C’est extrêmement facile !
Depuis toujours, les vrais humoristes s’en sont pris aux grands de ce monde, aux puissants, en un mot, au pouvoir.
Rappelez-vous les fous du roi, les saltimbanques, les troubadours qui, au Moyen-Age, n’hésitaient pas à brocarder les seigneurs qui prenaient plaisir à les écouter se moquer d’eux.
Plus tard, il y eut les caricaturistes, qui souvent avec humour, attaquaient les rois de manière très virulente.
C’est donc une grande tradition française que reprennent aujourd’hui, par exemple le Canard enchainé et Charlie Hebdo qui a payé très cher le courage de s’en prendre à l’islam.
Pour en revenir à mon propos, il est très facile de reconnaitre un humoriste de gauche !
Car, rompant avec cette tradition française, il ne s’en prend jamais aux puissants et à la doxa dominante, mais strictement à ses adversaires politiques.
Il ne lui viendrait pas à l’idée de s’attaquer aux excès du progressisme qui crèvent pourtant les yeux. Il va au contraire stigmatiser ceux qui tentent de résister à cette idéologie mortifère pour la civilisation occidentale.
C’est le cas de ce Gaëtan Matis dont j’ai déjà parlé ici.
Grégory Roose, dans le Club de Valeurs actuelles, voit dans sa mauvaise blague le signe du baroud d’honneur du politiquement correct. Voici son billet :
En faisant l’apologie du terrorisme contre Zemmour, l’“humoriste” Gaëtan Matis annonce la mort de la bien-pensance
La petite phrase choc d’un humoriste inconnu est révélatrice de l’agonie de la bien-pensance qui se débat avec des armes médiatiques toujours plus excessives car désormais inefficaces, analyse notre chroniqueur Grégory Roose.
Toujours plus loin dans l’abject, toujours plus fort dans la bêtise crasse. Encore inconnu de son propre public jusqu’à hier soir, l’humoriste aux quelques abonnés sur Instagram, Gaëtan Matis, va sans doute se faire un nom après avoir publié cette phrase sur le réseau social, passée moins inaperçue que le reste de ses publications : « booker le Bataclan pour la soirée du 13 novembre 2015, afin d’y organiser une soirée rencontre entre Éric Zemmour et son public ». Quelle finesse d’esprit ! On peut s’interroger sur l’intérêt de cet appel au meurtre, lâchement camouflé derrière un statut d’artiste. Sortir, de la plus vile des manières, de l’anonymat ? Gaëtan Matis semble être un proche de Yacine Bellatar, un autre humoriste autoproclamé qui use de ce statut pour imposer, toujours geignant dans le costume de la victime innocente, sa propagande islamique sur les plateaux de télévision. Le jeune humoriste a réussi à sortir de l’anonymat en se faisant l’ambassadeur de la bien-pensance qu’il prétend pourfendre dans ses spectacles. Et c’est cela qui doit nous interpeller.
La petite phrase de cet humoriste inconnu est révélatrice de l’essoufflement agonisant de cette bien-pensance qui offre un certain confort moral à ceux qui ne veulent pas voir.
En 2016, Gaëtan Matis faisait ses premières armes dans un petit théâtre familial avec un spectacle seul en scène intitulé « Gaëtan Matis : Humour raciste, pédophile et familial ». Il était présenté, dans le petit monde très concurrentiel du théâtre de boulevard, comme un humoriste dont le spectacle est écrit « avec une plume trempée dans l’acide sulfurique », à une époque « où la bienséance et le politiquement correct sont de rigueur ». Que s’est-il passé depuis 2016 dans la tête cet éternel apprenti comique devenu, avide de lumières et reconnaissance, l’ambassadeur zélé du politiquement correct dont il se voulait le pourfendeur ? ». Car si l’humour corrosif semble être la marque de fabrique de cet artiste, le bon sens et le bon goût sont décidément en dehors de ses radars. N’est pas Pierre Desproges qui veut. Sa petite phrase est symptomatique d’un petit milieu protégé des affres quotidiennes des gens qui subissent la menace islamique sous toutes ses formes, dans tous ses aspects. En ironisant sur leurs angoisses, ce petit milieu, aux puissants relais médiatiques, inverse le réel pour lui donner la force de la vérité. Sous couvert d’humour ou d’expression artistique, ils se permettent absolument tous les outrages, du plus abjecte au plus improbable.
Gaëtan Matis vient de réussir l’exploit de faire d’une pierre, deux coups en affirmant qu’Eric Zemmour et ses soutiens méritent de se faire assassiner par le terrorisme islamique dont il prévient des dangers depuis des décennies. Zemmour a déjà été condamné pour avoir cité, sans filtre institutionnel, des chiffres officiels sur l’immigration ou l’état des lieux ethniques de la délinquance en France. Ce comique le sera-t-il pour apologie du terrorisme et incitation à la haine ? Il y a fort à parier du contraire, mais peu importe. Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. La petite phrase de cet humoriste inconnu est révélatrice de l’essoufflement agonisant de cette bien-pensance qui offre un certain confort moral à ceux qui ne veulent pas voir. Le réel les a rattrapés.
Ils se débattent avec des armes médiatiques, jadis toutes puissantes, devenues inopérantes face à des gens qui n’ont plus peur d’assumer, face caméra, face à leur entourage.
Leurs attaques, toujours plus excessives car désormais inefficaces, défient les lois de la logique et du bon sens, surpassent celles du ridicule et de la honte. La bien-pensance, alliée objective de l’oppresseur dont elle veut s’attirer les grâces, a un genou à terre. L’heure de la reconquête est venue. Elle sera politique, médiatique, culturelle, économique, symbolique. Elle aura besoin de voix pour lui ouvrir la voie.
Grégory Roose pour le Club de Valeurs actuelles.
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6 Réponses à “A quoi reconnait-on un humoriste de gauche ?”
Tout a fait, et il est bien que des « matis » comme lui ce révele, afin de montrer un peu plus la pourriture qui sevit dans ces milieu pour réveiller le peuple qui doit comprendre ou ils les meneraient, droit vers la destruction des valeurs, dans une société decadente devenu bien plus violente et ou la vie humaine compterait que comme statistique en tout ou presque, pendant que ses messieurs de la haute, bien a l’abri de tout continuerait a nous faire la leçon et nous presenter la société selon leur vision et pas selon la realité, exclus d’avance de leur programme.
Humoriste de gauche est un oxymore.
Rectification :
L’humoriste de goche, s’en prend aussi aux puissants, mais uniquement contre les politiciens des droites.
Pour les autres, l’humoriste s’applatira, se couchera, ou vehiculera la propagande de goches et de pseudo « progressismes » tous bidons.
Ca n’empeche pas certains humoristes de lancer des idées de meurtres sur des candidats de droite ou de vraie droite tel qu’ E Zemmour.
L’humour etant l’arme des lâches lorsqu’il s’agit pour ceux la d’abbattre leurs ennemi politique.
Il est facile de se cacher derriere l’humour, pour proferer diverses idées nauseabondes.
Heureusement que l’humour ne se résume pas à des définitions aussi réductrices. Il peut aussi être tout en finesse, purement ludique, avant tout il est libre.
Pour en revenir à l’époque actuelle, l’humour de gauche, toujours chaussé de grosses bottes, se distingue par sa particulière puanteur, façon égouts de Paris.
Cette lourdeur où la nausée abonde (on t’a reconnu Jean-Paul) est ce qui distingue l’humour gauchisant du véritable humour (Pierre Dac, Desproges).
C’est vrai que l’humour de goche se distingue par la nausée qu’il provoque
tandis que celui plus a droite, vehicule un humour plus fin et plus intelligent,
tout ce que n’aime pas la goche.