C’est un peu la nausée qui nous prend quand on lit cet article du Monde intitulé :
Au procès des attentats du 13 Novembre,
la colère sans limite d’un père.
Si le titre de l’article est assez neutre, le contenu lui est très agressif contre cet homme de 68 ans qui a perdu sa fille Nathalie, tuée au Bataclan à l’âge de 31 ans.
Le sous-titre, lui, donne la teneur de l’article :
« Depuis le drame, il multiplie les discours vengeurs à l’égard de l’islam. »
Si la même jeune femme avait été tuée par un skinhead d’extrême droite, alors le journal le Monde, tiendrait un tout autre langage et aurait de la compassion pour cet homme meurtri. Mais, Nathalie a été assassiné par des islamistes et il est insupportable, pour Le Monde qu’on attaque l’islam !
Il s’agit donc, pour le journal progressiste, d’attaquer ce père de famille en le salissant. Et quoi de plus salissant que de le taxer d’extrême droite !
Le Monde écrit :
Le père de Nathalie, 31 ans, tuée au Bataclan, viendra à la barre pour « cracher sa haine », comme il dit, le 26 octobre. A rebours de la plupart des parties civiles, dont la douleur ne déborde pas dans le champ politique, l’insondable tristesse de Patrick Jardin alimente un militantisme d’extrême droite ancien et virulent. Et nul ne sait si ce père dévasté sera capable, à la barre, de contenir la rage qui l’anime.
Pour le Monde, il n’est pas admissible que ce père critique certaines associations de victimes :
Voilà six ans désormais qu’il agit en marge des associations de victimes, de leurs porte-parole frappés selon lui du « syndrome de Stockholm » : « Ils n’ont, contrairement à moi, aucune haine. Pour moi, c’est incompréhensible et parfois je me surprends à me demander si je suis normal ou si ce sont eux qui ne le sont pas. »
Il vise particulièrement Georges Salines, qui dirige l’association 13onze15, ce père de victime qui a écrit un livre avec Azdyne Amimour (Il nous reste les mots, Robert Laffont, 2020), le père de l’un des tueurs du Bataclan. « Ça me dégoûte de les voir se prosterner comme ça. Moi, je suis incapable de pardon, et je refuse de baisser la tête »
Et le Monde donne le coup de grâce à ce père dévasté en rappelant son passé de militant « d’extrême droite » :
Patrick Jardin, 68 ans, vendeur de voitures à la retraite originaire du nord de la France, veuf depuis quinze ans, est fiché S depuis juin 2018. Son nom était alors apparu dans l’entourage d’un groupuscule d’ultra-droite, l’Action des forces opérationnelles (AFO), dont les membres projetaient d’empoisonner de la nourriture halal dans les rayons de supermarchés.
Alors qu’il militait en octobre 2018 contre le concert du rappeur Médine au Bataclan qui sera finalement déplacé au Zénith de Paris, divers mouvements réactionnaires avaient érigé le père de Nathalie en icône anti-islam, un rôle qu’il assume sans problème.
Pour le journal gauchiste, le désespoir d’un père dont la fille a été assassinée lâchement, ne peut être pris en compte du fait de ses idées d’extrême droite !
Une nouvelle preuve de cette intolérance et de ce sectarisme qui caractérise la gauche !
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3 Réponses à “Le Monde s’en prend au père d’une victime du Bataclan”
Quel nom le journal ???
« L’IMMONDE », avec l’accent qui va bien !!!
À vomir. CE JOURNAL EST INDIGNE.
Le monde se traine a nouveau dans la boue !