Un Algérien à l’Elysée …

Publié par le 20 Oct, 2021 dans Blog | 2 commentaires

Un Algérien à l’Elysée …

Les mots me manquent pour qualifier l’attitude de repentance généralisée et surtout unilatérale du Président de la République vis-à-vis de l’Algérie.

En mai 2017, les Français ont-ils élu …

le Président des Français ou celui des Algériens ?

La question se pose, tant le chef de l’Etat se prosterne devant l’Algérie pendant que le pouvoir algérien ne cesse d’accabler la France de ses rodomontades !

Comment un Président, censé défendre les Français, peut-il s’excuser devant les Harkis de les avoir abandonnés sans, « en même temps« , demander (exiger ?) que le gouvernement algérien, descendant direct du FLN, ne s’excuse d’avoir massacré ces mêmes Harkis ?

Concernant les événements du 17 octobre 1961, Emmanuel Macron est d’une parfaite partialité quand il condamne l’attitude de la France sans rappeler le contexte de l’époque. La guerre civile faisait rage en Algérie depuis des années, le FLN importait le terrorisme sur le sol métropolitain, et à l’époque déjà plusieurs dizaines de policiers avaient été assassinés par le FLN. La manifestation lancée à l’initiative du FLN pour s’opposer au couvre-feu décidé par le gouvernement, était par ailleurs interdite.

Emmanuel Macron préfère laisser penser que la police s’est juste livrer à une « ratonnade » ! Il fait porter le chapeau au seul préfet Maurice Papon sans citer toute sa hiérarchie : le ministre de l’intérieur Roger Frey, le premier ministre Michel Debré et le président Charles de Gaulle ! On se demande bien pourquoi !

La France ne fait que s’humilier devant l’Algérie qui en profite pour enfoncer le poignard de la culpabilisation plus profondément encore. On en veut pour preuve cette déclaration provocatrice de l’ambassadeur d’Algérie en France :

Il est inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec dix-huit consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française.

Ni l’Elysée, ni le Quai d’Orsay n’ont jugé bon de répondre à cette offense alors que cet ambassadeur aurait dû être déclaré persona non grata et faire l’objet d’une exigence de remplacement immédiat !

Je vous propose l’excellent édito dont nous a gratifié Charlotte d’Ornellas dans l’émission Face à l’info, le 18 octobre.

Extraits :

Que nous dit l’ambassadeur d’Algérie ? Que les franco-algériens ne sont, pour l’Algérie, que des Algériens […] qui doivent influer sur la politique algérienne et influer sur la politique en France ! Ça s’appelle une volonté colonisatrice !

De plus, Macron adopte une vue extrêmement partielle des événements du 17 octobre 1961, sans les remettre dans leur contexte. On a d’un côté l’Algérie qui instrumentalise l’histoire contre la France […] et la France qui réduit son histoire pour adopter une vision algérienne contre la France. La France qui est perdante sur tous les tableaux !

Voici la vidéo de l’émission, Charlotte d’Ornella prenant la parole 25 minutes après son début :

En conclusion

On ne peut que se persuader des arrières-pensées électoralistes du désormais candidat à sa réélection, Emmanuel Macron.

Instrumentaliser les morts de la guerre d’Algérie, au prix de toujours plus d’humiliation pour la France … et les Français, n’est pas digne d’un président de la République …

… qui ne doit pour rien au monde être réélu !

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2 Réponses à “Un Algérien à l’Elysée …”

  1. Il est temps de voter Zemmour, dans n’importe quel pays ce serait un scandale, le peuple n’oublieras pas, il faut remmettre de l’ordre dans ce pays.

  2. Charlotte d’Ornella qui trouve que les juges ont fait uniquement leurs devoirs envers N Sarkozy,
    et sans aucun acharnements… Inutile de dire qu’elle n,e regardait pas les autres journaliste en face, apres son parti pris.

    Cette personne est a surveiller !

    Cependant, elle dit parfois des verités.

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