Un sondage glaçant …

« Je vous parle d’un temps que les moins
de vingt ans ne peuvent pas connaître ! »

Aznavour avait raison d’évoquer ce temps qui sépare les générations. Qui les sépare et les oppose de plus en plus !

Le consensus semble une valeur d’antan, tellement il est difficile à obtenir sur les sujets politiques ou religieux.

« Dans le temps« , les parents tentaient de transmettre leurs valeurs à leurs enfants et ça fonctionnait pas mal notamment sur les valeurs suprêmes telles que le respect de la vie ou de la liberté.

Mais aujourd’hui, des idéologies agressives : islamogauchisme, progressisme, indigénisme, racialisme, et écologie radicale tentent de pervertir nos jeunes en déconstruisant les valeurs traditionnelles que sont – qu’étaient ? – la famille, l’universalisme.

On aimerait que sur un sujet aussi gravissime que la décapitation d’un professeur, on ait l’unanimité dans la condamnation d’un tel acte.

Mais un récent sondage de l’ifop, effectué auprès des jeunes entre 18 et 30 ans, montre qu’on est loin de l’unanimité :

Près d’un jeune sur cinq ne condamne pas fermement l’assassin de Samuel Paty

L’assassinat de Samuel Paty est un évènement qui a très largement choqué (85 %) et mis en colère (78 %) les 18-30 ans. Pour autant, une part substantielle d’entre-eux se désolidarise de la démarche du professeur, voire ne condamne pas fermement l’assassin.

• 9 % des sondés indiquent ainsi condamner l’auteur du meurtre mais partager certaines de ses motivations,
• 5 % ne le condamnent pas,
• et 9 % indiquent que cela les laisse indifférent.

Plus d’un jeune sur cinq estime par ailleurs que Samuel Paty a eu tort de montrer les caricatures car cela constituait une provocation inutile (22 %). Une opinion qui est même partagée majoritairement par les jeunes musulmans (56 %).

Enfin, relevons que 14 % des jeunes estiment que derrière un objectif d’illustrer la liberté d’expression, cette initiative relevait en fait d’une démarche islamophobe.

Pauvre France …

Ces chiffres devraient nous faire réfléchir sur l’avenir de la France. Quand sur le plan des valeurs fondamentales, des désaccords aussi profonds existent,  il n’est pas interdit de réfléchir au danger d’une désormais plausible future guerre civile dans notre pays.