Nié farouchement par le gauche, le centre et les médias, évident pour une partie de la droite, le Grand Remplacement – concept inventé par Renaud Camus – apparait de plus en plus comme une réalité tangible.
Seule l’interdiction purement idéologique, en France, des statistiques ethniques en retarde la preuve en chiffres !
D’autres indicateurs tentent de se substituer à ces statistiques interdites comme par exemple la proportion de prénoms de type Mohamed ou Fatima déclarés à la naissance ou encore le nombre de tests à la naissance de la drépanocytose*, maladie qui ne touche que les enfants originaires de l’Outre-mer, d’Afrique et du Maghreb.
Je verse au dossier du Grand Remplacement des extraits de cet article paru dans Causeur :
Immigration et démographie urbaine: les cartes à peine croyables de France Stratégie
Seine Saint-Denis, Paris intra-muros… mais aussi Rennes ou Limoges (!): la proportion des 0-18 ans nés de deux parents extra-européens explose dans de nombreuses aires urbaines. Un basculement démographique historique. Analyses.
Depuis de nombreuses années, la question des statistiques ethniques constitue un sujet brûlant au sein des débats relatifs au fait migratoire, à son approche scientifique et à ses répercussions dans la société française.
En effet, la jurisprudence en vigueur du Conseil constitutionnel considère que « si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes (…) peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race » (décision du 15 novembre 2007).
Néanmoins, si la constitution de bases de données fondées sur la « race » ou l’origine ethnique auto-déclarée – telles qu’elles existent notamment aux États-Unis ou en Grande-Bretagne – demeure formellement interdite, il n’en va pas de même quant à l’origine nationale des individus. En se fondant sur les données du recensement, l’INSEE entretient ainsi tout un appareil statistique relatif au nombre d’immigrés vivant en France (NB : sont seuls considérés comme immigrés les individus nés étrangers à l’étranger), au nombre d’enfants nés de parents immigrés et aux pays d’origine de ceux-ci.
C’est sur cette base que France Stratégie, organisme de prospective rattaché au Premier ministre, a rendu publique en 2020 une vaste étude consacrée à « la ségrégation résidentielle en France ».
Le champ de l’étude
Se penchant sur les données INSEE disponibles pour les 55 « unités urbaines »françaises comptant plus de 100 000 habitants, les équipes de France Stratégie ont élaboré une cartographie détaillée visant à comprendre « l’inégale répartition dans l’espace urbain des différentes catégories de population » au regard de plusieurs critères mesurés en 2017 : la tranche d’âge, le statut d’activité (actifs occupés / chômeurs / inactifs), la catégorie socio-professionnelle, le statut d’occupation du logement (HLM ou autre)… Mais aussi l’origine migratoire directe : les immigrés et leurs enfants.
Grâce à un travail exhaustif de transposition cartographique qu’il convient de saluer, le site créé pour l’occasion permet de visualiser, pour chacune des grandes et moyennes agglomérations françaises :
- Le pourcentage d’immigrés européens / extra-européens parmi les 25-54 ans ;
- La part d’enfants nés de parents immigrés européens / extra-européens parmi les 0-18 ans.
En mobilisant la profondeur des données du recensement, ce site propose de visualiser l’historique de ces statistiques sur plusieurs jalons des cinquante dernières années : en 1968, 1975, 1990, 1999 et 2017 – dernière année étudiée. Il est ainsi possible d’obtenir une vision fidèle des transformations démographiques majeures qu’ont connu les villes françaises au cours du demi-siècle écoulé.
Je me limiterai dans cet article à deux zooms dans l’unité urbaine de Paris, qui porteront sur :
- Le département de la Seine-Saint-Denis,
- La capitale intra-muros.
1 – La Seine-Saint-Denis
La carte figure du jaune (10 à 20 %) au bleu (70 à 80 %) la proportion d’enfants d’immigrés (0-18 ans) dans la population.
Le résultat est édifiant puisque la proportion d’immigrés est inférieure à 20 % dans une seule petite enclave !
Ce basculement est particulièrement marqué dans certaines communes :
- La Courneuve : 75 % des 0-18 ans sont nés de parents immigrés extra-européens (moins d’un quart des mineurs résidant sur la commune est donc d’origine française ou européenne)
- Villetaneuse : 73 %
- Clichy-sous-Bois : 72 %
- Aubervilliers : 70 %.
- Pierrefitte-sur-Seine : 69 %
La proportion d’immigrés flambe
En 1990, si ces taux étaient déjà nettement plus élevés en Seine-Saint-Denis que la moyenne nationale, ils étaient néanmoins beaucoup plus faibles qu’aujourd’hui :
- A la Courneuve, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 60 % entre 1990 et 2017.
- A Pierrefitte-sur-Seine, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 102 % : elle a donc plus que doublé.
2 – Paris intra-muros
Doit-on commenter cette image où l’on voit que l’Est parisien présente une proportion d’immigrés (0-18 ans) comprises entre20 et 60 % !
Avec des zones où la proportion mesurée est plus accentuée :
- Clignancourt / Porte de Saint-Ouen (XVIIIème) : 72 %
- Stalingrad / avenue de Flandre (XIXème) : 71 %
- Porte de la Chapelle (XVIIIème) : 66 %
- Porte de Pantin (XIXème) : 66 %
Le reste de l’article de Causeur traite des villes comme Rennes et même Limoges dans lesquelles on note des proportions d’immigrés similaires au 9-3 !
Voici juste la conclusion de l’article :
Malgré ses limites, l’analyse à laquelle nous venons de nous livrer démontre que les effets cumulés de l’immigration et des différentiels de fécondité ont d’ores et déjà modifié significativement la population française dans les grandes et moyennes agglomérations – et qu’ils continuent de le faire.
Une fois posé ce diagnostic incontestable, il est permis à chacun de s’interroger sur les conséquences d’un tel basculement à court, moyen et long terme, étant entendu qu’il ne pourra cesser de s’amplifier « naturellement » sans la mise en œuvre d’une volonté politique contraire.
Ces chiffres datent de 2017 et en plus ils ne tiennent compte que de l’immigration légale (données du recensement). Par combien faut-il les multiplier si l’on veut y inclure les clandestins ?
On devine que depuis 2017, le problème n’a pu que s’aggraver durant le quinquennat d’Emmanuel Macron !
Causeur.
* Drépanocytose : je vous engage à lire cet article des « décodeurs du Monde » qui démonte, avec force mauvaise foi, l’utilisation par l’extrême droite, des tests de cette maladie pour valider la thèse du Grand remplacement que le Monde qualifie de « fantasme » !
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3 Réponses à “Franciliens ! Souriez ! Vous êtes remplacés !”
le mythe de l’intégration à la française, le clientélisme électoral toujours pour l’ouverture des vannes de l’immigration et la diabolisation du discours de régulation et maintenant d’arrêt des flux nous mènent droit dans le mur et je crains que le pare-chocs soit déjà bien meurtri.
J’ajouterai simplement une citation que Matthieu Bock-Côté attribue à Michel Brunet historien canadien du 20ème siècle:
« Trois facteurs pèsent dans l’histoire, le nombre, le nombre et le nombre. »
Il vient d’intégrer l’équipe de CNews et c’est une excellente nouvelle car il connait bien les dérives du multiculturalisme outre-Atlantique.
Quand les etrangers ne manifestant aucune envie d’assimiler notre culture, notre civilisation, detruiront les derniere traces de notre pays, aidé par des collabo,
Les franciliens pourront continuer de sourire…
Quand la charia sera la justice, la goche pourra pretendre a une avancée et une egalité piour les femmes enfin retrouvée grace aux etrangers, contre les mechants blancs.
Le systeme actuel est gouverné par le mensonge perpetuel.
Le mensonge, les cachotteries, le zèle et l’illusion se mettent en place quand l’efficacité a disparu…
On nous rabache élections après élections que ceux qui dénoncent les dérapages du pouvoir fantasment et que surtout, ils ne proposent rien pour régler les « soit disant » problèmes qu’ils dénoncent.
Aujourd’hui, en tout cas, tout le monde fait le constat que faisaient certains, il y a 25 ans, sur l’immigration, sur l’islamisme, les trafics, la délinquance dans les banlieues.
Je me souviens aussi, il y a 35 ans, lorsque Jean-Marie Le Pen mettait en garde contre le risque de « libanisation de la France », des tombereaux d’insultes qui pleuvaient, non seulement sur le leader du FN, mais aussi sur ses électeurs. Peut-être que son analyse etait elle exagérée, mais le cancer n’étant toujours pas en rémission, on jugera éventuellement ses prophéties plus pertinentes que celles de Paco Rabane en son temps…
Certains veulent continuer ou même amplifier ce que de plus en plus de citoyens craignent voir devenir vraiment le « grand remplacement », d’autres nous annoncent un moratoire partiel sur l’immigration ou promettent un référendum sur le sujet sans préciser ce qu’il serait demandé aux Français d’arbitrer.
Comment ceux qui n’avaient pas les bons constats ou qui se sont refusés de les traiter en temps et en heure, pourraient faire mieux, aujourd’hui, que ceux qu’ils combattaient sur leurs constats de l’époque.
Valérie Pécresse ou Michel Barnier sera le candidat des LR:
La première car elle a l’avantage d’être du sexe féminin, européiste, de droite et du centre mais opposée à tout ce qui est à sa droite et notamment Laurent Wauquiez qui l’a poussée à créer son propre parti « Libres! » suite à l’échec des européennes.
Déjà, elle avait créé le mouvement « soyons libres » suite au double-échec présidentielles/législatives, tout en restant au sein des LR. Elle ne supporte donc pas la défaite et refuse d’en porter la moindre part de responsabilité, elle n’a donc un seul esprit d’équipe, celui qui se range derrière sa personne, c’est peut-être une qualité en politique.
Le deuxième est lui le plus capé des européistes français il a été aussi ministre de l’environnement, de l’agriculture et de la pêche, des affaires européennes, des affaires étrangères, député et sénateur de la République, député, commissaire (à 2 reprises) et négociateur (Brexit) européens, conseiller spécial de J-C. Junker, président et membre du conseil général de Savoie.
Il a aussi mené la candidature pour les jeux olympiques d’Albertville et a été vice-président des laboratoires Merieux et cela pourrait être important pour enterrer toutes affaires liées à « big pharma ».
Les 2 autres candidats de la primaire sont la pour flatter l’aile droite avec Éric Ciotti et éviter la fuite vers un candidat souverainiste sorti de nulle part et pour rassurer les convertis à la politique du « tout sanitaire » avec Philippe Juvin afin d’éviter qu’ils se rangent derrière « manu » celui qui a mis en place cette politique de santé publique suppimant les libertés individuelles et les infrastrutures médicales pour « uberiser » la santé comme il l’a fait pour le travail et le transport.
Si à nouveau, un nouvel échec devait advenir, ceux qui se sont affichés pourront retenter leur chance en 2027 ou occuper des postes si le futur Président veut rassembler derrière son programme.
Pour les autres, ils ne croient pas en la victoire et se rallieront derrière celui qui sera élu ou tenteront leur chance quand les conditions seront plus favorables, courageux mais pas téméraires.