Mais dans quel pays vit cette gauche hors-sol ?
Quel est donc le « peuple » que la gauche française prétend représenter ? La gauche ne défend plus qu’elle-même dans un petit entre-soi groupusculaire.
Alors que le pays gronde contre l’insécurité liée à une immigration incontrôlée, aggravée sous Hollande et qui explose sous Macron, la gauche exige que la France accueille tous les Afghans qui le souhaiteront.
Ces mêmes Afghans qui, il y a peu, brûlaient le drapeau français et l’effigie du président de la République qui avait osé rappeler le droit à la caricature en France !
Voilà ce qu’en dit Clémence de Longraye dans un article du Club de Valeurs actuelles :
Certains, à gauche, seraient d’avis de tous les accueillir, sans exception. À l’instar de Sandrine Rousseau, candidate à la primaire écologiste, les tenants de cette « gauche sans-frontière » appellent à « un accueil inconditionnel pour les personnes fuyant leur pays ».
L’allocution d’Emmanuel Macron sur la situation afghane les a donc « sidérés ». Pourtant, le chef de l’État rappelait simplement que le devoir de la France était de « protéger celles et ceux qui sont les plus menacés », à savoir tous ceux qui ont servi l’armée française – en tant qu’interprètes, chauffeurs ou même cuisiniers – pendant plusieurs années et qui risquent aujourd’hui des représailles. Il propose d’offrir l’asile à ces « harkis afghans » et d’évacuer ceux encore sur place au même titre que les ressortissants français et européens.
Mais il ajoute ensuite que « nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » en provenance de l’Afghanistan. Tollé immédiat à gauche :
- Pour Éric Piolle, maire de Grenoble et candidat à la primaire écologiste, « [Emmanuel] Macron fait honte à la France » avec de tels propos.
- Clémentine Autain, tête de liste LFI aux élections régionales en Ile-de-France, qualifie de « sordide » l’allocution présidentielle.
- L’ancien secrétaire d’État socialiste, Christian Paul signe une tribune dans les pages de Libération pour dénoncer « la surdité aux appels venus d’Afghanistan » qu’il qualifie de « faute morale » et de « précipice politique ». Au nom des principes de solidarité, de fraternité et de liberté, ils demandent en chœur à ce que la France recueille tous les Afghans qui le demanderaient.
« Toute cette frange de la gauche vit dans une société totalement hors-sol » souligne l’anthropologue Philippe d’Iribarne. Alors que sondage après sondage, les Français témoignent de leur non-adhésion à l’accueil des migrants, cette gauche continue de vouloir ouvrir les portes du pays. En 2018, une étude de l’Ifop pour le Journal du Dimanche révélait que pour 58 % des Français, l’immigration joue un rôle négatif dans notre pays. En 2015, alors que la guerre civile en Syrie battait son plein, 55 % des Français refusaient que Paris imite Berlin en accueillant massivement des réfugiés syriens (Odoxa). Mais « pour cette partie de la gauche, tout humain est citoyen du monde et doit pouvoir s’installer où il veut » explique Philippe d’Iribarne.
Cette partie de la classe politique privilégie les grands principes de solidarité internationale et de fraternité contre les réelles préoccupations de leurs concitoyens, à savoir la lutte contre le chômage, la sécurité et la lutte contre l’immigration clandestine. Ainsi, les principes de cette gauche « sont de la pure théorie et n’ont rien à voir avec le monde empirique » conclut l’anthropologue.
Les Français demandent de la sécurité
Cette vision hors-sol peut se révéler dangereuse. Sur le plateau de Thierry Ardisson, François-Xavier Bellamy expliquait en 2019 qu’une « politique qui prétend à la belle intention de l’ouverture inconditionnelle provoque exactement la catastrophe qu’elle dénonce ». Tout d’abord car ceux qui arrivent d’Afghanistan sont presque toujours des hommes qui sont les plus qualifiés et qui ont le plus de moyens. En les accueillant sans condition, la France priverait donc l’Afghanistan de ses forces vives, nécessaires à son développement ou à la lutte contre les talibans. L’autre danger est de provoquer un important séparatisme au sein de la société française. Selon l’Ifop, 75 % des Français considèrent que les personnes issues de l’immigration sont mal intégrées dans notre pays. Le devoir moral d’accueil qu’invoque cette gauche se ferait donc au détriment de la population française. Ces différents dangers conduisent le philosophe et eurodéputé François-Xavier Bellamy à conclure par l’analogie suivante : « Quand vous êtes dans un village et que votre maison brûle, vous n’avez pas le droit d’entrer dans n’importe quelle maison du village. »
La question de l’asile pourrait être posée dans les mêmes termes.
Clémence de Longraye pour le Club de Valeurs actuelles.
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Une réponse à “Cette gauche hors-sol qui veut accueillir
« tous les Afghans sans conditions » !”
TOUS sans exceptions savent qu’ils feront entrer des terroristes parmi les réfugiés, a moins d’etre completement givré du cerveau, ( c’est a dire, pas moins que d’etre reellement fou ) meme étant hors sol, on a eu les preuves et ne peuvent le nier, ni l’oublier.
Ils font tout pour que cela recommence, c’est un crime qu’ils préparent contre notre peuple, ET ILS LE SAVENT TRES BIEN.
( Il ne manque pourtant pas de pays partageant leurs meme culture et religion, pourquoi les amener dans un pays si differend de leurs culture ?)