Avant de se recueillir à la mémoire de Samuel Paty …

A chaque attentat islamiste meurtrier, on ressort les amoncellements de fleurs, les affichages de photos des victimes et les alignements de petites bougies colorées.

Les fleurs faneront, les photos s’envoleront et les bougies s’éteindront  … jusqu’au prochain attentat !

A chaque fois, au nom du vivrensemble, la bien-pensance nous fait taire en hurlant : « pas d’amalgame !  » et en nous assurant : « ça-n-a-rien-a-voir-avec-l-islam ! »

Aujourd’hui, nous commémorons le lâche assassinat de Samuel Paty, courageux professeur qui tentait d’enseigner à ses collégiens les principes de la laïcité et de la liberté d’expression.

A la veille de l’anniversaire de ce jour tragique, une enseignante d’origine maghrébine, Fatiha Agag-Boudjahlat a voulu sortir de cette lâche résignation qui accompagne chacun des attentats qui nous frappent, en désignant tous les responsables de la mort de Samuel Paty.

J’ai volontairement noté l’origine arabe de Fatiha Agag-Boudjahlat car, une fois de plus, je constate que beaucoup de jeunes femmes musulmanes sont les premières à se lever et à s’opposer courageusement à l’islam radical.

Pendant que tant de femmes blanches adeptes du néoféminisme se taisent !

Voici la vidéo de l’intervention sans concession de Fatiha Agag-Boudjahlat sur le plateau de la chaine parlementaire LCP :

« Ce soir (…) j’ai envie de désigner les mains sales qui sont, selon moi, coresponsables de la mort de mon collègue (…) il y eu François Héran (…) qui rend #SamuelPaty responsable de sa mort. Qui dit qu’il a eu tort d’utiliser la caricature », dit @AgagBoudjahlat. #CVR pic.twitter.com/gVo8GkXONs

— LCP (@LCP) October 14, 2021

Le professeur du Collège de France, François Héran, est mis en cause dans la vidéo. On pourra lire cet article paru sur le site fdesouche.com pour découvrir que ce professeur s’est appuyé sur  la déclaration de Françoise Lorcerie, directrice de recherche au CNRS, qui pointait l’utilisation par Samuel Paty d’une fiche publiée par l’association Dessinez Créez Liberté (DCL) qu’ils considèrent tout deux comme « discutable ».

Il sera démontré plus tard que ladite fiche n’avait été produite qu’après l’assassinat de Samuel Paty.

On pourra aussi lire cet article du Monde qui présente complaisamment le livre de François Héran (Lettres aux professeurs sur la liberté d’expression). En voici un court extrait édifiant :

Au terme de cet essai, François Héran s’interroge sur l’étonnant « déni » de l’histoire coloniale et des discriminations qui anime, en France, les défenseurs d’une liberté d’expression sans limites. S’appuyant sur l’histoire et la sociologie, il démontre, sans jamais sombrer dans la facilité, que l’islamophobie est une tradition française, que la discrimination ethnoraciale est une réalité « massive » et que l’intersectionnalité peut constituer un outil scientifique « utile » – des affirmations qui scandaliseraient sans doute Jean-Michel Blanquer ou Frédérique Vidal. « On ne réglera pas ces questions par une police des mots au service du déni », conclut-il.

Cela ne fait que confirmer l’emprise de la gauche, voire de l’islamogauchisme sur de nombreux organismes étatiques !

On se rappelle que le même CNRS avait refusé d’enquêter, à la demande de la ministre Frédérique Vidal, sur l’emprise de l’islamogauchisme dans les universités en clamant :

L’« islamogauchisme » n’est pas une réalité scientifique !

Un an après, rien n’a changé ! 

C’est le constat fait par un enseignant en ZEP d’Ile-de-France dans les colonnes de Boulevard Voltaire.