A stéréotype, stéréotype et demi !

Jamais la liberté d’expression n’a été à ce point contrôlée !

C’est probablement un effet collatéral de la promesse que nous avait fait le candidat Emmanuel Macron de mettre en place une République exemplaire …

Tourner sept fois notre langue dans la bouche est désormais obligatoire pour ne pas risquer de froisser une quelconque minorité !

Dans quel monde vit-on où la plus prestigieuse marque française de cosmétiques, L’Oréal, s’est sentie obligée de retirer des emballages de ses produits les mentions « Blanc » ou « Blanchissant » qui vexaient, parait-il, la minorité noire …

Je ne voudrais pas faire de la provocation mais si les Noirs trouvent que le vocable « Blanc » est vexant pour eux, c’est qu’ils pensent que le « Blanc » est supérieur au « Noir » ! S’agit-il là d’un « privilège blanc » ou bien d’un complexe d’infériorité que développent les Noirs ?

Mais, sont-ce tous les « Noirs » qui ressentent ça ou juste une minorité renforcée et encouragée à se révolter par des Blancs progressistes forcenés ?

Ce raisonnement qu’on peut faire sur la race, on peut le décliner du côté de la minorité gay.

Je vais prendre pour exemple un article paru dans Slate, site que j’appréciais dans le temps mais qui a nettement viré gauche progressiste !

Extraits de l’article :

La lutte contre l’homophobie, ça ne consiste pas uniquement à coller un drapeau arc-en-ciel sur ses panneaux publicitaires pendant un mois pour imiter ses petits camarades et redorer son image. C’est le rappel qui vient d’être fait à Snickers: la marque a dû retirer à la hâte un spot télévisé diffusé en en Espagne en raison de son homophobie latente.

On y voit l’influenceur espagnol Aless Gibaja (722.000 abonné·es sur Instagram), ouvertement gay et dont la voix et le look sont bien éloignés des standards de la virilité, commander au serveur d’un bar de plage « un jus d’orange sexy avec de la vitamine A, de la vitamine B et de la vitamine C ». Visiblement perturbé (voire agacé) par ses manières, l’employé ne l’entend pas de cette oreille.

À la place, il lui sert une barre glacée Snickers. Et quand Gibaja croque la sucrerie, il se transforme immédiatement alors en barbu à la voix grave. « Ça va mieux ? », lui demande son ami. « Ça va mieux », répond la star d’Instagram. La scène est suivie d’un slogan : « Vous n’êtes pas vous-même quand vous avez faim ».

Les réactions n’ont pas tardé à se faire attendre face à ce spot qui présente les hommes gays sous un jour négatif. « Il est honteux et regrettable que des entreprises continuent à perpétuer des stéréotypes et à promouvoir l’homophobie », a par exemple tweeté le compte de la FELBGT, fédération espagnole de lutte contre les discriminations à l’encontre des personnes LGBT.

Je suis sans doute très arriéré et machiste pour oser classer tous les membres de l’espèce humaine, hommes et femmes confondus, sur un axe gradué en degré de féminité. Les théoriciens du genre et féministes de tous poil vont sûrement m’agonir mais l’axe précédent irait selon moi de Monica Bellucci à Sébastion Chabal.

Chacun trouvera sa place, les hétéros, les lesbiennes et les gays, sur cet axe gradué en « féminité » sans pour autant que cet axe, d’une quelconque façon, gradué en valeur. Tout le monde conviendra que si Monica Bellucci dépasse Sébastien Chabal en beauté, elle tiendrait moins longtemps que lui sur un terrain de rugby !

Ceci étant posé, en analysant les réactions au spot télévisé de Snikers, on voit que transformer un gay « loin des standards de la virilité » en « barbu à la voix grave » est considéré comme de nature à « perpétuer des stéréotypes et à promouvoir l’homophobie. »

On comprend que ce serait donc stigmatisant pour les gays, ce qui, de fait, revient à installer une échelle de valeurs entre les hétéros et les Homos, au détriment des homos !

En conclusion

On voit que les militants qui dénoncent le racisme et l’homophobie tombent bien souvent dans les stéréotypes qu’ils dénoncent !

On a rarement vu des Blancs organiser des réunions racisées interdites aux Noirs alors que les racialistes et indigénistes de l’extrême gauche française n’hésitent pas à le faire.

De la même façon, on ne voit pas les hétéros défiler dans une « HétéroPride » à l’image de la gay Pride. La traduction française de «  marche des fiertés » me parait aussi instituer une échelle de valeurs à l’envers.

Qu’est-ce qui peut justifier une fierté d’être homo ou hétéro ?

Toujours sur Slate, vous pouvez lire cet article où Slate se plaint que les filtres utilisés sur TikTok soient plutôt adaptés aux visages des Blanches :

Les filtres TikTok font des merveilles (sauf si votre peau n’est pas blanche)

Dans l’article, une jeune femme d’origine vietnamienne se plaint de TikTok …

Mais TikTok n’est-il pas d’origine chinoise ?

Quels racistes ces Chinois !