En France, l’idéologie abime tout, biaise tout … détruit tout !
Certaines gauchistes foulent au pied le féminisme qu’elles portaient jadis en étendard au nom du vivrensemble !
J’ai entendu, il y a quelques années un sociologue qui défendait l’excision des fillettes sur le sol français au nom du respect des coutumes de certains peuples africains. Et tenez-vous bien : ce sociologue était … une femme !
Les historiens de gauche ne cessent de tenter de réécrire l’histoire au travers du prisme de l’idéologie mortifère de la culpabilité de l’Occident. Rappelez vous de tribune de certains historiens scandalisés que, dans un livre de vulgarisation historique écrit par Laurent Deutsch, l’auteur ait consacré deux pages entières à la bataille de Poitiers, où Charles Martel arrêta les Arabes …
C’est justement un historien, Nicolas Mariot, ou plutôt un « historien-militant » qui m’incite à rapporter ici un excellent article paru dans Causeur.fr. Cet article, écrit par un autre historien – un authentique historien, celui-là – revient sur la polémique créée par la comparaison entre un poilu de 14-18, Hertz, et le terroriste Mohamed Mehra.
Je vous invite à lire l’article complet dans Causeur, en voici juste quelques extraits :
La tribune intitulée « Du Poilu Hertz à Merah, une radicalisation en famille » publiée par l’historien Nicolas Mariot dans Libération, le 4 octobre 2017, a jeté la consternation au sein de la communauté historienne, et plus largement, chez tous ceux qui s’intéressent à notre histoire nationale. Au-delà d’une certaine tendance actuelle à remettre en cause, voire à faire de cette dernière un enjeu de propagande et de prosélytisme, il convient de s’interroger sur ce que dit la thèse qui y est défendue, et en quoi elle intéresse, au-delà des seuls historiens, la communauté nationale elle-même.
La nausée intellectuelle
Comme chaque année, quelques jours avant le festival d’Histoire à Blois, Libération a ouvert ses colonnes à une équipe d’historiens parmi lesquels Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, afin de réaliser ce que le journal appelle « Le Libé des historiens ».
Le texte de Mariot n’est donc pas un acte isolé jeté en pâture aux réseaux sociaux, mais renvoie à l’image que la communauté des historiens veut donner d’elle-même auprès d’un large public, universitaire ou non.
De même, l’argumentation utilisée empêche de songer à une simple provocation ayant pour objectif de faire connaître un auteur qui vient précisément de publier un ouvrage sur le personnage cité dans le texte. En réalité, le propos est parfaitement maîtrisé et les soi-disant « regrets » exprimés par la suite par l’auteur n’invalident en rien la thèse initiale.
Selon Mariot, il existerait, selon son expression, une « résonance » entre le terroriste islamiste Mohammed Merah et Robert Hertz, lieutenant de la Grande Guerre auquel il vient donc de consacrer un livre. Tous deux auraient subi une pression de leur entourage proche, les conduisant à un processus de radicalisation qui les a conduits au sacrifice ultime de leur vie respective ; ceci dans le but de défendre jusqu’au bout leurs idées.
C’est évidemment ici que l’on est pris d’une sorte de nausée intellectuelle !
Qu’est-ce qui peut fonder en effet un chercheur reconnu institutionnellement (Nicolas Mariot est directeur de recherches au CNRS) à établir une telle comparaison entre un soldat de la Grande Guerre qui n’a pas hésité à donner sa vie pour sa patrie, et un assassin de soldats et d’enfants qui, lui, a tenté au contraire de jeter le chaos et la désolation en France ? Tenter de répondre à une telle question paraît si absurde sur le plan scientifique qu’il vaut mieux en fait s’attacher à tenter de comprendre ce qu’une telle affirmation nous dit du climat intellectuel qui règne actuellement en France. Si le mot « radicalisation » paraît évidemment impropre sur le plan historique, il renvoie en revanche sciemment à la réalité qui est la nôtre actuellement.
L’historien de Libé n’est pas un loup solitaire
Depuis Sartre, on pouvait légitimement penser que le rôle de l’idiot utile du terrorisme joué par certains intellectuels avait été définitivement remisé dans les oubliettes de l’Histoire. En apparence, il n’en est rien. Le déferlement récent de l’islamisme politique en Europe et plus particulièrement en France a en fait relancé la thèse éculée de la prétendue culpabilité de la civilisation occidentale à l’égard, notamment, du continent africain et contre laquelle Pascal Bruckner nous avait mis en garde dès les années 1980. […]
Mais en osant affirmer que les attitudes du lieutenant Hertz (« un Juif » a semblé devoir préciser l’auteur) et de Merah procèdent finalement de la même logique, « patriotique chez l’un, islamiste chez l’autre »,
on a sans aucun doute franchi une nouvelle étape dans l’ignominie
et l’instrumentalisation de l’Histoire à des fins partisanes.
Un véritable travail de sape de notre histoire est à l’oeuvre
Si l’on ne veut pas subir une nouvelle défaite de la pensée, il faut préserver notre Histoire nationale des attaques dont elle fait l’objet. Le premier enjeu concerne l’apprentissage de l’histoire lui-même. Il est pour cela nécessaire de garantir aux élèves un accès rigoureux mais objectif aux grandes étapes de construction de notre histoire nationale. Enseigner la Première Guerre mondiale revient à comprendre à la fois l’engagement de la France dans un conflit mondialisé mais aussi en quoi les soldats engagés dans les tueries étaient également porteurs de valeurs patriotiques. […]
Ne nous leurrons pas : il y a aujourd’hui à l’œuvre un véritable travail de sape qui consiste au mieux à faire de notre histoire une œuvre éculée, au pire une entreprise qui nourrit la haine de soi en tant que citoyen, celle de la nation tout entière qui est pourtant notre bien commun. Le danger est là et, en cela, le texte méprisable de Nicolas Mariot ne doit pas être pris comme un acte isolé. Il convient dès lors d’être extrêmement vigilant et d’admettre au contraire que le combat contre l’islamisme politique (la référence à Merah y renvoie directement) se gagnera aussi et peut-être surtout sur le terrain des idées. […]
A ce propos, la nomination de Jean-Michel Blanquer donne des signes d’espoir encourageant. Son propos tenu précisément au festival de Blois lors du week-end dernier l’atteste : en affirmant que les Français n’avaient pas à rougir de leur histoire nationale, il a contribué à condamner implicitement ceux qui seraient justement tentés de salir la mémoire des hommes et des femmes qui ont précisément honoré l’Histoire de France en offrant, avec abnégation et sans remords, leur vie pour notre Patrie. En cela, le lieutenant Hertz et Missak Manouchian se rejoignent.
Thibault Tellier pour Causeur.fr
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