par des migrants afghans ? Réponse négative. Formés ils le sont. À ne pas regarder le profil du harceleur de rue, à ne pas voir l’origine culturelle de quelques frappeurs et assassins de femmes. Rompu à l’exercice, l’élu préfère se lancer dans un mea culpa grotesque. Coupable de rien, l’homme se dénonce à la police de la pensée. « C’est pas lui, c’est moi. » Tout en abnégation, l’homme se sacrifie sur l’autel de la vérité. Un genou à terre ? Deux ? À plat ventre ? Le programme EELV proposera toutes les positions. Le kama-sutra de la soumission en images et croquis explicatifs.
Selon le maire démontable de l’Isère, l’autre moyen d’en finir avec l’obscurantisme misogyne est l’argent. Beaucoup d’argent ! Il faut « investir ce milliard qui a été promis et qui n’est jamais arrivé », assène-t-il sous les yeux admiratifs de ses deux vestales. Le ronron gauchiste est invariable. Le chèque miracle, les petites coupures pour en finir avec les grandes. Les sacro-saintes formations desquelles vont ressortir des hommes transformés. Le tour de magie du mondialiste. Trois coups de baguette en or massif sur un chapeau et l’islamiste apparaît récitant du Simone de Beauvoir.
Éric Piolle sera-t-il reconstruit à temps pour la primaire écolo ? Les chefs de chantier Joly et Benbassa sont optimistes.
Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.
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2 Réponses à “Eric Piolle, Le kamasutra de la soumission”
Quel con !
Sous ses airs de faux « gentil », ce type est en réalité un danger public, qui diffuse des idées toxiques, et de la propagande mensongère, attention !