Cet article, proposé par l’Observatoire du journalisme fait écho à mon précédent article :
Une liberté d’expression moribonde en France !
La pantalonnade des dernières élections américaines et la pandémie de coronavirus ont mis en évidence la toute-puissance des réseaux sociaux qui se sont permis – une première pour des sociétés privées – de fermer les comptes Twitter et Facebook du président des Etats-Unis.
Apple et Amazon ont même mis fin à l’hébergement du réseau social Parler qui tentait d’offrir une alternative à Facebook. Une atteinte caractérisée à la liberté d’expression !
Depuis 18 mois, les GAFA ont appliqué une censure incroyable et scandaleuse contre les voix dissidentes qui s’exprimaient contre les politiques sanitaires mises en oeuvre en Occident.
De nombreuses vidéos sont supprimées de YouTube quotidiennement. Les algorithmes chargés de détecter les voix politiquement incorrectes font souvent des confusions détestables comme par exemple la suppression très récentes de nombreuses vidéos consacrées à Albert Camus. Le mot « Camus » avait juste été confondu avec le patronyme de Renaud Camus, créateur de la notion iconoclaste de « Grand remplacement » !
Il devient impératif de faire émerger des alternatives indépendantes à ces vecteurs de communication qui sont clairement tombés aux mains des progressistes.
Cet article de l’Observatoire du journalisme nous présente Rumble, l’ alternative à YouTube :
Rumble, alternative à YouTube pour s’exprimer librement
Il y avait Glenn Greenwald le journaliste américain maudit, celui qui avait diffusé en 2013 les révélations de Snowden, avec l’appui des grands médias qui n’étaient pas encore tous de grand chemin, et qui ne faisaient pas non plus couche commune avec les agences de renseignement. Et il y a le nouveau rebelle Greenwald, bête noire du mundillo libéral libertaire.
Greenwald chassé de The Intercept
Greenwald, ainsi que sa complice de l’affaire, Laura Poitras, fondèrent en 2014 The Intercept avec le concours financier du cofondateur de eBay, Pierre Omidyar, sa plateforme d’hébergement du journalisme anti fausses nouvelles prenant contrôle du site Intercept. La lune de miel ne durant que ce que durent les lunes, Greenwald est entré en conflit avec le groupe d’Omidyar à l’automne 2020 sur un sujet épineux et opaque : les activités économiques de la famille Biden, dont celles du fils de Joe, Hunter Biden, elles-mêmes révélées par le New York Post, lui-même censuré par les médias sociaux.
Deux nouvelles plateformes à suivre, Substack et Rumble
Greenwald a donc démissionné d’Intercept. Et il repart avec un nouveau projet, intitulé System Update (ou « mise à jour du système »), qui essentiellement vise à reprendre et actualiser sous forme audiovisuelle les enquêtes sur tous les sujets désormais occultés par le parti unique sous une forme audiovisuelle, en complément de la plateforme Substack où il continuera de présenter ses analyses écrites approfondies. Pour cela, avec l’ancienne parlementaire Tulsi Gabbard, il a choisi Rumble, Greenwald comme Gabbard, n’ont pour l’instant qu’une activité minimale sur la plateforme.
Rumble, l’anti YouTube
Rumble a été conçu par un Canadien de Toronto, Chris Pavlovski, pour capter une place au sein du segment commercial YouTube et Dailymotion en offrant une libre parole à la population réfractaire aux vérités officielles. L’entreprise a également reçu le concours financier de deux investisseurs, le milliardaire germano-américain Peter Thiel, et l’écrivain-politicien très souvent invité du journaliste Tucker Carlson, James David Vance.
Voir aussi notre article sur Tucker Carlson.
Il faudra s’attendre sur Rumble à des présentations du tandem Gabbard/Greenwald sur le modèle de celles traitant du dossier Flynn ou du sabotage des initiatives de Trump pour sortir de l’Afghanistan (vidéos initialement présentées sur YouTube).
À suivre, d’autant que Tulsi Gabbard a un destin politique au sein de la « trumposphère », par-delà le bien et le mal. Pardon, par-delà la gauche et la droite.
L’Observatoire du journalisme.
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Une réponse à “Rumble, une alternative à YouTube”
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Certains sites utilisent l’equivalent de you tube, mais sur support Russe, et évitent ainsi les censures faites par les « democratie » occidentales devoyées par les lobbys et autres interets.