Quand on fera le bilan de la politique étrangère de la France sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, il faudra beaucoup d’imagination pour y trouver des points positifs.
On aura beau compter et recompter les Rafale vendus par Dassault, cela fera un peu court !
Tout le monde reconnait que l’Europe est dirigée par l’Allemagne. J’en veux pour dernière preuve le classement par la commission européenne du gaz en énergie propre et du nucléaire en énergie sale, qui privera la France de subventions pour développer la filière de la France.
Un camouflet pour la France et un bras d’honneur à l’écologie véritable !
A l’extérieur, la dénonciation du contrat militaire du siècle par l’Australie est un véritable affront humiliant pour la démocratie française et son général en chef, Emmanuel Macron.
La victoire (volée ?) de Joe Biden avait été accueillie avec enthousiasme par l’exécutif français. On ne peut que constater que le sénile Sleeping Joe a repris à son compte, avec encore plus de violence, le slogan favori de Donald Trump : « America first ». Après la retraite calamiteuse des troupes américaines d’Afghanistan, seul le slogan « America great again » a été abandonné !
Je me proposais d’écrire un article sur ce contrat de sous-marins annulé mais Forban, un de nous meilleurs contributeurs, m’a coupé l’herbe sous le pied en postant un commentaire que je vous propose ici :
Le « nouveau monde » du silence
Il a torpillé, via le CSA, Zemmour pour le contraindre au silence et s’est fait torpillé le contrat du siècle, en silence, par « sleeping Joe » qui a signé un contrat juteux et nucléaire qui, nous dit on, est sorti de nulle part, ne cache aucun vice du contrat de 12 barracudas « shortfin » à propulsion classique.
Pourtant, en mars, sur le site « meta-defense.fr » et d’après un journaliste australien, Alan Austin, il était évoqué que ce contrat avait du plomb dans l’aile.
Pourtant Anne Genetet, député LREM des français de l’étranger, affirme qu’un député australien lui avait confié que ce contrat allait être déchiré.
Alors messieurs les amateurs naifs comme des mondialistes heureux, vous ne nous mentez pas quand vous dites que vous n’avez rien vu venir !!!
Au lieu de rappeler vos ambassadeurs américains et australiens, verifiez si le problème ne vient pas du contrat en lui-même.
Comment les Australiens, aussi craintifs du nucléaire et qui avaient requis des sous-marins à propulsion classique en devenant acteurs de la construction ont ils pu rompre ce contrat pour un accord incluant des sous-marins à propulsion nucléaire ?
M. Pommelet, PDG de naval-group avait même dit sur « BFM Business » que le groupe allait devenir franco-australien !
Il est fort probable que le changement de 1er ministre australien en 2018 a été décisif sur ce revirement, mais la lenteur du contrat et le fait de vendre des SNA avec une nouvelle propulsion classique ne sont-ils pas les causes réelles de la caducité de ce contrat ?
Les pinocchios de la politique me font penser aux italiens lors de l’euro 2000, désolé pour la référence « footballistique » alors que ce sous marin ne lance pas de missile ballistique, mais je crois bien que les bouteilles de champagne comme celles de prosecco ont été consommées un peu tôt.
J’espère que ce contrat franco-australien n’était pas un argument central du prodige francais de l’industrie de défense macronienne, car il est peut-être opportun de brader naval-group comme le conseiller présidentiel et ministre Macron l’avait fait avec « Alstom branche énergie ».
Aujourd’hui, l’entretien et le renouvellement des turbines des centrales et des sous marins nucléaires relèvent de « General Electric » et donc des américains. Notre président nous parle du retour de l’industrie française, mais les maux réels se logent dans les plaies des discours creux de « Manu premier et dernier », je l’espère.
Lorsque le nouveau 1er ministre australien a décidé de changer le contrat par des sous-marins à propulsion nucléaire, il s’est naturellement tourné vers ceux qui gèrent désormais les turbines à gaz (nucleaires) de Naval-group et ceux qui ont un programme de 40 SNA de classe « Virginia », et capable de les accueillir dans les bases navales de Guam pour l’océan Pacifique et de Diego-Garcia pour l’océan indien, ce qui explique aussi la présence du Royaume-uni dans le nouveau pacte tripartite.
Croyez moi, les fervents soutiens de la Macronie, « Manu » serait incapable de vendre, même à perte, à ces australiens, des slips Kangourous !
Forban pour A droite, fièrement !
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