A droite, nous avons été révulsé par la décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel qui a obtenu, d’une manière détournée, l’exclusion d’Eric Zemmour de l’émission phare de CNews, Face à l’info. Comme l’a dit le polémiste :
« le gouvernement en avait rêvé … Le CSA l’a fait ! »
A gauche, on est satisfait et on continue à écouter France Inter et à regarder France5, chaines dans lesquelles la voix de la gauche progressive est sur-représentée.
Je dénonce encore ici le silence quasi unanime de la corporation des journalistes qui ont vu avec satisfaction la liberté d’expression foulée au pied, dans une perte totale d’éthique !
Cet article de l’Incorrect nous rappelle ce qu’est ce Conseil Supérieur de l’Audiovisuel :
Mercredi 8 septembre, le CSA a renié sa position de janvier dernier et demandé que le temps de parole d’un chroniqueur politique, Éric Zemmour, soit décompté comme celui d’un homme politique. Et le journaliste a perdu le droit de faire son travail normalement. Le tout au nom de « l’équité du temps de parole », celle qui permet à France Inter et au reste des émissions du service public de propager massivement une propagande libérale.
En mars 2021, le CSA avait décidé d’infliger une amende de deux cent mille euros à la chaîne de télévision CNews pour « incitation à la haine » et « à la violence » après des propos tenus sur son antenne, en septembre précédent, par Éric Zemmour sur les migrants mineurs isolés lors de l’émission « Face à l’info ». C’était la première fois qu’une chaîne était sanctionnée ainsi. Pendant ce temps, sur France Inter, les catholiques pouvaient être insultés au nom de leur religion sont émouvoir personne. La question qui se pose est donc : qu’est-ce que le CSA, quelle est sa légitimité et partant, qui le compose ?
Il y a sept « sages » au Comité. Le Président perçoit environ 15 000 euros mensuels. Les autres un peu moins. Ensemble, ils règnent sur neuf directions composées de trois cents personnes et dépensent un budget de l’ordre de 37 millions d’euros annuels. Le CSA a reçu de l’État l’autorité pour réguler l’audiovisuel : en ce sens, il participe de ce mouvement qui consiste depuis des décennies à déshabiller le politique de ses pouvoirs pour en revêtir des hauts fonctionnaires. En l’espèce, le Comité se déclare « au service de la liberté d’expression dans l’intérêt du public et des professionnels ». Cette liberté repose sur trois piliers : le respect et la protection des droits et libertés individuels, la régulation économique et technologique du marché et la responsabilité sociale. Naturellement, la définition de ces piliers est floue : cela permet de la faire évoluer au gré des besoins, comme par exemple diminuer l’attrait financier que représente pour une chaîne l’usage d’une parole de droite.
Voici une brève présentation des sept apparatchiks qui règnent sur l’audiovisuel français :
- Benoît Loutrel est haut fonctionnaire depuis sa sortie de Polytechnique en 1991 ;
- Michèle Léridon, journaliste n’ayant que trois années d’expérience dans des structures privées, est entré à l’Agence France Presse en 1981, lorsque les socialistes nouvellement élus ont commencé à l’épurer ;
- Jean-François Mary travaille pour des collectivités ou pour l’État depuis la fin de ses études en 1979 ;
- Juliette Théry, juriste, travaille pour l’État depuis l’obtention de son doctorat en 2003 ;
- Hervé Godechot, journaliste, a passé toute sa carrière chez France Télévisions ;
- Carole Bienaimé Besse est une surprise. Elle a travaillé dans le privé et eu un vrai travail pendant trois années (1998-2001), qui lui ont suffi pour s’attirer un nombre d’ennemis inversement proportionnel au nombre des films qu’elle a produit. Puis elle a rejoint PlaNet Finance de Jacques Attali. Après quoi, sa trajectoire ne fut qu’une ascension continue dans des commissions et syndicats audiovisuels subventionnés.
- Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, est un énarque, chiraquien blanchi sous le harnais.
Roch-Olivier Maistre, interviewé hier dans Télérama, a expliqué que Zemmour était traité comme Manuel Valls ou Arnaud Montebourg, dont le temps de parole est désormais décompté. Dans ce même article, le président du CSA a lâché une perle : il explique que, pour la prochaine présidentielle, il est en train de « préparer une recommandation qui fixera les règles du jeu pour la campagne présidentielle ». Jusque-là, c’est normal.
Sauf qu’il a ajouté que la règle du jeu sera fixée « dans la continuité de la précédente campagne présidentielle de 2017 ». Or, justement,
le CSA n’a toujours pas expliqué par quel miracle Emmanuel Macron, avec un parti âgé de 12 mois et sans le moindre élu, a bénéficié en 2017 d’un temps d’antenne écrasant.
Et Maistre d’ajouter dans Télérama que la continuité de 2017 sera toutefois marquée par « une particularité liée à la présidence française de l’Union européenne ». Combien pariez-vous que le temps de parole du président de l’Union européenne, Emmanuel Macron, ne sera pas décompté ?
Emmanuel Rechberg pour l’Incorrect.
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2 Réponses à “Mais qui se cache derrière le CSA ?”
Le cas est de goche, continue d’etre d goche et sera toujours de goche.
Quelques soit le bla bla que nous presenteront les gogoches.
Ces systemes de controle mis en place pretenduement pour notre bien, sont là pour empecher que la democratie fasse correctement sont travail et permmettre une dictature discrete de gauche de continuer sa propagande qui ne sert que la destruction du pays sur les sujets de l’immigration et du progressisme.
Il faut pour cela une categorie de personnes insensible au sort du pays et du peuple, myopes a volonté, manipulatrices et sans conscience morale, et jouant bien la comedie pour que ce jeu ce perpetue jusqu’a la perte complete du pays.